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Les champignons entomopathogènes dans le biocontrôle des moustiques : des progrès récents

Les champignons entomopathogènes dans le biocontrôle des moustiques : des progrès récents | EntomoNews | Scoop.it
Recent Advancements in Pathogenic Mechanisms, Applications and Strategies for Entomopathogenic Fungi in Mosquito Biocontrol

 

by Yujie Qin
Journal of Fungi

Published: 13 July 2023

 

[Image] Two invasion pathways of EPF in mosquitoes: cuticle and digestive tract routes. EPF infect mosquito adults, eggs, and pupae through contact with the cuticle. Larvae can be infected through both the cuticle and digestive tract routes. Fungal conidia attach to the cuticle and germinate to form germ tubes, which either penetrate the cuticle directly or develop appressoria at the end of the germ tubes to penetrate the cuticle. Once the cuticle is breached, hyphal bodies rapidly developed in the hemolymph of adult. In eggs, the growth of hyphal bodies inside can cause incomplete embryogenesis or spontaneous premature eclosion. Toxic metabolites can disrupt the balance of microorganisms in the midgut and accelerate mosquito mortality. In pupae, cuticle infection can lead to death or accelerated molting. In larvae, similar to adults, conidia can infect through the cuticle and enter the hemolymph. Additionally, conidia can be ingested and grow within the digestive tract. The fungus can penetrate the peritrophic membrane of the midgut to enter the hemolymph.

 

-------

NDÉ

Traduction

 

Les maladies fongiques sont très répandues parmi les insectes et jouent un rôle crucial dans la régulation naturelle des populations d'insectes. Les moustiques, connus comme vecteurs de nombreuses maladies infectieuses, constituent une menace importante pour la santé humaine.

 

Les champignons entomopathogènes (EPF, pour Entomopathogenic fungi) sont apparus comme des agents alternatifs très prometteurs aux insecticides chimiques pour lutter contre les moustiques à tous les stades de leur cycle de vie, en raison de leur voie d'infection unique par contact direct avec la cuticule de l'insecte.

 

Ces dernières années, des progrès significatifs ont été réalisés dans la compréhension des voies d'infection et des mécanismes pathogènes des EPF contre les moustiques. Diverses stratégies impliquant l'utilisation de l'EPF seul ou en combinaison avec d'autres approches ont été employées pour cibler les moustiques à différents stades de développement. En outre, l'application des technologies génétiques aux champignons a ouvert de nouvelles voies pour améliorer l'efficacité anti-moustique des EPF.

 

Cette étude présente un résumé complet des avancées récentes dans notre compréhension des mécanismes pathogènes des EPF, de leurs applications dans la gestion des moustiques, de la combinaison des EPF avec d'autres approches et de l'utilisation des technologies transgéniques. Les problèmes de biosécurité associés à leur utilisation et aux approches correspondantes sont également abordés.

 

Les progrès récents suggèrent que les EPF ont le potentiel de servir d'outil biologique futur pour contrôler les moustiques vecteurs.

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire

 

 

 

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Repérée pour la première fois en France en 2017, la punaise réticulée du chêne étend depuis son aire de distribution. Ses dégâts menacent les chênes européens

Repérée pour la première fois en France en 2017, la punaise réticulée du chêne étend depuis son aire de distribution. Ses dégâts menacent les chênes européens | EntomoNews | Scoop.it

La liste des espèces d’insectes herbivores associées au chêne était déjà longue ; elle s’est récemment allongée. La nouvelle venue est une petite punaise de la famille des Tingidae. Son nom : Corythucha arcuata, plus communément appelée la punaise réticulée du chêne, ou le tigre du chêne.

 

Quel est ce « tigre » dans mon chêne ? 

par Bastien Castagneyrol et Alex Stemmelen
The Conversation, 27 mai 2021

 

 

"Est-ce une bonne nouvelle pour la biodiversité ? Pas vraiment, la nouvelle venue ayant tout pour devenir une espèce exotique envahissante. Mais que sait-on exactement de cet insecte et des dégâts qu’elle cause ?

 

Un minuscule insecte à collerette

Son « apparition » n’a pas fait beaucoup de bruit, en 2017, quand pour la première fois la présence d’une espèce d’insecte herbivore exotique a été documentée sur un chêne dans la région de Toulouse. Il s’agissait de notre punaise réticulée du chêne, (Corythucha arcuata). Aujourd’hui, son aire de distribution s’étend en France.

 

 

Corythucha arcuata est une petite punaise de 3-4 mm de long, reconnaissable à sa collerette qui rappelle la fraise qu’arbore Elisabeth I dans le portrait de l’Armada.

 

L’insecte lui-même passe souvent inaperçu. Ces dégâts, eux, attirent immédiatement l’œil ! les feuilles attaquées virent au jaune, parfois dès le mois de juillet. La décoloration peut être spectaculaire, surtout quand l’espèce végétale hôte – celle sur laquelle l’insecte peut s’alimenter – se trouve à proximité d’une espèce non hôte et donc pas attaquée.

 

Les décolorations provoquées s’expliquent par le mode d’alimentation des nymphes et des adultes. Corythucha arcuata est un insecte qu’on qualifie de « piqueur-suceur » : ses pièces buccales consistent en un stylet servant à percer le contenu des cellules des feuilles avant de l’aspirer le contenu.

Une espèce exotique envahissante

En Europe, C. arcuata est une espèce exotique : elle a été introduite accidentellement en Italie, en 2000, depuis l’Amérique du Nord. Son aire de distribution s’est ensuite étendue à la Turquie, l’Europe de l’Est, les Balkans. En 2017, elle était signalée, on l’a vu plus haut, dans la région de Toulouse ; en 2018, à Bordeaux. Il s’agit d’une espèce envahissante, aux effets préoccupants.

 

Comme son nom l’indique, la punaise réticulée du chêne s’attaque essentiellement aux chênes, même si elle a été signalée sur d’autres espèces d’arbres (châtaigner, érable, noisetier) ou de buissons (ronce).

 

Parmi les chênes, ce sont les chênes européens qui sont les plus touchés – notamment le chêne pédonculé (Quercus robur), le chêne sessile (Q. petraea) et le chêne chevelu (Q. cerris).

En Europe, les chênes nord-américains – comme le chêne rouge (Q. rubra) ou le chêne des marais (Q. palustris) – ne semblent pas être attaqués, ou très exceptionnellement.

Les capacités photosynthétiques attaquées

Dans son aire native, C. arcuata ne cause pas de dégâts majeurs sur les arbres, de sorte que l’on connaît encore très peu de choses sur sa biologie. C’est un problème récurrent avec les invasions biologiques : souvent, on ne commence à s’intéresser à une espèce que quand elle pose déjà des problèmes.

 

Des travaux sont en cours dans plusieurs laboratoires de recherche en Europe pour en apprendre plus. Voilà ce que l’on sait, et ce que l’on suspecte aujourd’hui.

 

Les décolorations causées par l’alimentation des nymphes et des adultes peuvent réduire de près de 60 % les capacités photosynthétiques des feuilles attaquées. Or, la photosynthèse est le point d’entrée de l’énergie et du carbone dans l’arbre, ce qui lui permet d’assurer sa croissance, son entretien, et sa défense contre les stress et les agressions.

 

Bien que la majeure partie de la croissance des chênes s’effectue au printemps – avant que les décolorations ne soient trop importantes –, il serait surprenant que des décolorations massives n’aient pas de conséquences sur la croissance des chênes, surtout si les attaques de C. arcuata sont concomitantes d’autres stress comme la sécheresse.

Une régulation sporadique

Une des clés du succès des insectes ravageurs exotiques, c’est qu’ils voyagent souvent seuls, sans leurs ennemis naturels. Dans leur aire d’introduction, seuls les prédateurs et parasites généralistes peuvent réduire les niveaux de population des ravageurs exotiques.

 

Des observations confirment que plusieurs espèces de coccinelles, de chrysopes ou encore d’araignées peuvent s’alimenter sur la punaise réticulée du chêne, mais seulement de manière sporadique.

 

Actuellement, C. arcuata est essentiellement présente dans le sud de l’Europe. On pourrait soupçonner que son expansion vers le nord serait limitée par le froid.

 

Des travaux récents ont malheureusement montré que ce n’est pas le cas : les nymphes et les adultes qui passent l’hiver dans la mousse au pied des arbres ou les anfractuosités de l’écorce résistent à plusieurs jours de gel consécutif.

 

Pour attirer davantage l’attention et lancer l’alerte, ajoutons un dernier élément : comme son cousin le tigre du platane (Corythucha ciliata), C. arcuata pique occasionnellement l’homme. Rien d’insoutenable, mais c’est désagréable."

(...)

 

"Une étude récente suggère que les champignons entomopathogènes (parasites des insectes) du genre Beauveria infectent et tuent C. arcuata mais leur potentiel de biocontrôle dans des conditions naturelles doit encore être étudié."

(...)

 

 

[Image] Punaise réticulée adulte (Corythucha arcuata) sur feuille de chêne (Crédit : Joseph Berger)

 

via Forêts - Punaise réticulée ou tigre du chêne
http://ephytia.inra.fr/fr/C/25327/Forets-Punaise-reticulee-ou-tigre-du-chene

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

 → La punaise réticulée ou le tigre du chêne - Découverte d'un nouvel insecte identifié sur chêne dans la région de Toulouse : Corythucha arcuata | Alim'agri - De agriculture.gouv.fr - 21 septembre 2017, 00:18
 
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Yartsa gumbu : vers la pénurie : trop de récolte et trop de réchauffement menacent le viagra de l’Himalaya

Yartsa gumbu : vers la pénurie : trop de récolte et trop de réchauffement menacent le viagra de l’Himalaya | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Octobre


"La ressource s’amenuise, le prix grimpe. La faute à la surexploitation et au réchauffement de la Planète : le prix continuera donc à grimper. D’ores et déjà, il faut compter 3 fois le prix de l’or, au poids, sur les marchés de Pékin. Il faut dire que ça soigne tout, du cancer à l’impuissance.


Un yartsa gumbu valable se présente comme un bâtonnet de 5 à 10 cm composé d’une chenille morte (Thitarodes sp., Lép. Hépialidé) prolongée par la fructification d’un champignon (Ophiocordyceps sinensis, Ophiocordycipitacée). On le déterre sur les hauts-plateaux himalayens, au-dessus de 3 200 m. Parasitée, la chenille souterraine et rhizophage, sans doute manipulée, se rapproche de la surface d’où le champignon pointe. Il suffit de creuser un peu pour dégager sans le briser le précieux bâtonnet.


Trois chercheurs californiens ont analysé les facteurs responsables de la raréfaction du yartsa gumbu, au moyen d’enquêtes auprès des récolteurs, des collecteurs et des marchands (une cinquantaine de données), par une revue de toutes les publications scientifiques et en interviewant quelque 800 personnes dans 4 pays : Népal, Bhoutan, Inde et Chine. Ils ont pu ainsi dessiner une carte de répartition, complétée des données géographiques et climatiques, montrant que le yartsa gumbu prospère à proximité des terrains à permafrost.


Leur modèle mathématique désigne le climat, qui évolue vers des hivers moins froids, comme coresponsable de la raréfaction des chenilles-champignons. Les habitants récolteurs, du fait de plusieurs facteurs anthropiques, d’échelles différentes, risquent d’être peu à peu privés d’une ressource complémentaire importante. Quant aux malades et autres impuissants, ils ne manquent pas d’autres remèdes aussi traditionnels que magiques."


Article source (gratuit, en anglais)

The demise of caterpillar fungus in the Himalayan region due to climate change and overharvesting | PNAS, 22.10.2018 http://www.pnas.org/content/early/2018/10/16/1811591115

 

Photo : une petite poignée de yartsa gumbu

 

À (re)lire : Une ressource médicale himalayenne extraordinaire, par Michèle van Panhuys-Sigler. Insectes n° 171 (2013-4) 

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La course au « Viagra de l’Himalaya » a commencé au Népal

La course au « Viagra de l’Himalaya » a commencé au Népal | EntomoNews | Scoop.it
Dans les villages d'altitude, jeunes et vieux font la cueillette (risquée) du yarsagumba. Cet hybride entre la plante et l'insecte aurait de nombreuses vertus médicinales et s'y vend à prix d'or.


Par Sanjib Chaudhary, traduit par Marie Andre. Rue89, 06.06.2015


« Les écoles resteront fermées pendant encore une vingtaine de jours – ce qui n’est pas nouveau pour la région. Pendant un mois, tout le monde va récolter l’« or » des vastes étendues. Les enfants ont une meilleure vue que les adultes et trouvent plus facilement le yarsagumba, une chenille dont le corps est recouvert d’un champignon qu’il n’est pas facile de repérer dans l’herbe des prairies.

Bien que le comité de développement n’autorise pas le travail des enfants de moins de 14 ans, certains qui n’ont pas plus de 7 ans risquent leur vie pour trouver les chenilles convoitées.
Qu’est-ce que le yarsagumba ?

Le yarsagumba est unique, à la fois plante et insecte, et doué de propriétés médicinales dont celle de favoriser la libido. Le mot tibétain se traduit par plante d’été insecte d’hiver.

On le trouve dans les prairies au-dessus de 3 500 m :

    « Il se forme quand les spores d’un champignon parasite (Ophiocordyceps sinensis) infectent, tuent et momifient une larve qui se trouve dans le sol. Le champignon traverse alors la tête de la chenille et sort du sol. »

Cet hybride fongique est réputé soigner l’asthme, le cancer et l’impuissance. Ses propriétés énergisantes et stimulantes et ses effets aphrodisiaques lui valent ainsi le nom de "Viagra de l’Himalaya". »   

                       

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La bourse Wladimir-A.-Smirnoff est décernée à deux étudiantes

La bourse Wladimir-A.-Smirnoff est décernée à deux étudiantes | EntomoNews | Scoop.it

[...]

 

Elles recevront 5 000 $ chacune pour soutenir leurs travaux de recherche en lutte biologique contre les ravageurs forestiers.

 

Madame Srei est étudiante au doctorat et est dirigée par le Dr Claude Guertin de l'INRS-IAF et codirigée par le Dr Robert Lavallée du SCF. Son projet de recherche porte sur l'autocontamination et l'autodissémination des champignons entomopathogènes chez les populations de dendroctones.

 

Madame Durand est étudiante au doctorat et est dirigée par le Dr Claude Guertin et codirigée par le Dr Éric Déziel, tous deux de l'INRS-IAF. Son projet de recherche porte sur la caractérisation et sur la biodiversité des bactéries et des champignons du microbiote chez le dendroctone du mélèze et son impact sur la lutte biologique.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Dendroctone du mélèze

http://aimfc.rncan.gc.ca/insectes/fiche/2820

 

→ Le Centre INRS–Institut Armand-Frappier

http://www.iaf.inrs.ca/iaf/recherche/axes-et-thematiques/biotechnologies-environnementales

 

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La crise du champignon chenille

La crise du champignon chenille | EntomoNews | Scoop.it
Produit réputé en médecine traditionnelle, le cordyceps est exploité à outrance au Tibet et dans certaines régions de Chine. Avec de graves conséquences écologiques et sociales.
[...] Ophiocordyceps sinensis, appelé aussi champignon chenille, germe dans la larve de la chenille, momifie l’insecte et se nourrit de son corps. Une fois contaminée, la larve s’enterre à 2 ou 3 centimètres de la surface du sol et meurt, mais le champignon continue à pousser. Entre la fin du printemps et le début de l’été, une tige rougeâtre, longue de 2 à 5 centimètres, se développe à partir de la tête de l’insecte.

 

→ Qu'est ce que le Cordyceps ? http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vtfii_DC9ss

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Ophiocordyceps superficialis, un parasite d'insecte | Forum MycoDB

Ophiocordyceps superficialis, un parasite d'insecte | Forum MycoDB | EntomoNews | Scoop.it

Une espèce de cordyceps encore inconnue en France a été récoltée sur une larve de staphylin, près de Saint-Flour (15). Les spores de ce champignon germent à l'intérieur du coléoptère et se nourrissent de ses tissus jusqu'à le momifier.

 

Vu dans "L'actu en bref" de la Salamandre n°208 février mars 2012 http://www.salamandre.net/

 

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Un médicament anticancéreux dérivé d'un champignon de l'Himalaya réussit son premier essai clinique

Un médicament anticancéreux dérivé d'un champignon de l'Himalaya réussit son premier essai clinique | EntomoNews | Scoop.it
... L’ingrédient actif du NUC-7738 s’appelle la cordycépine, qui a été découverte pour la première fois dans l’espèce de champignon parasite Ophiocordyceps sinensis (également connu sous le nom de champignon chenille car il tue et momifie les larves de papillons de nuit), utilisé comme remède à base de plantes dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles.

 

Guru Med, 12.10.2021

 

 

Image d’entête : des champignons Ophiocordyceps sinensis se développant à partir de chenilles. (Université d’Oxford)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

 

 

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Deux nouvelles espèces de champignons qui transforment des mouches en zombis

Deux nouvelles espèces de champignons qui transforment des mouches en zombis | EntomoNews | Scoop.it
Il existe de nombreux types de champignons qui infiltrent les insectes afin de se reproduire, mais la plupart d'entre eux tuent leur hôte et libèrent ensuite des spores. Nous avons, par exemple, pour celui le plus décrit sur GuruMeditation, le champignon Cordyceps qui manipulent l’esprit des fourmis afin de se propager le plus efficacement possible. Récemment, deux nouvelles espèces de champignons ont été découvertes au Danemark et elles consomment leur hôte de l'intérieur...

 

Par Guru Med 17 Déc 2020

 

 

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Visualisation du parasite Dicrocoelium dendriticum dans le cerveau de la fourmi grâce à des tomographies 3D

Visualisation du parasite Dicrocoelium dendriticum dans le cerveau de la fourmi grâce à des tomographies 3D | EntomoNews | Scoop.it

The lancet fluke (Dicroceolium dendriticum) is one of the most well-known and oft-cited example of parasite host manipulation. But in most people's mind, it often gets mixed up with the Cordyceps zombie ant fungus, which is understandable given that they both (1) manipulate an ant's behaviour, and (2) makes it climb onto vegetation. But that's where the similarities ends.

The lancet fluke and the zombie ant fungus are very different organisms, with very different plans for their ant host. First of all, the lancet fluke is a a type of parasitic flatworm which infects three different host animals throughout its life cycle - unlike the fungus which only infect the ant. And whereas the zombie ant fungus kills its host once it has reached the desire location to disperse its spore, the lancet fluke's endgame is to use ant as a way of reaching a mammal's belly, and it will make the ant repeat the climbing routine until that is accomplished.

 

Parasite of the Day, 03.07.2018

 

 

[via] MoiParasite sur Twitter, 03.07.2018 https://twitter.com/MoiParasite/status/1014056232594878464

 

"On sait beaucoup de choses sur la petite douve du foie (des infos à trouver dans #MoiParasite), ce parasite qui contrôle le comportement des fourmis pour faciliter leur ingestion par des herbivores. On en sait aujourd'hui + grâce à ces tomographies 3D..."

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Manger des fourmis crues : attention à la petite douve | Variétés entomologiques | Scoop.it - From www.davidmanise.com - May 1, 2013 1:54 PM
 
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Comment survivre à une invasion de zombies ? Réfugiez-vous à la campagne avec des animaux

Comment survivre à une invasion de zombies ? Réfugiez-vous à la campagne avec des animaux | EntomoNews | Scoop.it
LE PLUS. Une équipe de scientifiques présentera les résultats de ses recherches sur les zones les plus sûres en cas d'invasion de zombies, lors du colloque de l'American Physical Society, la semaine prochaine aux Etats-Unis. Un travail inutile réalisé par de grands gamins qui étudient une espèce qui n'existe pas ? Pas forcément, analyse notre contributeur Jean-Paul Fritz.


[Image] Cordyceps: attack of the killer fungi - Planet Earth Attenborough BBC wildlife - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=XuKjBIBBAL8

                     

[L'étude] The Statistical Mechanics of Zombies - APS March Meeting 2015
http://meeting.aps.org/Meeting/MAR15/Session/S48.8

                                       

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMOSCIENCE


→  [Vidéo] Les fourmis transformées en zombies par un champignon


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Vidéo : un piège attire sexuellement des papillons pour mieux les recouvrir de champignons mortels

Vidéo : un piège attire sexuellement des papillons pour mieux les recouvrir de champignons mortels | EntomoNews | Scoop.it

Par Guru Med. « Voici une ingénieuse méthode pour que les chenilles de la Teigne des choux (Plutella xylostella) arrêtent de dévorer les cultures.

Il s’agit d’attirer les papillons mâles dans une machine qui exsude des phéromones sexuelles. Quand un papillon de nuit entre dans la machine, il se couvre de spores fongiques (de la famille des Entomophthorales). Le papillon frustré retourne en volant à sa culture, à la recherche d’une vrai femelle papillon, mais en peu de temps le champignon commence à manger la chair de la teigne. »


[…]


« Tout cela est très bien décrit dans cette vidéo du National Geographic »


« Bien sûr, la nature n’a pas attendu la présence de l’homme pour utiliser ses armes de zombifications massives…






Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.mycodb.fr - February 12, 2012 7:06 PM :

Ophiocordyceps superficialis, un parasite d'insecte | Forum MycoDB


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L’image du jour : un nouvel exemple de l’art macabre du champignon cordyceps appliqué à une tarentule | GuruMeditation

L’image du jour : un nouvel exemple de l’art macabre du champignon cordyceps appliqué à une tarentule | GuruMeditation | EntomoNews | Scoop.it

Le champignon cordyceps envahit ses hôtes, principalement les arthropodes, et son mycélium remplace éventuellement les tissus de l’hôte. Une fois que l’arthropode est mort, des excroissances cylindriques, ou ramifications sortent du cadavre de la créature.

Certaines espèces ont aussi des capacités de contrôle mental, pour convaincre l’hôte de se rendre à un endroit où le champignon trouvera les conditions de croissance optimales avant que l’hôte ne meure.

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