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Résumé Au cours des dernières années, une forte augmentation du commerce des fourmis a pu être observé en Europe, particulièrement en Allemagne, Autriche, Espagne, France et Royaume-Uni. Des compagnies vendent sur Internet des accessoires nécessaires à l’élevage de fourmis et des espèces de fourmis originaire d’Europe, mais tout aussi bien en provenance d’autres continents (Amérique du Sud, Indonésie, Australie…). Dans cet article, nous discuterons des différents dangers reliés à ce commerce : les fourmis importés pourraient s’établir et provoquer des impacts aussi bien économique qu’écologique affectant la biodiversité, propager de nouveaux pathogènes qui pourraient s’attaquer à la faune locale, ou encore modifier la faune locale. Même une « batardisation de la faune locale » est envisageable. Nous suggérons de presser les gouvernements des diverses nations de réglementer le commerce à but commercial et non scientifique des espèces d’invertébrés, en particulier les fourmis et les espèces exotiques. Des permis exceptionnels pourraient être émis uniquement dans les cas où les preuves de systèmes contre les évasions auront été fournies auparavant.
Une entreprise sud-africaine produisant des larves de mouches destinées à l'alimentation animale en recyclant du sang, des viscères, du fumier ou des déchets alimentaires a reçu mardi un prix de l'innovation en Afrique parrainé par l'ONU. "Nous avons créé la première opération d'élevage industriel de mouches", a raconté mercredi Jason Drew, un membre de l'équipe de AgriProtein Technologies, une entreprise qui a développé le concept. L'entreprise élève entre 7 et 8 millions de mouches femelles dans son établissement de Stellenbosch (sud-ouest). Bien nourries, ces mouches pondent des oeufs qui sont déposés parmi les déchets, où ils éclosent. Les larves sont ensuite récoltées, séchées et broyées jusqu'à obtenir la consistance de cornflakes, et livrées à un fabricant d'aliments pour animaux. "En 72 heures, un kilo d'oeufs se transforme en environ 380 kilos de larves", a relevé M. Drew. Les larves séchées ont la même composition que la farine de poisson, couramment utilisée dans les aliments pour animaux. [...]
On n'est pour l'instant capables de n'en récolter qu'en très petites quantités, mais les utilisations sont déjà nombreuses: fil de pêche, réticules d'appareil optiques, mèches (type de pansement textile). Comme les cheveux, la soie d'araignée est faite de protéines. [...] Dans la nature, la soie d'araignée est tissée, mais en laboratoire, les protéines ont été reconstituées en sphères, minces pellicules, capsules et hydrogels (matériaux utilisés pour fabriquer les lentilles de contact souples).
La capacité à constituer de nouveaux objets à partir de la soie d'araignée ouvre la possibilité de créer des matériaux pour des utilisations spécifiques, notamment en médecine.
Communément appelé «thé d'insectes» en Chine, les infusions d'excréments d'insectes ont bonne réputation dans le pays depuis plus de quatre siècles. La bible de la médecine traditionnelle chinoise, le Ben Cao Gang Mu (Abrégé de matière médicale), écrit au 16e siècle, les considère par exemple comme un traitement efficace contre l'otite. Si cette croyance n'a jamais été vérifiée scientifiquement, plusieurs équipes chinoises ont commencé depuis une dizaine d'années à appliquer des méthodes d'analyse moderne à l'étude de cette boisson étrange. Dans une récente méta-analyse publiée dans Food Research International, six chercheurs chinois résument l'état des connaissances sur le sujet. Ils mettent notamment en avant ses propriétés anti-oxydantes ainsi que ses bienfaits présumés pour la flore intestinale et contre l'hypertension. Ces propriétés sont voisines de celles du thé traditionnel. Ce n'est pas si étonnant puisque le thé d'insecte se fabrique à partir de larves de mites qui se nourrissent exclusivement de feuilles de thé. Les maisons traditionnelles élèvent ces insectes dans de grands bacs tapissés de feuilles humides. En grandissant, les larves mangent les feuilles. Lorsqu'elles se transforment en mites, elles sont libérées dans l'environnement. Il suffit alors d'enlever les cocons vides pour récupérer les excréments et les faire sécher. Il faut compter environ 10 kg de thé pour produire un kilo de ces petites crottes séchées qui peuvent se conserver pendant des années. .../...
Lima devient la première ville d’Amérique latine à s’équiper d’un laboratoire de production d’insectes, destinés à dévorer les parasites présents dans les parcs et les jardins. Une alternative naturelle aux pesticides de synthèses, à l’origine de plusieurs tragédies humaines au Pérou. [Vidéo] (en espagnol) → Insectario de Miraflores http://www.youtube.com/watch?v=dtIgTBnnzfo
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SUR LE MÊME SUJET (au 21 janvier 2013) :
• A Lima, la guerre des "bons" insectes contre les "méchants" parasites http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/21/a-lima-la-guerre-des-bons-insectes-contre-les-mechants-parasites_1820013_3244.html
Par Chrystelle Barbier. Le Monde. « Isolé dans un entrepôt de Lima, l'insectarium municipal du riche quartier de Miraflores ne mesure pas plus d'une vingtaine de mètres carrés. »
« C'est ici que la biologiste Patricia Llanos, qui le dirige, élève tous les insectes destinés à être relâchés pour éliminer les parasites qui ravagent les parcs de la capitale péruvienne et ruinent les efforts des jardiniers. "Tout cela sans utiliser d'insecticides chimiques, sans polluer et en protégeant la biodiversité", s'enthousiasme la scientifique. "Cette expérience de lutte biologique a commencé il y a six ans", raconte le maire de Miraflores, Jorge Muñoz, lorsque la municipalité s'est aperçue que les insecticides utilisés jusqu'alors avaient également des effets néfastes sur l'ensemble de la faune. »
80 300 INSECTES ÉLEVÉS EN CAPTIVITÉ ONT ÉTÉ LIBÉRÉS
« Depuis 2011, 80 300 insectes élevés en captivité ont été libérés dans les parcs de Miraflores, notamment dans la zone de bord de mer, aujourd'hui totalement libre d'insecticide. »
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Par Hervé Guénot - Le Journal du Dimanche. « Boulevard Raspail, une jeune start-up récemment primée a testé l’élevage de scarabées et de mouches pour fabriquer de la farine destinée, dans un premier temps, aux animaux. » « Jeune pousse hébergée boulevard Raspail dans l’incubateur Agoranov (6e), Ynsect vient de remporter le Grand Prix de l’innovation de la Ville de Paris. Créée l’an dernier, spécialisée dans les biotechnologies, elle participe à la nouvelle révolution agroalimentaire durable en cultivant un secteur a priori insolite : les insectes. [...] »
« Au départ, les larves de deux insectes communs : un scarabée (Tenebrio molitor) et une mouche (Hermetia illucens). Rentables, ils produisent de cinq à dix générations par an. Pour en faire la culture, Ynsect a mis au point un concept : l’"entoraffinerie". "C’est une sorte de ferme de production où on élève les insectes, on les abat, on les transforme en farine de protéines",précise Jean-Gabriel Levon. En attendant la phase industrielle, une tonne par an va être produite lors de cette phase pilote. Nombreux sont les avantages des farines d’insecte. Le premier : l’indépendance protéinique de l’Europe, aspect géostratégique essentiel. Autre avantage : acter le développement durable. Moins de farine de poisson, c’est moins de surpêche. Moins de farine de soja, c’est moins de déforestation. La filière permettrait enfin d’éviter le recours massif aux OGM. »
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par Axelle du Crest et Valerie Parent PARIS (Reuters) - Les insectes sont une alternative crédible pour l'alimentation animale en Europe au moment où la course au... [...] Leur consommation par les humains, qui n'a pas encore été autorisée par les institutions européennes, restera encore un temps loin des assiettes, même si elle est tolérée dans quelques restaurants d'avant-garde et si certains producteurs français se sont lancés dans leur production. Les insectes pourraient se substituer dans l'alimentation animale notamment aux tourteaux de soja dont les prix fluctuent au gré des accidents climatiques et des évolutions monétaires. Ils pourraient permettre de réduire la dépendance de l'UE, qui importe environ 70% des matières riches en protéines consommées par l'alimentation animale. [...]
Le 19 avril, la coopérative légumière Savéol (29) a marqué une nouvelle étape dans son engagement en faveur du développement durable. En présence du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, le spécialiste breton de la tomate et de la fraise a inauguré un nouveau site d'élevage d'insectes utiles à Guivepas (29). Ce lieu remplace deux sites parvenus à saturation pour la production de bourdons et d'auxiliaires. Il accueille également un espace pédagogique et un département de recherche et développement concernant ces insectes auxiliaires destinés à réduire les traitements en insecticides dans le cadre d'une production intégrée.hes.
Via Bruno Vitasse \\ Zone-AH!, Aurélien BADET
Depuis environ un mois, plusieurs milliers de papillons provenant des quatre coins du monde volent dans l’Insectarium de Montréal pour le bonheur des visiteurs. Mais d’où viennent toutes ces espèces?
La jeune entreprise Micronutris s’est lancée dans l’élevage industriel biologique d’insectes comestibles. En attendant de convaincre les Français par l’entomophagie, le projet a séduit le jury du 32e concours de l’Inn’Ovation qui lui a décerné, hier soir, son coup de coeur.
Installé depuis 2011 à Toulouse, Micronutris est la première ferme d'élevage d'insectes agréée par les services vétérinaires en France. « Après deux années de recherche et 200.000 euros investis, nous avons mis en place des process de production et de traçabilité conformes aux réglementations agroalimentaires pour anticiper le développement du marché », explique son fondateur, Cédric Auriol, qui a associé dans son aventure entrepreneuriale un ingénieur agronome et un entomologiste. Son usine « produit » des grillons, des criquets et des vers de farine déshydratés qui sont vendus en ligne (Mangeons-des-insectes.com).
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→ Le commerce international de fourmis augmente les risques et les dangers biologiques en Europe – (Hymenoptères, Formicides)
(via RTBF http://www.rtbf.be/info/societe/detail_elever-des-fourmis-un-passe-temps-qui-monte-qui-monte?id=8024816)