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Pour cette étude, plus de 69 000 observations couvrant les cinq départements normands et transmises par une trentaine de structures différentes ont été recueillies et analysées et près de 52 000 données couvrant la période 2001-2020 ont été retenues et passées au crible de la méthodologie UICN. Cette liste rouge concerne les odonates (= libellules et demoiselles) présentes sur le territoire normand. Initiée par l’ANBDD, la réalisation de la liste rouge des odonates de Normandie a été confiée à deux structures régionales expertes : le Groupe d’Etude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) et le Conservatoire d’Espaces Naturels de Normandie (CEN Normandie). Des menaces qui pèsent sur près de 13% des espèces étudiées : 59 espèces d’odonates ont été étudiées. Parmi elles, quatre espèces entrent dans la catégorie ”Non Applicable (NA)” car il s’agit d’espèces pour lesquelles les observations existantes sont le fait d’individus erratiques ou migrateurs ne possédant pas de population pérenne dans la région. L’évaluation pour la liste rouge des odonates de Normandie porte donc sur 55 espèces. La part des espèces de libellules menacées car classées en danger critique (CR), en danger (EN) ou vulnérable (VU) en Normandie s’élève à 12,7 %. Part à laquelle il convient d’ajouter 10,9 % d’espèces quasi-menacées (NT) et 7,3 % d’espèces au statut de menace indéterminé en raison d’une insuffisance de données (DD). A ce jour, aucune espèce de libellule n’est présumée disparue dans la région. Les menaces qui pèsent sur ces espèces découlent de plusieurs facteurs Les menaces qui pèsent sur les libellules sont nombreuses, elles découlent généralement de la destruction et de la dégradation de leurs habitats, à savoir les zones humides (drainage, aménagement des cours d’eau, disparition des mares, pollutions d’origines agricoles, artificialisation…) provoquant une fragmentation de plus en plus forte des habitats favorables de ces espèces. Autres menaces qui impactent les populations de libellules : certaines pratiques récréatives de gestion des étangs (pour la pêche de loisir ou la chasse) qui sont parfois inadaptées au cycle de vie des odonates (introduction de poissons, vidanges des plans d’eau…), l’introduction d’espèces invasives végétales et/ ou animales et, plus récemment viennent s’ajouter les effets des modifications globales du climat (arrivée d’espèces méridionales, assèchement précoce des petites pièces d’eau, réchauffement des cours d’eau …) qui peuvent provoquer et accentuer le déclin d’espèces qui exigent de la fraicheur et des milieux de qualité !
L'Union internationale de conservation de la nature lance une alerte. Les libellules et demoiselles se meurent, victimes de la disparition des zones humides. par Célia Quilleret publié le 10 décembre 2021 "Les libellules, ces insectes colorés que l'on aime regarder sur les étangs ou les rivières, disparaissent peu à peu de notre globe. En cause : la destruction de leurs habitats naturels estime l'Union internationale pour la conservation de la nature. Au moins 1/6e des espèces risquent de s'éteindre. C'est la première fois que l'UICN fait un état des lieux des 6.016 espèces de libellules et demoiselles - les odonates - répertoriées dans le monde. 16% d'entre elles sont menacées d'extinction. Florian Kirchner a participé à ce recensement. Il est chargé du suivi des espèces au comité français de l'UICN, l'Union internationale de conservation de la nature." (...) Twitter : BREAKING NEWS: Dragonflies threatened as wetlands around the world disappear - @IUCNRedListhttps://t.co/onEzUz79NEpic.twitter.com/aRcWLiFwHk— IUCN (@IUCN) December 9, 2021 [Image] africocypha_varicolor_yellow_andre_gunther
Picardie Nature - Les libellules dans Clicnat : les chiffres clés de 1961 à fin 2013. « Les chiffres présentés ici sont issus d’une extraction de la base de données Clicnat à la date du 19/12/13. »
Nombre d’espèces
» La Picardie compte actuellement 61 espèces de libellules, dont 21 appartenant au sous-ordre des zygoptères et 40 à celui des anisoptères. La plupart des espèces ont été recensées avant 2000. Seules 4 nouvelles espèces ont été identifiées sur la période 2000-2008, le Cordulégastre bidenté (Cordulegaster bidentata), la Cordulie à deux taches (Epitheca bimaculata), la Cordulie arctique (Somatochlora arctica) et le Sympetrum meridionale (Sympetrum meridional). Enfin 2 nouvelles espèces ont été découvertes ces 5 dernières années, l’Anax porte selle (Hemianax ephippiger) et le Gomphe similaire (Gomphus simillimus) »
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C’est à une équipe de l’Université nationale de Taiwan que l’on doit cette découverte étonnante : celle d’une guêpe minuscule (1,2 millimètre de long) qui a la particularité de faire de la procréation assistée grâce à une libellule. Les chercheurs ont réussi à établir ce fait en s’appuyant sur la découverte d’œufs de guêpe dans les œufs d’une libellule à New Taipei. La guêpe porte le nom d’Hydrophylita emporos, ce qui signifie passager en latin. Ils ont publié les résultats de leur recherche dans un journal en accès libre, PLoS ONE. [phorésie]
Et si la puissance des supercalculateurs de demain était déterminée par l’analyse du cerveau des libellules ? Les scientifiques se penchent actuellement sur les capacités cérébrales de ces insectes. Le cerveau de la libellule doit être capable de faire de sérieux efforts de calcul dans un temps record si l’insecte espère pouvoir attraper ses proies en plein vol. La libellule doit calculer sa propre trajectoire et celle de sa proie, trouver un point de rencontre avec sa cible et ajuster son vol en fonction des manœuvres d’évitement ou des éléments naturels variables. Le neuro-scientifique Anthony Leonardo très intéressé par les capacités de ces odonates vient ainsi de créer un sac à dos permettant d’étudier l’activité neuronale des insectes pendant leur vol.
Avez-vous déjà remarqué la présence de petits points noirs ou de couleur café sur les ailes des libellules ? Il s’agit d’arabis de l’espèce Forcipomyia paludis (voir photo) ; ce sont de petits diptères qui se fixent sur les ailes des odonates et qui se nourrissent de leur hémolymphe. Alors qu’ils ne sont le plus souvent que quelques-uns, il arrive que les ailes des odonates soient parasitées par tout un essaim de ces moucheron. [...] Par cet appel à collaboration, nous vous invitons à nous envoyer vos photos d’odonates parasités, en précisant le lieu et la date d’observation ainsi que le nom de l’auteur de la ou des photo(s).
Voilà un projet assez impressionnant du nom de Dragonfly qui est subventionné par l'US air force à hauteur 100 000$. C'est un drone qui peut facilement passer pour une libellule afin d'espionner l'ennemi .. il a l'avantage de pouvoir faire du sur place pour pouvoir photographier tous ce qu'il y a autour. Il dispose de 4 ailes, d'une connexion Wifi, et d'une vingtaine de capteur. Le drone est contrôlable à partir d'une application iOS ou Android.
ASF (Autoroutes du sud de la France) et le syndicat mixte Rivage s'associent pour une durée de vingt ans afin de préserver la diversité des espèces et des habitats. Cette action s'inscrit dans le cadre de l'élargissement de l'A9 au niveau de Perpignan, qui passe de deux à trois voies, sous la forme de mesures compensatoires. En effet, l'aménagement de ces dernières sections de l'A9 entre Orange et l'Espagne nécessitent un inventaire des espèces et des habitats en bord d'autoroute puis l'identification de l'impact du projet sur ces espèces et habitats. L'agrion de Mercure a été recensé sur le secteur de la Têt et du canal de la Basse. Un plan de gestion pour la conservation et la restauration de son habitat a donc été décidé.
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... la plupart des poissons, reptiles, amphibiens et invertébrés ont une température corporelle qui tend à suivre celle de l’environnement, et on pourrait penser que les chaleurs caniculaires ne les affectent pas. Rien de plus faux en ce qui concerne les insectes, comme le démontre un siècle de recherches sur leur physiologie "Climat : libellules et demoiselles souffrent aussi des fortes chaleurs" par David Grémillet publié le 17 septembre 2022 à 22h53 "En effet, de nombreuses espèces parmi ces créatures à six pattes fuient les températures trop élevées. C’est le cas des libellules et des demoiselles, ces sublimes prédateurs volants, si on en croit une étude récente effectuée dans les Andes colombiennes." (...) [Image] Une libellule photographiée à Singapour, le 25 mai 2022. (Roslan Rahman/AFP)
L’anax de juin n’est pas seulement un des plus gros représentants de la famille, c’est aussi un impressionnant migrateur. Un chercheur allemand a suivi quelques individus sur une partie de leur périple, au gré du vent et de la température. Source : Martin Wikelski, directeur de l’Institut Max Planck pour l’ornithologie Infographie Le Monde : Marianne Boyer, Eugénie Dumas et Romain Imbach Illustration : Victoria Denys [Anax junius, Odon. Aeshnhidé] ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Les libellules migrent comme les oiseaux, 15.05.2006 https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-libellules-migrent-comme-les-oiseaux_3466
Par Alizée Golfier. Le Berry Républicain. « En 2013, des espèces ont été recensées, d’autres se sont faites plus rares et des habitats ont régressé. En 2014, la vigilance est toujours de mise. »
« Libellules, papillons, amphibiens, reptiles, oiseaux de tout plumage, pelouses calcicoles, résineux, chênes… Le Cher est un écrin accueillant pour une faune et une flore riches. [...] « Cela fait deux ou trois ans que l’on travaille sur la protection des amphibiens et particulièrement autour du sonneur à ventre jaune, explique Sébastien Brunet, chargé d’étude faune-flore à l’association Nature 18. [...]»
« L’association s’est également penchée sur les cas de nos plus petits voisins : les insectes. Plus particulièrement les libellules et les papillons. « On a recensé 45 espèces de libellules sur 46 communes, retrace Sébastien Brunet. Parmi elles, quelques espèces rares d’ailleurs comme l’agrion orné dont on ne connaît qu’une seule station dans la Région Centre, et l’agrion de Mercure. »
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[Image] « Observé dans deux nouvelles zones, le sonneur à ventre jaune est la surprise 2013. - S. Brunet NATURE 18 »
Act I In the animal kingdom, the relationship between the two sexes is rarely, if ever, harmonious. Because sperm are fast and cheap to make but eggs are slow and…
Les pesticides menacent une grande partie de la biodiversité. Ainsi, des populations d’insectes dont les larves se développent dans les rivières se sont considérablement réduites dans celles polluées aux insecticides. Des études antérieures ont déjà mis en évidence l’hécatombe que provoquent les insecticides sur les insectes aquatiques, en évaluant l’évolution des larves dans un cours d’eau. Mais pour la première fois, une équipe de recherche publie les résultats d’une étude de grande échelle, où plusieurs pays et cours d’eau sont comparés. Une équipe germano-australienne, dont l’étude est publiée dans les Pnas, montre que les populations de libellules et d’éphéméroptères se sont considérablement réduites. Une conséquence directe de l’utilisation de pesticides.
Paris compte pas moins de 20 espèces d’odonates, leur nom savant. Deux nouvelles espèces viennent même d’être découvertes. Les adultes vont bientôt émerger des mares de la capitale.
Via Hubert MESSMER
Des scientifiques ont découvert que les libellules peuvent faire quelque chose qui était auparavant estimé comme impossible chez les invertébrés. C’est ce qu’on appelle l’attention sélective. Comme les primates, les libellules ont des cellules cérébrales spécifiques qui leur permettent de se bloquer sur des objectifs précis lors de la traque de leurs proies, tout en ignorant les distractions potentielles. Cette découverte présente des informations importantes sur la sophistication du cerveau des insectes et pourrait éventuellement aider dans le développement de robots intelligents.
Afin de protéger certaines espèces, le CPIE du pays de Soulaines coordonne un programme d'actions pour créer des mares partout en Champagne-Ardenne, grâce au soutien financier de l'État, de l'Europe (fonds Feder) et de l'Agence de l'eau Seine-Normandie. Quand le CPIE a appris le projet de la commune de Ville-sur-Terre de reboiser une parcelle cultivée d'une dizaine d'hectares en bordure de forêt, le projet de créer quatre mares à cet endroit propice a été proposé au maire. Les espèces cibles sont, côté amphibiens, le sonneur à ventre jaune et le triton crêté ; côté libellules, le leste brun. Photo FATON Jean-Michel - www.galerie-insecte.org
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