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COVID-19 : Les mouches et les cafards ne transportent pas le virus d'une surface à une autre, ce qui confirme que les arthropodes ne jouent aucun rôle dans la transmission des coronavirus

COVID-19 : Les mouches et les cafards ne transportent pas le virus d'une surface à une autre, ce qui confirme que les arthropodes ne jouent aucun rôle dans la transmission des coronavirus | EntomoNews | Scoop.it
A new study finds zero evidence that flies and cockroaches can carry the virus that causes COVID-19 from one surface to another.

 

Study Shows Flies, Cockroaches Do Not Transmit Coronavirus

Par Andrew Porterfield, 13.07.2022

 

 

[Image] A new study finds zero evidence that flies (such as the common house fly Musca domestica, shown here) and cockroaches can carry the virus that causes COVID-19 from one surface to another—adding to a chorus of studies finding no role among arthropods in coronavirus transmission. (Photo by Stephen Ausmus, U.S. Department of Agriculture)

 

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NDÉ

Traduction

 

Depuis l'arrivée de la pandémie de COVID-19 en 2020, les scientifiques et les responsables de la santé publique ont recherché les différents modes de transmission de la maladie. Si la transmission par voie aérienne est la forme de transmission la plus importante, le virus (ou du moins l'ARN viral) a été observé sur des surfaces et peut infecter les chiens et les chats domestiques ainsi que les humains.

 

Mais beaucoup se sont également interrogés : Les insectes pourraient-ils également transmettre le virus ? Les insectes sont présents dans presque tous les foyers et certains d'entre eux transmettent des agents pathogènes, c'est donc une question légitime. Mais, jusqu'à présent, les études montrent que le SRAS-CoV-2 ne se réplique pas chez les insectes (y compris les moustiques et les moucherons piqueurs, qui sont porteurs d'autres maladies).

 

Il reste donc la question de la transmission mécanique, dans laquelle les mouches non piqueuses peuvent transporter des virus ou d'autres agents pathogènes sur leurs pièces buccales ou leur corps. Pour savoir si des insectes domestiques courants pouvaient transmettre mécaniquement le coronavirus responsable du COVID-19, une équipe de l'université A&M du Texas a examiné des mouches domestiques et des cafards dans des maisons du Texas où des personnes ou des animaux domestiques avaient été infectés. Leurs résultats, publiés le 30 mai dans le Journal of Medical Entomology, montrent qu'aucun des insectes testés n'était porteur du virus ou de son ARN.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

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Origines du Covid-19 : l’hypothèse d’un accident à l’Institut de virologie de Wuhan relancée après la divulgation de travaux inédits

Origines du Covid-19 : l’hypothèse d’un accident à l’Institut de virologie de Wuhan relancée après la divulgation de travaux inédits | EntomoNews | Scoop.it
Une vingtaine de scientifiques publient, dans la revue « Science », une lettre appelant à considérer sérieusement l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme source de la pandémie.
 

Par Stéphane Foucart

Publié aujourd’hui à 05h12, mis à jour à 10h19 (abonnés)

"L’hypothèse d’un accident de laboratoire comme origine possible de la pandémie de Covid-19 n’est ni majoritaire ni la plus probable, mais elle n’est pas une théorie complotiste : dans une correspondance publiée jeudi 13 mai par la revue Science, une vingtaine de scientifiques de haut niveau appellent à examiner cette possibilité au même titre que celle du « débordement zoonotique » naturel. Ce bref article ne pouvait mieux tomber. Quelques heures avant sa publication, trois travaux universitaires (une thèse de doctorat et deux mémoires de master) menés ces dernières années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) étaient divulgués sur Twitter, par le compte d’un scientifique anonyme, coutumier des révélations fracassantes."

(...)

 

 

 

 

 

 

 

 

[Image] Visite d’experts de l’Organisation mondiale de la santé à l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine, le 3 février 2021. HECTOR RETAMAL / AFP

 

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Sur le même sujet :

 

→ On the Origin of SARS Coronavirus 2 – Swiss Policy Research -

Updated: May 2021
Published: July 2020

https://swprs.org/on-the-origin-of-sars-coronavirus-2/

 

 

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Sujet proche :

 

 

"Since the 2002–2003 severe acute respiratory syndrome (SARS) outbreak prompted a search for the natural reservoir of the SARS coronavirus, numerous alpha- and betacoronaviruses have been discovered in bats around the world. Bats are likely the natural reservoir of alpha- and betacoronaviruses, and due to the rich diversity and global distribution of bats, the number of bat coronaviruses will likely increase. We conducted a surveillance of coronaviruses in bats in an abandoned mineshaft in Mojiang County, Yunnan Province, China, from 2012–2013. Six bat species were frequently detected in the cave: Rhinolophus sinicus, Rhinolophus affinis, Hipposideros pomona, Miniopterus schreibersii, Miniopterus fuliginosus, and Miniopterus fuscus. By sequencing PCR products of the coronavirus RNA-dependent RNA polymerase gene (RdRp), we found a high frequency of infection by a diverse group of coronaviruses in different bat species in the mineshaft. Sequenced partial RdRp fragments had 80%–99% nucleic acid sequence identity with well-characterized Alphacoronavirus species, including BtCoV HKU2, BtCoV HKU8, and BtCoV1, and unassigned species BtCoV HKU7 and BtCoV HKU10. Additionally, the surveillance identified two unclassified betacoronaviruses, one new strain of SARS-like coronavirus, and one potentially new betacoronavirus species. Furthermore, coronavirus co-infection was detected in all six bat species, a phenomenon that fosters recombination and promotes the emergence of novel virus strains. Our findings highlight the importance of bats as natural reservoirs of coronaviruses and the potentially zoonotic source of viral pathogens."

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

 

 

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Entre zoonoses et déforestation, des liens pas si évidents

Entre zoonoses et déforestation, des liens pas si évidents | EntomoNews | Scoop.it
L’hypothèse d'un lien direct entre déforestation et émergence de zoonoses s’est imposée médiatiquement, puis a été reprise par les politiques, alors qu’elle n’a jamais été prouvée scientifiquement.

 

 Par Jacques Tassin et Jean-Marc Roda, 19.03.2021 

 

"... la date d’émergence de tout nouveau virus reste elle-même incertaine. On ne sait toujours pas quand le virus VIH est apparu chez l’être humain, si ce n’est que l’horloge moléculaire situe son origine dans les années 1940 avec une incertitude d’une quinzaine d’années. On ne sait pas non plus à quand remonte l’apparition du SARS-CoV-2, mais certains indices permettent d’imaginer que ce virus pourrait déjà avoir été présent chez l’être humain en 2012. Dans ces conditions, il est d’autant plus difficile d’établir des liens de causalité.

En écologie, il faut se méfier des « coupables idéaux »

Autre difficulté : en écologie, on sait qu’une tendance valable à une échelle peut s’inverser à une autre : par exemple, un milieu est d’autant plus « invasible » qu’il est pauvre en espèces à l’échelle d’une placette de quelques mètres carrés, mais qu’il est riche à l’échelle d’un paysage ou d’une région.

 

Cela a tout particulièrement été observé pour les plantes aquatiques, mais s’étend à l’ensemble du monde végétal. Dans ces conditions, à quelle échelle de temps et quelle échelle spatiale (du local au régional) faut-il se positionner quand on veut estimer le rôle de la déforestation ?

 

L’écologie, science de la complexité par excellence, s’accommode mal de simplismes. Tous les éléments que nous avons cités révèlent que le lien supposé entre la déforestation et l’émergence de zoonoses est non seulement hypothétique, mais indémontrable.

 

Partant de ce constat, il serait d’autant plus regrettable de s’enfermer dans cette unique voie explicative sans issue alors que nous savons, sur des bases statistiques irréfutables, que l’apparition des zoonoses est directement liée à la précarité et à l’insalubrité, à la concentration des habitations, à la mobilité humaine, à la taille de la population.

 

Mettre en lien la déforestation et les zoonoses n’est donc pas anodin, ni sans conséquence. Il ne s’agirait pas d’oublier, en premier lieu, que toutes résultent des mêmes causes : les conditions d’insalubrité et la précarité des populations rurales des zones tropicales.

 

C’est la recherche de terres à cultiver et de protéines de brousse, par une population mondiale en situation de grande précarité et d’insalubrité, qui constitue le moteur originel de la disparition des forêts tropicales et de l’émergence des zoonoses. En définitive, toute cette problématique est sous-tendue par notre terrible indifférence initiale à la situation rurale mondiale…"

 

[Image] Le nombre d’épidémies infectieuses et la taille de la population des pays de la région Asie-Pacifique se révèlent très fortement liés) CIRAD, Jean‑Marc Roda, à partir des données de FAOSTAT et GIDEON (échelles logarithmiques)

 

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Lien ci-dessus :

 

→ Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2.  

Par Stéphane Foucart, 23.12.2020 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/12/22/a-l-origine-de-la-pandemie-de-covid-19-un-virus-sars-cov-2-aux-sources-toujours-enigmatiques_6064168_1650684.html

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Covid-19 : la thèse de l’accident – De lapenseeecologique.com - 16 février, 17:25

 

→ Analyse de 65 ans de travaux sur le lien entre forêt, déforestation et émergence de maladies infectieuses - De www.cirad.fr - 15 mai 2020, 18:15

 

→ Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question - De www.lemonde.fr - 5 avril 2020, 00:00

 

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La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier la dengue

La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier la dengue | EntomoNews | Scoop.it
La co-circulation des virus de la dengue et du SARS-CoV-2 peut avoir nombre d’effets pervers : retard dans la prise en charge, sous-déclaration des cas, détérioration de la lutte anti-moustiques…

 

Marie-Marie Olive, Institut de recherche pour le développement (IRD); David Roiz, Institut de recherche pour le développement (IRD); Johanna Fite, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail et Thierry Baldet, Inrae, 15.09.2020

 

"En mobilisant aujourd’hui, à juste titre, l’attention du monde entier, la pandémie de Covid-19 liée au nouveau virus SARS-CoV-2 éclipse d’autres maladies infectieuses. Or cette situation est d’autant plus alarmante qu’en détournant l’attention des gestionnaires, des décideurs et du public sur ces maladies, elle peut aggraver leur impact.

 

Dans de nombreux pays – en Afrique, en Asie et en Amérique latine – la pandémie de Covid-19 pourrait ainsi nuire aux campagnes de lutte et de prévention contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (principales cibles du Fonds mondial), ainsi qu’aux campagnes de vaccination contre la diphtérie, la polio et la rougeole.

 

Les maladies virales transmises par les moustiques Aedes – comme la dengue, le Zika, le chikungunya et la fièvre jaune – sont elles aussi concernées.

 

La situation est d’autant plus inquiétante que leurs incidences ont augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie, et qu’elles sont responsables de graves épidémies touchant actuellement l’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est et l’océan Indien.

Des épidémies de dengue en série

L’Amérique latine connaît cette année l’une des plus importantes épidémies de dengue jamais enregistrée dans la région. Le Brésil, très affecté par l’épidémie de Covid-19, a par exemple recensé plus d’un million de cas et environ 400 décès imputés à la dengue entre janvier et juin 2020. Les départements de Mayotte et de la Guyane – qui font toujours face à une circulation importante de SARS-CoV-2 – sont également dans une situation préoccupante.

 

Plus largement, les territoires français d’outre-mer connaissent des épidémies de dengue importantes, avec plus de 30 000 cas signalés dans les îles de l’océan Indien depuis 2017 (Mayotte et La Réunion) et plus de 15 000 cas dans les îles des Caraïbes (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Martinique) depuis la fin de l’année 2019.

 

Les régions tempérées de l’hémisphère nord (États-Unis et Europe), particulièrement touchées par la pandémie de Covid-19, sont aussi à risque pour ces arboviroses durant l’été, dans les zones où les moustiques vecteurs Aedes aegypti et/ou Aedes albopictus sont établis. Une transmission autochtone de dengue a par exemple été détectée cet été en France, dans le département de l’Hérault. Aux États-Unis, une vingtaine de cas ont été recensés en Floride.

 

Dans ce contexte, en avril 2020, le ministère français de la Santé a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer d’une part l’impact potentiel de la pandémie de Covid-19 et du confinement sur la surveillance et la lutte contre la dengue, et d’autre part la balance bénéfices/risques de l’arrêt ou de la poursuite de certaines actions de lutte antivectorielle. Ce travail d’évaluation a fait l’objet d’un rapport disponible en 3 langues (français, anglais et espagnol) sur le site de l’ANSES, dont nous vous présentons ici une courte synthèse."

(...)

 

 

[Image] Nombre de cas confirmés de dengue et de Covid-19 à La Réunion depuis le 01/01/2020 (d’après les informations des Points Epidémiologiques de SpF), avec une échelle distincte sur le nombre de cas (d’un facteur 20) [capture d'écran]

 

En savoir plus

 
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Une université japonaise pourrait créer un vaccin contre la Covid-19 grâce aux vers à soie

Une université japonaise pourrait créer un vaccin contre la Covid-19 grâce aux vers à soie | EntomoNews | Scoop.it
Kyushu University has announced it has successfully created a protein which could work as a novel coronavirus vaccine together with a startup that began at the university, using silkworms bred at the institution.

 

Japan's Kyushu Univ., startup create possible COVID-19 vaccine from silkworm protein. The Mainichi, 01.07.2020


"The university says that, together with Fukuoka-based startup Kaico Ltd., it will be possible to create the protein artificially in the bodies of silkworms in large amounts, and it hopes to team up with a pharmaceutical company to begin clinical trials next fiscal year after testing the vaccine on mice. Researchers say that they hope to produce a low-cost vaccine that can be used widely across the world."

 

Traduction :

 

"L'université de Kyushu a annoncé qu'elle avait réussi à créer une protéine qui pourrait fonctionner comme un nouveau vaccin contre les coronavirus, en collaboration avec une start-up qui a débuté à l'université, en utilisant des vers à soie élevés dans l'institution.

 

L'université affirme qu'avec la start-up Kaico Ltd. basée à Fukuoka, il sera possible de créer artificiellement la protéine dans le corps des vers à soie en grandes quantités, et elle espère faire équipe avec une entreprise pharmaceutique pour commencer les essais cliniques l'année prochaine après avoir testé le vaccin sur des souris. Les chercheurs affirment qu'ils espèrent produire un vaccin peu coûteux qui pourra être utilisé à grande échelle dans le monde entier."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

[Image] Construction of recombinant baculovirus and the procedure for protein production.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Au total, 165 vaccins potentiels sont actuellement à l'essai sous une forme ou une autre. Parmi eux, 26 sont en phase d'essais cliniques, selon l'OMS."

 
via "Six vaccins potentiels contre le COVID-19, dont trois chinois, entrent dans la phase III des essais cliniques", 07.08.2020 http://french.peopledaily.com.cn/n3/2020/0807/c31357-9719467.html
 
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Coronavirus : Didier Raoult confirme l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur 80 patients

Coronavirus : Didier Raoult confirme l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur 80 patients | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle étude de l'IHU Méditerranée Infection préconise une bi-thérapie associant l'hydroxychloroquine et un antibiotique pulmonaire. Ses effets sont confirmés par les résultats observés sur une cohorte de 500 patients dans l'Etat de New-York.

 

Par Paul Molga, 28.03.2020 (abonnés)

 

 

[Image] SARS-CoV-2 PCR from nasopharyngeal samples overtime. Black bars: number of patients with available results, grey bars: number of patients with PCR Ct value <34, solid line: percentage of patients with PCR Ct value <34, dashed line: polynomial regression curve.

 

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À LIRE AUSSI :

 

→ Didier Raoult sur Twitter, 27.03.2020 : "Nouvel article publié on-line par mes équipes : démonstration in vitro de la synergie hydroxychloroquine/azithromycine pour contrer la réplication du SARS-COV2 In vitro testing of Hydroxychloroquine and Azithromycin on SARS-CoV-2 shows synergistic effect ..."
https://twitter.com/raoult_didier/status/1243646733088968705

 

 

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AJOUT au 02.04.2020

→ « L’éthique du traitement contre l’éthique de la recherche », le Pr Didier Raoult critique les « dérives » de la méthodologie | Le Quotidien du médecin, 02.04.2020 https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/lethique-du-traitement-contre-lethique-de-la-recherche-le-pr-didier-raoult-critique-les-derives-de

 

"... Pour le fer de lance de l'antipaludique, l'épidémie de coronavirus est l'occasion de remettre en place « une réflexion sur la morale du choix entre le soin et l’expérimentation »."

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Coronavirus : des essais "prometteurs" avec la chloroquine, un antipaludique - From www.rtl.fr - 20 March, 18:58

 

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Covid-19 : fin de partie ?!

Covid-19 : fin de partie ?! | EntomoNews | Scoop.it
Telle était la tonitruante affirmation proférée le 26 février dernier par le meilleur infectiologue au monde (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !

 

Anthropo-logiques, blog édité par Jean-Dominique Michel.

Publié le 18.03.2020

 

Extrait :

 

Fin de partie ?!

Le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles s’appelle Didier Raoult. Il est français, ressemble au choix à un Gaulois sorti d’Astérix ou un ZZ top qui aurait posé sa guitare au bord de la route. Il dirige l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, avec plus de 800 collaboratrices et collaborateurs. Cette institution détient la plus terrifiante collection de bactéries et de virus « tueurs » qui soit et constitue un des meilleurs centres de compétences en infectiologie et microbiologie au monde. Le Pr Raoult est par ailleurs classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature, tant pour le nombre de ses publications (plus de deux mille) que pour le nombre de citations par d’autres chercheurs. Il a suivi depuis le début du millénaire les différentes épidémies virales qui ont frappé les esprits et noué des contacts scientifiques étroits avec ses meilleurs collègues chinois. Parmi ses hauts faits, il a découvert des traitements (notamment avec la chloroquine…) qui figurent aujourd’hui dans tous les manuels d’infectiologie au monde.

Le 26 février, il publiait donc une vidéo retentissante sur un canal en ligne (comprenant le mot « tube ») pour affirmer : « Coronavirus, fin de partie ! »

  

Coronavirus, analyse des données épidémiques dans le monde : diagnostiquer doit être la priorité, intervention du Pr Raoult du 17 mars 2020.

 

Résultats de l’essai clinique réalisé à l’IHU Méditerranée-Infection à Marseille, présentation du Pr Raoult du 16 mars 2020

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

"La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l'infectiologue qui aurait le remède au coronavirus - From www.marianne.net - 20 March, 19:01

 

Coronavirus : des essais "prometteurs" avec la chloroquine, un antipaludique - From www.rtl.fr - 20 March, 18:58

 

 
 
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En 2022, tirons les leçons des controverses sur les origines du SARS-Cov-2

En 2022, tirons les leçons des controverses sur les origines du SARS-Cov-2 | EntomoNews | Scoop.it
La question de l’origine du Covid-19 occupe une place centrale dans la médiatisation inédite de la pandémie. Et questionne la manière dont les politiques de santé publique doivent s’orienter.

 

Philippe Grandcolas

2 janvier 2022, 18:25 CET • Mis à jour le 4 janvier 2022

 

"Le Covid-19 est probablement la pandémie et la maladie infectieuse la plus médiatisée de tous les temps. D’autres zoonoses – ces maladies dont l’agent infectieux est issu d’un animal – ont eu aussi un grand retentissement sociétal, comme le sida (virus HIV) qui tue encore plus d’un demi-million de personnes par an dans le monde.

 

Et d’autres maladies tout aussi terribles, comme le paludisme ou Ebola, frappent tout particulièrement les régions tropicales et on peut regretter qu’elles n’inquiètent guère les habitants et les dirigeants des puissants pays du Nord.

 

Émergence du Covid-19, à chacun son hypothèse !

La question de l’origine du Covid-19 a une part importante dans la médiatisation inédite de la pandémie. Les hypothèses se sont multipliées, évoquant aussi bien le passage naturel à l’humain depuis une chauve-souris – avec ou sans hôte intermédiaire (pangolin, civette, vison, chien viverrin, etc.) – que l’échappement d’un laboratoire de virologie dans la ville chinoise de Wuhan.

 

Chaque « corporation » y a été de son hypothèse : les scientifiques écologues, dont je suis, ont replacé l’émergence du Covid-19 dans le contexte de l’augmentation inquiétante des émergences de nouvelles maladies zoonotiques, causées par les atteintes à l’environnement.

 

Des journalistes ont alerté sur le rôle possible des élevages animaux (notamment de visons) comme réacteurs de sélection d’agents infectieux.

 

Quant aux biologistes moléculaires de laboratoire qui utilisent la transgenèse (insertion de gènes au sein de virus) comme outil de travail quotidien pour comprendre la fonction de gènes ou de protéines spécifiques des virus, ils se sont inquiétés du manque de transparence des travaux menés dans les laboratoires de Wuhan en Chine, ville présumée à tort ou à raison lieu d’émergence de la pandémie. Chacun voit donc midi à sa porte, en émettant le souhait (très idéalisé) d’un meilleur comportement dans son domaine sociétal d’intérêt.

 

Bien que de moindre intérêt, on peut également mentionner le développement de nombreuses publications, passablement complotistes, qui traquent les informations disponibles dans les courriers et documents des différents acteurs du domaine (groupes de recherche, OMS, chercheurs, etc.) ; et pensent y trouver les preuves de méfaits ou d’imprudences expliquant l’émergence de la maladie.

 

Enfin, pour compléter cette liste déjà trop longue, on doit aussi signaler des épisodes de politique internationale incriminant tel ou tel personnage ou institution, à tort ou à raison, mais pour des raisons d’adversité politique.

 

Le concept central d’« une seule santé »

Que penser de toutes ces hypothèses ? En fait, chacune d’entre elles, sauf sans doute celle de l’origine naturelle, fait passablement l’impasse sur les démarches scientifiques intégratives qui sont le futur indispensable des recherches sur les maladies infectieuses.

 

Depuis des années maintenant, biologistes et médecins ont forgé en recherche scientifique le concept d’« une seule santé » (One Health) : la santé humaine dépend de celle de l’environnement et de celle des autres animaux.

 

Ce concept prend ainsi en compte toutes les hypothèses formulées pour permettre de juger à terme de leur vraisemblance à la lumière des éléments recueillis : agents infectieux inconnus ou émergents (virus, bactéries, protozoaires, etc.) dans leurs animaux réservoirs, rôle des élevages et trafics (qui concentrent et affaiblissent ces animaux réservoirs) ; enfin, rôle des laboratoires de biologie médicale qui devraient étudier cette problématique sans générer de risques supplémentaires.

  

À ce dernier égard, il est particulièrement ironique de constater que les tenants des fuites de laboratoire de Wuhan mentionnent eux-mêmes la nécessité de juger du rôle des protéines spike des nouveaux variants (Omicron notamment) en les étudiant leur biologie grâce à la transgenèse dans des lentivirus.

 

Les expertises collégiales nationales (FRB) et internationales (IPBES) mentionnent toutes cette exigence absolue d’intégration « une seule santé » pour comprendre et juguler l’émergence de maladies dans le futur !

 

Les humains ne vivent pas en vase clos et leur santé dépend évidemment de celle de leur environnement : il faut sans cesse le rappeler tant nos attitudes demeurent anthropocentriques et centrées sur les remèdes a posteriori chez les humains plutôt que sur les études intégratives a priori des crises sur les écosystèmes.

 

À la recherche de nouvelles connaissances cruciales

Pour prévenir l’émergence de nouvelles maladies, nous sommes donc directement dépendants des connaissances que nous avons sur la biodiversité : celle des agents infectieux et celle des animaux réservoirs.

 

Chaque étude récente de l’évolution des coronavirus montre que nous ne connaissons que des parents proches, mais pas immédiats, du SARS-CoV-2, tous localisés dans l’Asie du Sud-Est où l’origine de la maladie peut donc être vraisemblablement située.

 

À cet égard, l’émergence présumée à Wuhan (province d’Hubei) doit être réinterprétée en regard des détections bien plus précoces de la maladie déjà transmise en plusieurs points du globe, et notamment en Europe (dans cette étude française notamment).

 

Cela signifie que les parents et précurseurs du SARS-CoV-2 ne sont pas encore connus et se trouvent quelque part dans des animaux ou humains de cette région. 

 

Depuis le début de la pandémie, de nouveaux résultats importants ont été acquis, avec la découverte de nouveaux coronavirus en Thaïlande, au Cambodge et au Laos.

 

Ces études sont cruciales, car elles permettent de dessiner à grands traits l’évolution de ces virus et de leurs caractéristiques biologiques. D’autres coronavirus déjà connus de chauve-souris rhinolophes, par exemple en Russie, ont été par ailleurs testés pour leur capacité malheureusement positive à se fixer sur les protéines des cellules humaines et donc à constituer un risque potentiel.

 

Pour comprendre comment lutter efficacement contre le virus, il est en effet important de savoir sous quels régimes de sélection naturelle ces traits originels sont apparus. Pour empêcher de futures émergences, il est également primordial de connaître les animaux réservoirs impliqués et les éventuels hôtes intermédiaires.

 

La quête de l’origine

Comme tout un chacun le perçoit désormais, les virus évoluent rapidement et ce que l’on appelle « variants » sont le résultat de mutations apparaissant et se transmettant dans des populations colossales de virions. Pour mémoire, un malade infecté héberge de 1 à 100 milliards de virions (nombre total de particules virales).

 

La population mondiale de SARS-CoV-2 compte donc des milliards de milliards de virions, issus d’autant d’épisodes de réplications dans nos corps avec à chaque fois la possibilité d’apparitions et de transmissions de mutations !

 

Mais l’origine de certains virus peut aussi être recherchée dans des évènements de recombinaisons entre virions occupant les mêmes cellules de leur hôte, et générant des mosaïques à partir de virions différents. Si l’on ne connaît pas raisonnablement les virus dans la nature, il est illusoire de penser comprendre un jour leur origine.

 

Il a ainsi fallu quatorze ans pour identifier une localité en Asie d’où était issu le virus du premier SARS qui, bien que moins pandémique, avait tout de même touché au moins 8000 personnes et causé plus de 700 décès dans huit pays différents.

 

Récemment encore, on s’est aperçu que le virus Ebola pouvait resurgir dans des populations humaines à la suite d’une « dormance » chez un individu apparemment « porteur sain ».

 

Et certains biologistes imaginent actuellement que des variants très modifiés (comme Omicron) pourraient apparaître soudainement dans des populations humaines à la suite d’une longue évolution dans le corps de malades immunodéprimés, une hypothèse néanmoins très spéculative…

 

La biologie de terrain des virus et de leurs réservoirs est donc fondamentale à toute politique de santé publique. Aujourd’hui, de nombreuses équipes recherchent activement les précurseurs du SARS-CoV-2, mais encore sans succès immédiat.

 

Le Covid-19, une zoonose parmi d’autres

Il est désormais essentiel que la focalisation médiatique sur le Covid-19 ne devienne pas l’arbre qui cache la forêt.

 

Depuis 1940, le nombre d’émergences de maladies infectieuses ou de pic épidémiques a augmenté considérablement, et chacun a entendu le nom de plusieurs d’entre elles, apparues ou devenues épidémiques récemment : sida, Ebola, Nipah, MERS, SARS, maladie de Lyme, Zika, virus du Nil occidental, etc.

 

La fragmentation et la conversion effroyable des milieux, avec des millions d’hectares de forêts tropicales disparaissant chaque année, nous met en contact croissant avec la faune sauvage et donc les animaux réservoirs qui sortent du bois.

  

La croissance exponentielle des centres urbains, les braconnages et trafics générés, les élevages industriels aux conditions sanitaires désastreuses et, enfin, les transports internationaux en croissance folle, représentent autant de facteurs de transferts d’agents infectieux vers les humains et d’émergence de maladies.

 

Voir la question des zoonoses émergentes uniquement comme un problème de gestion de laboratoire de recherche à Wuhan serait, on le comprend, très dangereusement réducteur.

 

Une telle focalisation nous empêcherait de prêter attention à tous les problèmes existants ou en devenir de santé environnementale. Près de nous, en Europe, qui se soucie par exemple de la maladie de Lyme, de la toxoplasmose ou de la leptospirose, alors que leur impact et leur gestion sont problématiques ? Ces agents infectieux ne se sont pas échappés de laboratoires mal gérés !

 

En 2022 comme à plus long terme, prendre en compte l’état de l’environnement doit rester une problématique majeure des politiques de santé publique."

 

À lire aussi :

 

Origine de la Covid-19 : l’hypothèse de l’accident de laboratoire doit-elle être étudiée d’un point de vue scientifique ?

 

Il y a 10 ans, un virus proche du SARS-CoV-2 circulait déjà au Cambodge

 

Les clés pour empêcher les futures pandémies

 

[Image] Vue au microscope de cellules infectées par le SARS-CoV-2. BEN STANSALL / AFP

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Pandémie de Covid-19 : le virus circulait sans doute en France dès novembre 2019 - De www.lemonde.fr - 12 février 2021, 17:43

 

→ Pandémies : la menace fantôme - De www.franceculture.fr - 9 juin 2021, 18:06

 

→ Lyme, fièvre du Nil, Ebola : comment l’érosion de la biodiversité favorise virus et bactéries - De theconversation.com - 26 octobre 2017, 13:07

 

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Des chercheurs utilisent la mouche drosophile pour comprendre les complications neurologiques liées au COVID-19

Des chercheurs utilisent la mouche drosophile pour comprendre les complications neurologiques liées au COVID-19 | EntomoNews | Scoop.it
Researchers claim to have reproduced disease mechanisms due to coronavirus disease 2019 (COVID-19) in the fruit fly, Drosophila, while also providing proof of the efficacy of one drug against these disease processes. If validated, these findings represent a new understanding of how the virus causes neurological symptoms that could help develop more effective therapies.

 

Researchers use fruit fly model to understand COVID-19-related neurological complications

By Dr. Liji Thomas, MDDec 23 2020
 
Traduction :
 

Une prépublication intéressante réalisée par des chercheurs de l'école de médecine de l'université de Washington et de l'Institut national du cancer, aux États-Unis, prétend avoir reproduit les mécanismes pathologiques dus au coronavirus 2019 (COVID-19) chez la drosophile, tout en apportant la preuve de l'efficacité d'un médicament contre ces processus pathologiques. S'ils sont validés, ces résultats représentent une nouvelle compréhension de la façon dont le virus provoque des symptômes neurologiques qui pourrait aider à développer des thérapies plus efficaces.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

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Comment fonctionne le vaccin à ARN de Pfizer ?

Comment fonctionne le vaccin à ARN de Pfizer ? | EntomoNews | Scoop.it

"Le laboratoire Pfizer a annoncé avoir mis au point un vaccins prometteur contre le coronavirus SARS-CoV-2. Sa particularité ? Il s’agit d’un vaccin à ARN. Retour sur son principe de fonctionnement."

 

Par Bruno Pitard , 26 novembre 2019, 20:32 CET Mis à jour le 11 novembre 2020, 18:05 CET

 

"... En attendant la publication des données, plusieurs éléments sont déjà connus, notamment en ce qui concerne la nature de ce candidat-vaccin. C’est d’ailleurs une autre première, puisqu’il s’agit d’un vaccin à acide nucléique, une famille de vaccins dont l’utilisation n’a encore jamais été approuvée en santé humaine.

 

En quoi consistent ces vaccins, et comment fonctionnent-ils ?

 

Les vaccins à acides nucléiques, une nouvelle approche vaccinale

Pour comprendre en quoi les vaccins à acides nucléiques diffèrent des vaccins classiques, il faut revenir sur le principe de la vaccination préventive."

(...)

 

Vers des vaccins utilisés en santé humaine ?

Les vaccins à acides nucléiques ont déjà fait l’objet de nombreuses études précliniques et cliniques contre des cibles variées, dans le domaine des maladies infectieuses et de l’oncologie. Tous ces essais ont démontré la parfaite tolérance de ce type de vaccins.

 

 

 

[Image] ADN, ARN, gènes, protéines… Quelques rappels de base sur le fonctionnement de notre génome [via] "Le génome, comment ça marche ?" - Inserm, 28.07.2017 https://www.youtube.com/watch?v=pnYNsbCWBLg

 

_____________________________________

 

AJOUT (25.01.2022)

 

"Il faut que les journalistes et politiques arrêtent de parler du vaccin “Pfizer” (USA). C’est un vaccin BioNTech-Pfizer. La technologie est 100% BioNTech (Allemagne). Pfizer n’a pas fait et ne fait pas d’ARNm. Le vaccin ARNm est une histoire Française et un succès Allemand"

 

via StevePascolo sur Twitter, 21.01.2022 :

https://twitter.com/StevePascolo/status/1484638289864933379

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

(10 scoops)

 

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Coronavirus : un anti-moustique permettrait de neutraliser le virus

Coronavirus : un anti-moustique permettrait de neutraliser le virus | EntomoNews | Scoop.it
Le ministère de la Défense britannique a appliqué un répulsif anti-insectes directement au coronavirus, mais aussi sur une peau en latex qui portait le virus. Les deux essais ont été fructueux.

 

Par Victor Goury-Laffont et AFP

 

 

"Dstl was tasked by MoD Surgeon General to examine the anti-viral activity of Mosi-guard Natural® spray against SARS-CoV-2 virus."

 

 

[Image] Viral recovery of SARS-CoV-2 England-2 isolate from test samples.

 

Where there is recorded evidence of the presence of virus it is denoted by“+”.

Where there is no evidence of virus recovery it is denoted by “-“.

Where positive recovery was achieved from the first passage in flasks further secondary passage in flasks was not performed, as indicated by “ND”.

The only test sample to show no evidence of the presence of virus was 90% Mosi-guard.OFFICIAL

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Insectes : des scientifiques alertent sur leur extinction

Insectes : des scientifiques alertent sur leur extinction | EntomoNews | Scoop.it
Alors que le monde lutte contre la pandémie de SARS-CoV-2, des scientifiques alertent sur l'extinction accélérée des insectes en cours.

 

 

[Image] Drivers (in red) and consequences (in blue) of insect extinctions. Note that drivers often act synergistically or through indirect effects (e.g., climate change favours many invasive species and the loss of habitat). All these consequences contribute to the loss of ecosystem services essential for humans (see Table 1). (For interpretation of the references to colour in this figure legend, the reader is referred to the web version of this article.)

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Apocalypse des insectes : des scientifiques avertissent que la disparition des insectes pourrait condamner l'humanité - From www.gurumed.org - 3 March, 23:56

 

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Coronavirus : un battement d’aile de chauve-souris…

Coronavirus : un battement d’aile de chauve-souris… | EntomoNews | Scoop.it
Transmise de l’animal à l’humain, l’épidémie actuelle a des causes environnementales. Un scénario-catastrophe voué à se répéter.
 
 Coronavirus : un battement d’aile de chauve-souris…Texte Cécile Cazenave

Édité par Lucile Sourdès-Cadiou

9 mars 2020 Épisode n° 4 (abonnés)

Image du coronavirus Sars-CoV-2, qui provoque le Covid-19 — Photo AP/Sipa.

 

Extrait :

 

"Fièvre hémorragique de Crimée-Congo, virus Ebola, fièvre de Lassa, coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV) et syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), Nipah, fièvre de la vallée du Rift, Zika… Toutes ces maladies ont en commun d’être transmises par des animaux aux humains. Elles figurent également toutes dans la liste « Blueprint des maladies prioritaires » établie par l’OMS en 2018, sur lesquelles l’institution internationale demande que les recherches soient concentrées. Elles présentent en effet un risque pour la santé publique « en raison de leur potentiel épidémique ». Et il n’existe pas, ou pas suffisamment, de mesures de traitement et de contrôle disponibles contre elles. « Les agents pathogènes responsables des maladies prioritaires qui figurent dans cette liste sont portés par des chauve-souris, des mammifères, des moustiques… Ils sont liés à des systèmes naturels en équilibre. Si on perturbe ces équilibres, on augmente les contacts entre humains et animaux et donc les chances de transférer rapidement des pathogènes vers les humains. La crise du coronavirus n’est pas environnementale, mais ses causes le sont », détaille Rodolphe Gozlan."

 

En mai dernier, le rapport de l’IPBES – Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, soit le Giec de la biodiversité – rappelait avec force que l’humain a déjà profondément altéré la nature : 75 % de la surface terrestre, 66 % des océans et plus de 85 % de la surface des zones humides. Le groupe international d’experts écrivait que le rythme des changements globaux survenus dans les cinquante dernières années est « inédit dans l’histoire de l’humanité ». Au rang des principales perturbations, la déforestation des forêts tropicales qui a collatéralement permis aux humains de rencontrer de nouveaux et terribles voisins. « En Amazonie, la déforestation destinée à développer les cultures de soja et l’élevage bovin est responsable de l’émergence de plusieurs agents infectieux comme la bactérie environnementale responsable de l’ulcère de Buruli, présente dans les milieux aquatiques », explique Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’IRD et à l’Inrae, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses et de la santé environnementale. Potentiellement transmise par la punaise d’eau aux hommes, la bactérie Mycobacterium ulcerans, de la même famille que celles à l’origine de la tuberculose et de la lèpre, provoque une maladie chronique de la peau et des tissus mous sous la forme d’épouvantables lésions cutanées qui peuvent aller jusqu’à l’os. Des cas d’ulcères de Buruli sont signalés depuis les années 1960. Plus d’une trentaine de pays sont touchés, dont une quinzaine en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud, qui déclarent entre 5 000 et 10 000 cas chaque année, un chiffre très probablement sous-estimé, dans des communautés rurales."

(...)

 
 

The second annual review occurred 6-7 February, 2018. Experts consider that given their potential to cause a public health emergency and the absence of efficacious drugs and/or vaccines, there is an urgent need for accelerated research and development for*:

  • Crimean-Congo haemorrhagic fever (CCHF)
  • Ebola virus disease and Marburg virus disease
  • Lassa fever
  • Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) and Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS)
  • Nipah and henipaviral diseases
  • Rift Valley fever (RVF)
  • Zika
  • Disease X
Bernadette Cassel's insight:

 

En bouleversant l’équilibre des écosystèmes, l’humain se retrouve à cohabiter avec des mammifères, oiseaux, insectes et micro-organismes potentiellement pathogènes

 

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Coronavirus : des essais "prometteurs" avec la chloroquine, un antipaludique

Coronavirus : des essais "prometteurs" avec la chloroquine, un antipaludique | EntomoNews | Scoop.it
C'est le professeur Didier Raoult qui teste la chloroquine à l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille. Celui-ci a affirmé lundi 16 mars, que son effet contre le Covid-19 était spectaculaire, avec la disparition du virus en six jours auprès des trois quarts des patients.

 

Par Marie Gingault et AFP, 17.03.2020

 

"... mardi 17 mars, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a annoncé que les essais cliniques de chloroquine menés à Marseille pour soigner les malades atteints du Covid-19, sont "prometteurs" et qu'ils "seront étendus"."

 

 

[Image] Plaquette de Nivaquine (chloroquine) Crédit : GERARD JULIEN / AFP

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Coronavirus : Teva veut donner des doses d’un antipaludique potentiellement efficace, 20.03.2020 https://www.20minutes.fr/monde/2744439-20200320-coronavirus-teva-veut-donner-doses-antipaludique-potentiellement-efficace

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"La chloroquine est un antipaludique, utilisé depuis plusieurs décennies et commercialisé notamment sous le nom de Nivaquine. Ce traitement est souvent recommandé lorsque l'on prévoit de se rendre dans une zone infestée par le parasite du paludisme, qui est transmis par les moustiques."

 

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