Maman sait ce qui est bon pour bébé. Et, en l'occurrence, maman drosophile pratique une forme étonnante de prophylaxie en pondant ses œufs... dans de l'alcool. Pour comprendre cette découverte, publiée dans Science du 22 février, il faut se mettre quelques minutes dans la "peau" d'une mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster. L'objectif principal de sa courte existence étant d'assurer les meilleures conditions à sa descendance, la femelle de cette espèce de diptère a fort à faire avec certaines petites guêpes parasitoïdes. Celles-ci ont en effet la fâcheuse manie d'aller pondre elles-mêmes dans les larves des drosophiles : les guêpes installent douillettement leurs petits dans un garde-manger vivant...
Comment la mouche se débrouille-t-elle pour que sa progéniture ne serve pas de casse-croûte ? Pour le savoir, l'équipe de chercheurs américains de l'université Emory, à Atlanta, a demandé leur avis à quelque 300 drosophiles.
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→ Conversion of the chill susceptible fruit fly larva (Drosophila melanogaster) to a freeze tolerant organism
http://www.pnas.org/content/early/2012/02/06/1119986109.full.pdf
Actualité sur le même sujet, chez le collembole :
→ Bleach and antifreeze integral to Arctic animal survival
http://www.scoop.it/t/les-insectes-ne-parlent-pas-francais/p/3997536769/bleach-and-antifreeze-integral-to-arctic-animal-survival