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"On sait fabriquer et mettre en œuvre des adhésifs puissants, durables pour assembler tous nos objets composites, petits et grands – mais si tenaces qu'ils empêchent leur dislocation, nécessaire au recyclage des différents matériaux. Les ingénieurs, à la recherche de collages détachables, se penchent sur le tarse de la coccinelle." Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2021 : Juin "L'insecte est en effet capable de grimper sur des surfaces lisses comme du verre alors qu'il est en contact avec uniquement par des soies rigides du tarse. Le tarse sécrète à cet endroit un fluide. Deux mécanismes ont été proposés : l'un met en jeu les forces d'attraction intramoléculaires (dites de Van der Waals) entre les soies des tarses et le support, l'autre se base sur la tension de surface du liquide tarsal (LT). Une équipe de chercheurs de l'université de Tokyo (Japon) et de Kiel (Allemagne) a procédé en premier lieu à la mesure l'épaisseur de la couche de LT entre les soies et une lame de verre, quantité qui indique la force de l'attraction intermoléculaire. Pour ce faire, les expérimentateurs ont déposé sur une lame de verre une couche d'alliage microparticulaire de 10 à 20 nm d'épaisseur. Ils invitèrent la coccinelle à marcher dessus, y déposant du LT, qu'ils gelèrent instantanément. Après avoir séparé ses pattes du substrat, ils mesurèrent la hauteur de l'alliage imbibé par le LT gelé. Celle-ci, indiquant la distance entre les soies tarsales et le substrat, se révéla assez petite pour permettre l'action des forces intermoléculaires. Pour conforter ce résultat, les coccinelles – toujours Coccinella septempunctata – endurèrent l'épreuve de l'arrachement. Posées sur diverses surfaces naturelles et artificielles, elles furent soumises à la traction (mesurée) d'un cheveu (collé à la cire) perpendiculairement au substrat. Les données recueillies (travail d'adhérence) se sont avérées, modèle mathématique à l'appui, correspondre avec les propriétés des forces intermoléculaires. Après avoir tranché en faveur des forces de Van der Waals une controverse de plus de 40 ans, l'équipe s'oriente vers la conception de systèmes adhésifs capables de se détacher et de se réunir à la vitesse du pas de la coccinelle." D'après principalement « Discovered: How ladybugs stick to surfaces without losing legs at takeoff », par le National Institute for Materials Science. Lu le à //phys.org/news/ Planche : a) et b) : tarses de la femelle et du mâle de Coccinella septempunctata. Types de soies tarsales : c) pointue, d) discoïde, e) lancéolée, f) spatulée. De g) à j) : leurs empreintes sur un film lisse de polystyrène. Hosoda, N., Nakamoto, M., Suga, T. et al. Evidence for intermolecular forces involved in ladybird beetle tarsal setae adhesion. Sci Rep 11, 7729 (2021). À (re)lire : Les insectes ingénieurs 2, par Alain Fraval. Insectes n° 192 (2019-1).
Researchers from the Netherlands based their prototype on the ovipositor - a long needle-like tube that protrudes from the rear of some wasps. Surgery: Tool inspired by parasitic wasp's egg-laying organ could operate on tumours and blood clots | Daily, 30.09.2020
A team of engineers at Tufts University has developed a series of 3-D printed metamaterials with unique microwave or optical properties that go beyond what is possible using conventional optical or electronic materials. The fabrication methods developed by the researchers demonstrate the potential, both present and future, of 3-D printing to expand the range of geometric designs and material composites that lead to devices with novel optical properties. In one case, the researchers drew inspiration from the compound eye of a moth to create a hemispherical device that can absorb electromagnetic signals from any direction at selected wavelengths. The research was published today in the journal Microsystems & Nanoengineering, published by Springer Nature. Researchers 3-D print metamaterials with novel optical properties. By Tufts University, 8 avr. 2019 Traduction via Deepl : "... les chercheurs se sont inspirés de l'œil composé d'un papillon de nuit pour créer un dispositif hémisphérique capable d'absorber des signaux électromagnétiques de n'importe quelle direction à des longueurs d'onde choisies. (...)" [via] Recherche animale sur Twitter, 10.04.2019 https://twitter.com/recherche_anima/status/1115999143544139778 "#Biomimétisme #impression #3D: l'#œil de #papillon de nuit a aidé au développement d'un dispositif optique hémisphérique fait de #métamatériaux à sélection de fréquences, capable de détecter les signaux #électromagnétiques dans toutes directions https://t.co/mrESnLa9hk #MEGO…"
Toute la communauté des acteurs du biomimétisme, mais aussi des curieux et ceux qui veulent découvrir comment le monde change s’est réunie à Senlis les 1er et 2 juillet dernier, sous les auspices du Ceebios, le premier centre français de développement de ce secteur de pointe. [...] Les participants à cette rencontre Biomim’Expo ont tous insisté sur un point : le biomimétisme ne cherche pas à copier la nature, mais à s’en inspirer. Inspiration. Le grand mot pour ouvrir de nouveaux secteurs de recherche et développer de nouveaux produits, de nouvelles applications. UP Magazine, 10.07.2016 [Image] L'œil de l'insecte inspire la visionique via L'Agrion de l'Oise à Biomim'Expo les 1er et 2 juillet - L'Agrion de l'Oise http://lagriondeloise.over-blog.com/2016/06/l-agrion-de-l-oise-a-biomim-expo-les-1er-et-2-juillet.html ___________________________________________________________________
ET AUSSI : • Le biomimétisme, ou comment s’inspirer de la nature plutôt que la détruire - Le Monde, 04.07.2016 http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/07/04/s-inspirer-de-la-nature-plutot-que-la-detruire_4963243_3244.html • Biomim'expo : le premier colloque sur le biomimétisme aura lieu les 1er et 2 juillet - Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer http://www.developpement-durable.gouv.fr/Biomim-expo-le-premier-colloque.html
• Biomim'expo : le 1er colloque sur le biomimétisme 1 et 2 juillet 2016 - Médiaterre http://www.mediaterre.org/actu,20160607101815,1.html
Par Marc Zaffagni, Futura-Sciences. « Des chercheurs canadiens sont parvenus à envoyer des SMS en se servant d'alcool isopropylique comme vecteur de transmission. Cette communication moléculaire est présentée comme une alternative crédible dans des cas de figure où les connexions cellulaires ou Wi-Fi sont inutilisables. Le système pourrait également être utilisé pour diffuser des traitements médicaux au niveau cellulaire. »
[Image] « Les auteurs de cette étrange technique de communication olfactive se disent inspirés par la nature, où les odeurs sont souvent des messagères. Pour les fourmis, par exemple, c'est un véritable langage »
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→ Tabletop Molecular Communication: Text Messages through Chemical Signals
« [...] Inspired by nature, one possible solution to these problems is to use chemical signals as carriers of information, which is called molecular communication. For example, chemical signals are used for inter-cellular and intra-cellular communication at micro- and nano-scales, and pheromones are used for long range communication between members of the same species such as social insects. [...] »
Quelques nouvelles sur le front des éoliennes et du biomimétisme. Renzo Piano a conceptualisé une éolienne plus efficace inspirée des libellules...
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Par rapport aux éoliennes traditionnelles, l’éolienne Dragonfly Invisible est capable de résister à des vents plus forts, et de fonctionner sous des vents de faible intensité. La technique réside dans la conception slim-line (ligne mince) des pales, qui est inspirée des ailes de libellule et de leur agilité face à des vents violents.
[...]
Une équipe internationale s'inspire de ces clignotants ailés pour améliorer l'efficacité des DEL. [...] Ce n'est pas tant la production de lumière par la luciole qui a intéressé les chercheurs - ce phénomène photochimique est relativement bien compris - que la manière dont la paroi translucide de son abdomen réussit à transférer vers l'extérieur l'essentiel de cette lumière. Une DEL fait face au même défi: son matériau de support, qui présente un taux de réfraction élevé, réfléchit vers l'intérieur une importante proportion de la lumière émise, entraînant l'échauffement de la diode. Les chercheurs ont supposé que des millions d'années de patiente évolution auraient permis à la luciole de résoudre ce problème technique. Ils ont percé son secret : la paroi de son abdomen - la cuticule - est recouverte d'infimes écailles. Les facettes formées par leur rencontre diffractent la lumière en limitant au minimum la réflexion interne, et par conséquent la perte de luminosité. [...]
Voir la vie comme une mouche, c'est possible. Il suffit de marier habilement des composants électroniques miniaturisés et des matériaux souples pour fabriquer une caméra reproduisant fidèlement l'oeil à facettes d'un insecte et sa vision périphérique. C'est ce qu'a réussi à faire pour la première fois une équipe pluridisciplinaire avec un prototype de caméra numérique d'environ 1,5 cm de diamètre, présenté mercredi dans la revue britannique Nature.. Pour imiter un oeil d'insecte, les chercheurs ont commencé par fabriquer à plat un réseau de lentilles microscopiques et élastiques, similaires aux lentilles de contact. Puis ils y ont fixé des lignes de détecteurs électroniques, avant de gonfler le tout comme un ballon pour lui donner une forme de demi-sphère. Résultat: une mini caméra dotée d'environ 180 facettes opérationnelles, soit près du double de certaines fourmis.
C'est "sensiblement moins que les libellules (environ 28.000 pour l'Anax junius) ou la mante religieuse (environ 15.000 pour la Stagmatoptera biocellata) mais cela offre un angle de vue comparable", entre 140 et 180 degrés, assurent les chercheurs.
___________________________________________________________________ • L'étude publiée dans Nature : Digital cameras with designs inspired by the arthropod eye
« [...] Our imaging results and quantitative ray-tracing-based simulations illustrate key features of operation. These general strategies seem to be applicable to other compound eye devices, such as those inspired by moths and lacewings (refracting superposition eyes), lobster and shrimp (reflecting superposition eyes), and houseflies (neural superposition eyes). »
• L'article de Nature sur cette étude : Digital camera gives a bug's-eye view
[Solenopsis fugax, Hymenoptera, Formicidae / Hylastes nigrinus, Coleoptera, Curculionidae]
Actualités du BTP Les feuilles de verre les plus utilisées actuellement sur le marché reflètent environ 4 à 8% de la lumière ; cela est dû à la nette transition entre des matières disposant d’index de réfraction très différents, à savoir le verre et l’air. Il en résulte un reflet indésirable qui interfère avec la vue de l’homme et obstrue la visibilité. Le verre anti-reflet avancé développé par Rolith et AGC s’inspire de la nature et plus particulièrement des yeux des mouches : le verre est composé d’un réseau de nanostructures imitant les yeux de l’insecte. (...)
La nature l'a prouvé à de nombreuses reprises, elle propose déjà une grande partie des solutions et avancées technologiques de demain, l'évolution naturelle des espèces ayant oeuvré comme un véritable laboratoire scientifique. Conscients de cela, une équipe de scientifiques sud-coréens étudie actuellement les lucioles afin d'améliorer la lumière de nos LED. → Firefly Effect Puts the Glow in New LED Bulb Tech http://www.technewsdaily.com/15229-firefly-effect-puts-the-glow-in-new-led-bulb-tech.html
Via Ecologie Animale "Le secret des couleurs et textures des ailes de papillons est levé" http://sco.lt/8Hn6vZ
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Adhesion of Individual Attachment Setae of the Spider Cupiennius salei to Substrates With Different Roughness and Surface Energy Front. Mech. Eng., 11 June 2021 Bastian Poerschke, Stanislav N. Gorb and Clemens F. Schaber Functional Morphology and Biomechanics, Zoological Institute, Kiel University, Kiel, Germany [via] Recherche animale sur Twitter, 21.06.2021 https://twitter.com/recherche_anima/status/1406684539116793859
Les yeux de nombreux insectes, dont la mouche de vinaigre, sont recouverts d’une couche mince et transparente, constituée de minuscules protubérances aux propriétés antireflets et antiadhésives. Un article à lire dans la revue Nature révèle les secrets de fabrication de ce nano-revêtement. Les auteurs, issus des Université de Genève (UNIGE) et de Lausanne (UNIL) ainsi que de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), montrent qu’il n’est formé que de deux ingrédients: une protéine appelée «rétinine» (Retinin, en anglais) et de la cire cornéenne. Ces deux composés génèrent automatiquement le réseau régulier de protubérances en jouant les rôles respectifs d’activateur et d’inhibiteur d’un processus de morphogenèse qui a été modélisé dans les années cinquante par le mathématicien Alan Turing. L’équipe pluridisciplinaire a même réussi à reproduire artificiellement le phénomène en mélangeant de la rétinine et de la cire sur différents types de surface. Très bon marché et basé sur des matériaux biodégradables, le procédé a permis d’obtenir des nano-revêtements ayant une morphologie semblable à celle des insectes et présentant des fonctionnalités antiadhésives ou antireflets qui pourraient avoir de nombreuses applications dans des domaines aussi divers que les lentilles de contact, les implants médicaux ou encore les textiles. Communiqués de presse -UNIGE, 16.09.2020 [Image] Agrandissements successifs d’un œil de mouche. Celui-ci est formé de nombreuses facettes, elles-mêmes recouvertes d’une fine couche composée de protubérances de quelques dizaines de nanomètres de haut. 1 micromètre (μm) = 1000 nanomètres (nm). Crédit : UNIGE/Vladimir Katanaev
"Description de la structure anatomiques de l'ovipositeur chez les insectes - par Pascal Rousse, entomologiste spécialiste des Hyménoptères parasitoïdes" Par Pascal Rousse, 25.04.2017 Curieusement, certains ovipositeurs ont des formes particulièrement sinueuses (Photo ci-dessus). On s’est longtemps interrogé sur l’utilité d’une semblable géométrie, a priori plus gênante qu’autre chose lorsqu’il s’agit de perforer un substrat. Il est de tout de même plus facile de perforer le sol avec une aiguille qu’avec un ressort… Puis on a réalisé que le mouvement relatif des valves d’un ovipositeur sinueux a ceci d’intéressant qu’il en modifie l’orientation verticale. Ainsi, en jouant sur le frottement des deux valves, la femelle en guide l’extrémité. Vous saisissez l’utilité du dispositif lorsqu’il s’agit d’atteindre un hôte enfoui dans une galerie non rectiligne ? La recherche médicale s’est d’ailleurs empressée de récupérer cette petite merveille naturelle pour faire naviguer les instruments de microchirurgie à l’intérieur des vaisseaux sanguins. - Quicke, D.L.J. (2015) : The Braconid and Ichneumonid parasitoid wasps : biology, systematics, evolution and ecology. John Wiley & Sons, Chichester, UK, 681p (Lien)
[Image] Habitus de Pristomerus hansoni – Rousse, Villemant & Seyrig. Notez la grande taille de l’ovipositeur et surtout la forme très sinueuse de son extrémité (Source : photo – Rousse / Iziko SA Museums)
Qu’y a-t-il de commun entre un scarabée [sic] du désert de Namib, un cactus et une plante carnivore ? Des chercheurs de l’université de Harvard aux États-Unis ! En effet, ceux-ci ont marié les qualités de ces trois êtres si différents dans un nouveau matériau capable de collecter la vapeur d’eau de l’atmosphère avec une efficacité jamais atteinte jusque-là. Une invention qui pourrait servir aux populations fragiles des pays désertiques mais également à des applications industrielles comme la désalinisation de l’eau de mer, les systèmes de déshumidification ou de climatisation, la distillation fractionnée, etc. Un collecteur d’eau bio-inspiré Le Ténébrion du désert (Onymacris unguicularis), scarabée [sic] qu’on trouve dans le désert du Namib, est déjà connu des ingénieurs en matériaux, qui cherchent à imiter la structure de sa carapace : érigée de centaines de petites bosselures, celle-ci capte et condense la vapeur d’eau pour fournir à son propriétaire les quelques gouttes de rosée qui lui permettent de survivre. L’ingéniosité des cactus n’a pas non plus échappé aux scientifiques qui savent que leurs épines, armes redoutables contre les prédateurs, servent également à capter des gouttelettes d’eau, et à les rassembler et convoyer vers la plante, parfois même en défiant la pesanteur, grâce à leur texture et à leur forme asymétrique qui s’élargit vers la plante.... [L'étude] Condensation on slippery asymmetric bumps : Nature : 24.02.2016 http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature16956.html
Par Laetitia Theunis. Demain, la Terre. « Le biomimétisme ouvre la voie à une nouvelle révolution industrielle. Il s’agit de s’inspirer du vivant et de tirer parti des solutions inventées par la nature. Au menu: innovations et économies d’énergie ainsi que de ressources.»
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« ... à Harvard, les crevettes sont devenues les muses des concepteurs de plastiques biodégradables. Outre la chitine, leur carapace contient du chitosan. Ce polysaccharide mêlé à une protéine de soie produit un matériau doté de capacités mécaniques similaires à celles du plastique. La ressemblance est telle que le matériau bioinspiré pourrait remplacer le plastique d’origine pétrochimique dans de nombreuses applications industrielles. Outre une empreinte écologique moindre liée à l’utilisation de déchets de carapaces de crevettes, il est totalement biodégradable. « Ce matériau bioinspiré ne résoudra pas tous les problèmes, mais c’est une étape pour arrêter de polluer les océans et la vie marine », indique l’auteur de cette étude. Sachant que la production mondiale de plastiques s’est élevée à 299 millions de tonnes en 2013, dont 39,6 % en emballages, l’inspiration est d’autant plus séduisante. »
Insect-inspired super rubber moves toward practical uses in medicine
The remarkable, rubber-like protein that enables dragonflies, grasshoppers and other insects to flap their wings, jump and chirp has major potential uses in medicine, scientists conclude in an article in the journal ACS Macro Letters. It evaluates the latest advances toward using a protein called resilin in nanosprings, biorubbers, biosensors and other applications.
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ACS Macro Letters "Resilin-Based Materials for Biomedical Applications"
When scientists look for keys to unlock problems such as quantum teleportation or faster internet speeds, answers can sometimes be found in the natural world.Controlling light at the nanoscale is necessary…...
L’équipe dirigée par le Dr. Rober Wood a réussi à recréer des similitudes avec le vol d’une vraie mouche. Le temps au démarrage est infime grâce à l’utilisation de matériaux piézoélectriques. L’objectif principal de leurs travaux était de comprendre les mécanismes de vol des insectes. Maintenant que le robot est prêt, ils pensent déjà à une future version sans fil.
Une équipe internationale de chercheurs travaillent actuellement sur un système anti-collision pour les véhicules, basées sur les caractéristiques de la vision du criquet. Mis à jour le 28 décembre 2018 à 18:06 par La rédaction Et si le criquet permettait d'empêcher les accidents de voiture et par là même de sauver des milliers de vie chaque année ? Si l'idée peut étonner, c'est précisément ce qu'affirment des chercheurs de l’université anglaise de Lincoln, en collaboration avec celle d’Hambourg, en Allemagne et de Tsinghua à Pékin, en Chine. En effet, ceux-ci se sont inspirés de l’appareil visuel de l'insecte, pour mettre au point une technologie anti-collision pour voitures. Comme beaucoup d’insectes, le criquet est doté d’un système d’alerte anticipé qui lui permet d’éviter les heurts lors de voyages à grande vitesse au cœur d’un essaim. Les scientifiques ont ainsi cherché à mettre en évidence les caractéristiques de cette fonction d’alarme afin de mettre en place un modèle de capteurs. Au final, l’équipe est parvenue à identifier un ensemble de signaux électriques et chimiques transmis au cerveau et à les retranscrire dans un système informatique. Le dispositif innovateur, n’a rien en commun avec les radars ou détecteurs infrarouges actuels. Récemment installé sur un robot, il permet d’explorer différents chemins et d’interagir avec les objets rencontrés en les identifiant préalablement et en les évitant. "La vision joue un rôle essentiel dans l'interaction pour la plupart des espèces animales et possède de remarquables capacités de traitement de l'image" explique au Dailymail Shigang Yue de l’Université de Lincoln. Contrer les erreurs humaines Il poursuit : "Par exemple, les insectes peuvent répondre à l'approche de prédateurs à une vitesse remarquable". Cette recherche représente un véritable pas en avant dans la modélisation informatique de systèmes biologiques tels que la vision et d'autres fonctions sensorielles. Les chercheurs espèrent que le dispositif pourra être sous peu utilisé dans l’industrie automobile. "Il pourrait permettre aux véhicules de comprendre ce qui se passe sur la route et prendre des mesures plus rapides", indique encore le chercheur. "Ces travaux offrent des indications importantes sur la façon dont nous pouvons développer un système pour la voiture, ce qui pourrait améliorer les performances à un niveau tel que l'on pourrait contrer l'erreur humaine".
------- NDÉ Pour en savoir plus (en anglais) → How locusts could save countless lives: Scientists adopt the insects' early warning system to create collision sensors for cars | Daily Mail Online, 04.03.2013 https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2287816/How-locusts-save-countless-lives-Scientists-adopt-insects-early-warning-create-collision-sensors-cars.html How 'locust vision' could stop car crashes: Scientists reveal collision sensors based on the insect's early warning system By Emma Innes Published: 12:54 GMT, 4 March 2013 | Updated: 13:22 GMT, 4 March 2013 Scientists have created a revolutionary technology that could save countless lives by preventing car crashes, and it is inspired by locusts. The insects have an early warning system which helps them avoid colliding with each other when flying in swarms at high speed. Researchers have adopted key features of the locusts’ system to develop a computer system which could become a blueprint for highly-accurate collision sensors in cars. Scientists at the University of Lincoln created a collision sensor for cars (pictured) after being inspired by locusts' anti-collision systems Professor Shigang Yue and Dr Claire Rind of the University of Lincoln were inspired by the unique way locusts process electrical and chemical signals in their brain. Professor Yue said: ‘We created a system inspired by the locusts' motion sensitive interneuron - the lobula giant movement detector. ‘It was used in a robot to enable it to explore paths or interact with objects, effectively using visual input only. ‘Vision plays a critical role in the interaction of most animal species and even relatively low-order animals have remarkable visual processing capabilities. ‘For example, insects can respond to approaching predators with remarkable speed. Scientists were inspired to create the sensor (pictured) by the unique way locusts process electrical and chemical signals in their brain ‘This research demonstrates that modelling biologically plausible, artificial visual neural systems can provide new solutions for computer vision in dynamic environments. ‘It could be used to enable vehicles to understand what is happening on the road ahead and take swifter action.’ Dr Rind added: ‘Developing robot neural network programmes, based on the locust brain, has allowed us to create a programme allowing a mobile robot to detect approaching objects and avoid them. HOW DOES THE NEW SYSTEM WORK? The scientists created a computer system inspired by the locusts' motion sensitive interneuron - the lobula giant movement detector. The research showed that modelling biologically plausible, artificial visual neural systems can provide new solutions for computer vision in dynamic environments. It was tested in a robot to allow it to explore paths and interact with objects - it is different to previous technology as it avoids using radar or infrared detectors. It could now be applied to vehicles to allow them to understand what is happening on the road ahead. ‘It's not the conventional approach as it avoids using a radar or infrared detectors, which require very heavy-duty computer processing. ‘Instead, it is modelled on the locust's eyes and neurones as the basis of a collision avoidance system. ‘We want to apply this work to collision avoidance systems in vehicles, a major challenge for the automotive industry. ‘This research offers us important insights into how we can develop a system for the car which could improve performance to such a level that we could take out the element of human error.’ The research was carried out as part of a collaborative project with the University of Hamburg and China's Tsinhua University and Xi'an Jiaotong University.The system is modelled on the locust's eyes and neurones
En s'inspirant du clignotement lumineux des lucioles la nuit, des scientifiques ont modifié en laboratoire une diode électro- luminescente (LED) et ont vu l'efficacité de cette dernière augmenter sensiblement, de plus de 50%. Des chercheurs belges, français et canadiens ont étudié la structure interne des lucioles femelles, et plus précisément, les organes bioluminescents situés dans leur abdomen, qui ont pour fonction d'émettre ponctuellement une lumière verte (ou parfois jaune), assez puissante pour attirer les mâles. Les scientifiques ont identifié un motif inattendu aux bords irréguliers permettant d'améliorer la "lanterne abdominale" des lucioles. Ils ont ensuite appliqué ces nouvelles connaissances aux LEDs pour créer une surcouche artificielle imitant la structure naturelle. ...
La science a toujours puisé son inspiration dans la nature : prenez l’art du vol par exemple. Eh bien, Onymacris unguicularis, une espèce de coléoptère vivant dans les dunes du désert de Namibie et connue pour sa capacité à obtenir de l’eau à partir de l’humidité du brouillard qui se condense sur son corps, s’est avéré être une source d’inspiration pour Deckard Sorensen, le co-fondateur de NBD Nano. Onymacris unguicularis peut en effet vivre dans une zone qui ne reçoit que 13 mm de pluie par an, et il survit en collectant l’humidité du brouillard, apporté par la brise du matin de la mer vers le désert. Les coléoptères se positionnent sur les crêtes des dunes, lèvent l’abdomen dans le sens du vent et baisse la tête vers le bas. Dans cette position, ils attendent que le brouillard se condense sur les rebords et à travers la rainure centrale via la bouche. L’humidité ainsi obtenue peut représenter jusqu’à 40 % du poids corporel. [Étude] Fog-basking behaviour and water collection efficiency in Namib Desert Darkling beetles | Frontiers in Zoology (Full Text), 16.07.2010 http://frontiersinzoology.biomedcentral.com/articles/10.1186/1742-9994-7-23 [Image] Elytra structures. A) Onymacris unguicularis, B) Onymacris laeviceps, C) Stenocara gracilipes, and D) Physasterna cribripes. A1-D1) Extended Depth Focus images of examples of the experimental animals obtained with a dissection microscope. Scale bar = 5 mm. A2-D2) Scanning Electron Microscope images of the apex of the elytra. Scale bar = 1 mm.
[...] Chez la mouche, les 55 neurones à grand champs, tous sensibles au mouvement, de la lobula plate constituent un corpus de données neuro-anatomiques et électro-physiologiques exceptionnel, qui n’a d’équivalent chez aucun autre animal, vertébrés et invertébrés compris. Nos études actuelles se terminent toujours par la simulation puis par la réalisation de robots mobiles, qui mettent en œuvre les principes mêmes de guidage visuomoteur que nous pensons avoir compris chez l’animal. C’est cette démarche (« reconstruire pour mieux comprendre ») que nous avons inaugurée dès 1985, lançant ainsi ce domaine nouveau que l’on appelle aujourd’hui la Biorobotique. Nos robots mobiles dotés de vision inspirés des insectes et de leurs circuits neurosensoriels sont avant tout - contrairement aux robots des laboratoires de robotique traditionnelle - des "robots de compréhension".
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