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Les chimpanzés, rois de l’automédication, se soignent avec des insectes !

Les chimpanzés, rois de l’automédication, se soignent avec des insectes ! | EntomoNews | Scoop.it
Il y a donc des animaux qui adorent se soigner tout seuls, je veux parler des chimpanzés.

 

On apprend tous les jours
Par Atelier de création Sud-Ouest, Aurélie Police, Serge Fournel
France Bleu La Rochelle
Samedi 26 mars 2022
 
 
Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment, sur le même sujet :

 

Des chimpanzés se soigneraient avec des insectes, du jamais-vu chez les animaux - De www.leparisien.fr - 7 février, 18:43

 

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Les abeilles combattent les parasites grâce à la distanciation sociale

Les abeilles combattent les parasites grâce à la distanciation sociale | EntomoNews | Scoop.it
Pour faire face à la menace d’un parasite, les abeilles mettent en place une forme de distanciation sociale : elles réorganisent l’espace de leur ruche pour limiter les contacts sociaux.

 

Par Anouk Tomas le 08.12.2021

 
"Les humains ne sont pas les seuls à mettre en place des formes de distanciation sociale pour protéger leurs populations : des comportements similaires ont été observés chez les fourmis, les chimpanzés et les homards en cas d’épidémie, mais également chez les chauves-souris vampires. Dans tous les cas, cette distance imposée a pour but de limiter la propagation d’un pathogène et/ou d’un parasite au sein d’une population. 
 

Des chercheurs de l’University College London (Royaume-Uni), abrégé UCL, et de l’Université de Sassari (Italie) ont étudié ce comportement au sein d’une colonie d’abeilles européennes (Apis mellifera). Le Dr. Alessandro Cini, éthologiste à UCL et co-auteur de ces travaux, décrit les abeilles comme le “modèle idéal pour étudier la distanciation sociale et pleinement comprendre l’utilité et l’efficacité de ce comportement,” notamment car leurs colonies possèdent une structure très compartimentées, dont leur bon fonctionnement dépend. 

 

Confrontées à un parasite (Varroa destructor), les populations d’abeilles européennes réorganisent l’espace de leur ruche et leurs interactions. Les résultats de ces équipes, publiés dans la revue Science Advances, constituent “la première preuve que les abeilles modifient leurs interactions sociales et leurs déplacements dans la ruche en réponse à un parasite commun.”

 

 

[Image] Des abeilles nettoyant les alvéoles d'une ruche.

Jerome Fourcade / Hans Lucas via AFP

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

→ Les abeilles ont recours à la distanciation sociale pour se protéger des parasites - De www.science.org - 30 octobre, 17:31

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« Fourmi secours » : la sœur emberlificotée dans un filet gluant est secourue, rapatriée et nettoyée

« Fourmi secours » : la sœur emberlificotée dans un filet gluant est secourue, rapatriée et nettoyée | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Juillet


"Les exemples d’aide à un congénère piégé sont très rares chez les animaux non humains. On connaît le cas chez le chimpanzé, l’éléphant, un dauphin et 5 fourmis* ; on vient de l’observer chez la fourmi moissonneuse Veromessor pergandei (Hym. Myrmiciné).
La découverte, fortuite, suivie d’études détaillées en nature et au labo, par Christina Kwapich et Bert Hölldobler. La chercheuse observait une colonne de cette fourmi du désert (en Arizona, États-Unis) quand elle y remarqua des ruptures. Elles étaient dues à une ouvrière prise dans une toile d’araignée Steatoda spp. ou Asagena sp. (Aran. Théridiidés), secourue par d’autres, se précipitant pour la tirer du piège en faisant s’écrouler la toile tout en effrayant le prédateur.


La fourmi sauvée est rapportée au nid où on la débarrasse délicatement des fils de soie gluants. La plus part des sauveteuses sont des individus de grande taille ; leur dévouement n’est pas sans risque,    6 % y laissent leur tégument. Sur le chemin de leur expédition de récolte, les fourmis ne voient pas la toile tendue en travers. C’est la phéromone d’alarme émise par la fourmi capturée qui déclenche leur intervention secourable. Si une graine, pourtant le fruit du travail d’une journée de l’ouvrière, est prise dans une toile, elle y reste.


Cette découverte surprend : les cas d’intervention ont été observés jusque-là au sein de tout petits groupes, dont le moindre ressortissant a de l’importance et justifie l’énergie déployée et les risques encourus. V. pergandei vit en nids populeux et fourrage en une colonne ressemblant de loin à un serpent, rassemblant quelque 30 000 individus. La colonne, quoiqu’il arrive ne change pas de chemin ; face à un prédateur, l’araignée en l’occurrence, elle passe, fût-ce au prix d’un exploit. L’hypothèse est que le temps est compté à ces fourmis pour leur affouragement : elles disposent de 2 heures chaque jour seulement, les 2 heures où elles supportent la chaleur."


D’après surtout « Desert seed-harvesting ants will save nestmates from spiderwebs », par Melinda Weaver, lu le 29 juillet 2019 à //phys.org/news/


Photo : opération de démaillage. Cliché univ. Arizona


* Chez notamment la fourmi Matabele Megaponera analis – voir Sœurs, ô sœurs, Épingle de 2017.

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Décryptage du chemin évolutif de l’agent du paludisme le plus meurtrier

Décryptage du chemin évolutif de l’agent du paludisme le plus meurtrier | EntomoNews | Scoop.it
L’itinéraire de l’évolution du parasite humain le plus virulent, Plasmodium falciparum responsable du paludisme, vient d’être révélé. Il appartient à la famille des agents paludéens nommés Laverania qui infectent uniquement l’homme et les grands singes africains, chimpanzés et gorilles. Un travail publié le 21 Mai 2018 dans la revue Nature Microbiology, fruit d’une collaboration entre chercheurs du CNRS, de l’Institut de Recherche pour le Développement, du Wellcome Sanger Institute (U.K.) et du Centre International de la Recherche Médicale (Gabon), montre que l’émergence de ce parasite spécifique à l’homme est plus récente que l’on ne le pensait.

 

CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut, 30.05.2018

 

 

Crédit image : Franck Prugnolle (CNRS/IRD/CIRMF). 

 

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NOTIONS DE BASE, RAPPELS :

→ Paludisme - Institut Pasteur
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/paludisme

 

"Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium. Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques infectés. Ces moustiques, « vecteurs » du paludisme,  appartiennent tous au genre Anopheles."

 

 

→ Systématique des Plasmodium - Suds en ligne
http://www.suds-en-ligne.ird.fr/paludisme/systemes/syst_plasmodium01.html

 

"Le Plasmodium est responsable du paludisme ou malaria. C’est un parasite intracellulaire, amiboïde, colonisant les hématies et produisant un pigment. Il présente au cours de son cycle biologique, une alternance de reproduction asexuée (schizogonie) chez l’hôte vertébré et de reproduction sexuée (sporogonie) ayant lieu chez l’hôte invertébré, le vecteur."

 

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Des chimpanzés défigurés en Ouganda, les pesticides suspectés

Des chimpanzés défigurés en Ouganda, les pesticides suspectés | EntomoNews | Scoop.it

"Certains chimpanzés du parc national de Kibale, en Ouganda, présentent d’étranges malformations de la face et des troubles de la reproduction. La primatologue Sabrina Krief et son équipe soupçonnent les pesticides utilisés alentour."

Par Émilie Massemin. Reporterre, 12.05.2017

 

"... la piste de l’exposition aux pesticides s’est dessinée. « Un de mes étudiants ougandais a fait des prélèvements de graines et de tiges de maïs, de sols et de sédiments de rivière dans les jardins vivriers, dans les plantations de thé et dans la forêt, pour chercher la présence éventuelle de pesticides », explique Sabrina Krief. Le bilan est accablant : des pesticides, du chlorpyrifos (un insecticide neurotoxique de la famille des organophosphorés), du DDT (un insecticide très puissant notamment utilisé contre les moustiques dans le cadre de la lutte contre le paludisme) et du DDE (un produit de la transformation du DDT, très toxique) ont été découverts dans les échantillons. Les concentrations mesurées dans le maïs étaient même supérieures à la limite maximale de résidus autorisée. Par ailleurs, de l’imidaclopride (un insecticide de la famille des néonicotinoïdes) a été détecté dans des poissons pêchés dans le secteur de Sebitoli."

(...)

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Paludisme : des vecteurs communs aux grands singes et à l'homme

Paludisme : des vecteurs communs aux grands singes et à l'homme | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs de l'IRD, du CNRS1 et du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF - Gabon) ont mené une vaste étude entomologique au coeur des forêts gabonaises. Leur objectif : identifier les espèces de moustiques impliquées dans la transmission du paludisme chez les grands singes d'Afrique centrale. Les scientifiques ont ainsi identifié trois moustiques vecteurs piquant à la fois les gorilles et les chimpanzés, mais aussi l'homme. Ces travaux, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences le 11 avril 2016, confirment que des transferts de la maladie d'une espèce à l'autre sont possibles.

 

IRD Institut de Recherche pour le Développement. News Press, 29.04.2016

 

[L'étude] Ape malaria transmission and potential for ape-to-human transfers in Africa http://www.pnas.org/content/early/2016/04/06/1603008113.abstract?sid=7b97eaff-5f88-43c5-a03e-004d098ebffd

 

[Anopheles vinckei ; Anopheles moucheti ; Anopheles marshallii]

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Le deuxième agent du paludisme originaire d’Afrique

Le deuxième agent du paludisme originaire d’Afrique | EntomoNews | Scoop.it
IRD : L’Institut de recherche pour le développement (IRD) est un organisme français de recherche, original et unique dans le paysage européen de la recherche pour le développement.


« Plasmodium vivax, le deuxième agent du paludisme dans le monde, a pour origine l’Afrique, et non l’Asie comme on le supposait. Une étude, que vient de publier Nature Communications , révèle que ce sont les grands singes africains qui ont infecté les hommes, avant que le parasite ne se propage à l’Asie et à l’Amérique latine où il sévit aujourd’hui. P. vivax s’avère très répandu chez nos cousins primates d’Afrique centrale. L’équipe de recherche a en effet découvert son ADN dans de nombreux échantillons fécaux de gorilles et chimpanzés. Le séquençage de cet ADN révèle que les parasites simiens sont très proches de ceux qui infectent les humains. Les grands singes constituent ainsi un réservoir naturel pour les personnes non résistantes à P. vivax en Afrique.  »


[...]


Références

et al. African origin of the malaria parasite Plasmodium vivax , Nature Communications , 2014, 5:3346. doi:10.1038/ncomms4346


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

Origine du paludisme à Plasmodium vivax chez l’Homme : l’étude des parasites de grands singes apporte un nouvel éclairage


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Des chimpanzés se soigneraient avec des insectes, du jamais-vu chez les animaux

Des chimpanzés se soigneraient avec des insectes, du jamais-vu chez les animaux | EntomoNews | Scoop.it
Les seuls exemples de médication dans le règne animal (hors humains) admis jusqu’à aujourd’hui concernaient l’usage de plantes.
 
Par Gaël Lombart 
Le 7 février 2022 à 18h00 (abonnés)
 

"Au cœur de la forêt équatoriale africaine, de grands singes semblent avoir trouvé leurs propres recettes de grand-mère ! Dans le parc national de Loango, au Gabon, des chercheurs ont vu et filmé, de nombreuses fois, ces dernières années, des chimpanzés appliquer des insectes sur leurs blessures et celles de leurs congénères. Dans un article publié lundi dans la revue Current Biology, ils suggèrent que ce comportement relèverait de pratiques médicinales, ce qui serait inédit. Car se soigner avec un animal n’a été observé chez aucune espèce hormis les humains."

(...)

 

 

[Image] Application of insect to a wound.

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Comment certaines fourmis utilisent des outils pour échapper à la noyade

Comment certaines fourmis utilisent des outils pour échapper à la noyade | EntomoNews | Scoop.it
Des scientifiques ont mené une nouvelle étude sur une espèce de fourmi originaire d'Amérique du Sud. Ils ont constaté non seulement que les insectes étaient capables d'utiliser des outils pour échapper à la noyade mais également qu'ils pouvaient modifier leur stratégie en fonction des risques qu'ils encouraient.

 

Par Emeline Férard - Publié le 09/10/2020 à 16h23

 

"L'utilisation d'outils chez les animaux fascine depuis longtemps les chercheurs et pour cause. On a longtemps pensé que cette aptitude était réservée à l'humain. Jusqu'à ce que l'on découvre que certains animaux en étaient aussi capables. C'est chez les chimpanzés que les premières découvertes ont été réalisées. Depuis, plusieurs espèces ont rejoint la liste : d'autres primates, mammifères, des oiseaux, des poissons mais aussi des insectes.

 

Les fourmis font partie de ces rares privilégiés. Les recherches scientifiques ont permis de documenter plusieurs exemples d'utilisations d'outils chez ces insectes sociaux. Certains peuvent ainsi employer des grains de sable ou de boue pour transporter des liquides. Ils peuvent également se tourner vers des matériaux moins naturels comme des fragments d'éponge ou de papier, selon des travaux parus en 2016.

 

 

Aujourd'hui, c'est un usage encore plus sophistiqué que met en évidence une étude publiée dans la revue Functional Ecology. Ces recherches ont porté sur une espèce en particulier, la fourmi de feu noire importée ou Solenopsis richteri. Elles ont permis de constater que cette dernière était non seulement capable d'utiliser des outils pour échapper à la noyade mais également de modifier sa stratégie en fonction des risques encourus."

(...)

 

 

[Image] Les fourmis de feu noires importées ont utilisé les grains de sable pour former des structures et accéder en toute sécurité à l'eau sucrée. Crédit : Dr. Aiming Zhou/Dr. Jian Chen

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Paludisme : le génome de P. vivax-like a parlé

Paludisme : le génome de P. vivax-like a parlé | EntomoNews | Scoop.it
Les travaux de spécialistes des primates, des moustiques et des parasites du paludisme permettent de mieux comprendre l’émergence d’une des formes de la maladie affectant les populations humaines dans tout le monde tropical. Ils ouvrent de nouvelles pistes pour lutter contre ce fléau.

 

Institut de recherche pour le développement (IRD), 12.09.2018

 

  • Plasmodium vivax-like genome sequences shed new insights into Plasmodium vivax biology and evolution, PLOS Biology, 24.08.2018

 

[Image] Les recherches sur des grands singes d’Afrique, comme ce chimpanzé de la réserve de la Lékédi au Gabon, ont montré que le transfert des parasites Plasmodium à l'Homme s'est produit plusieurs fois au cours de l'histoire du genre Homo. Le parasite simien Plasmodium vivax-like, qui infecte les grands singes d’Afrique, partage un ancêtre commun avec le parasite humain P. vivax. Crédit : V. Rougeron -

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Le sens de l’absence

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Épingles parues dans Insectes n° 186 (2017-3)


"Deux singes (le chimpanzé et le sapajou), un autre primate (Homo sapiens) et Alex (perroquet prodige de 28 ans) comprennent le sens de zéro : rien, et plus petit que un. Pour le jeune du primate sus-nommé, il faut un apprentissage durant quelques années.
Au congrès des comportementalistes (Behaviour conference) réuni début août 2017 à Estoril (Portugal), a été annoncé que l’Abeille domestique (adulte), elle aussi, comprend le concept de zéro.


Une surprise.


Scarlett Howard et ses collaborateurs, à l’université RMIT à Melbourne (Australie) ont commencé par dresser des abeilles à faire la différence entre deux nombres de 1 à 4 (elles ne savent pas compter au-delà) représentés par des formes disposées sur deux plate-formes. Sur celle avec le plus petit nombre, du sirop sucré (récompense), sur l’autre de la quinine (punition). Cet entraînement au calcul était poursuivi jusqu’à un taux de réussite – le choix du plus petit nombre – de 80 %, ce avec des formes variées.
Ces abeilles visitaient la plate-forme 0 de préférence à celle portant 2 ou 3 formes. L’exercice suivant a consisté pour elles à choisir, dans un dispositif analogue, entre zéro et un nombre compris entre 1 et 6. Nos écolières ont régulièrement préféré le zéro mais ont eu beaucoup de mal avec un 1 face au 0. L’écart entre les quantités affecte le comportement de l’abeille, ce qui, pour l’auteure, montre qu’elle considère le 0 comme un nombre.
Questions sans réponse : pourquoi possède-t-elle cette capacité ; à quoi cela lui sert ?


D’après « Bees are first insects shown to understand the concept of zero », par Sam Wong. Lu le 4 août 2017 à www.newscientist.com/

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Les fourmis battent les araignées au jeu du miroir

Les fourmis battent les araignées au jeu du miroir | EntomoNews | Scoop.it
D'après les résultats d'études menées sur les capacités cognitives des animaux, plusieurs espèces de mammifères et oiseaux auraient réussi le "test du miroir". A contrario de l'araignée, dauphins, éléphants d'Asie, pies, orques, chimpanzés... seraient capables de se reconnaître. Le seul insecte ayant prouvé en partie son aptitude à cela est la fourmi. En 2015, une étude a suggéré que des fourmis avaient réussi le test du miroir. Marquées de points bleus sur leur clypéus (milieu de la tête) et positionnées devant un miroir, certaines fourmis se sont toilettées et ont essayé de les enlever. Les plus jeunes ont quant à elles échoué au test. Une capacité de reconnaissance dont les araignées ne seraient pas dotées.

 

VIDEO. La réaction d'une araignée devant son propre reflet.

Par Johanne-Eva Desvages, Sciences et Avenir, 02.08.2016

 

[Image] List of Animals That Have Passed the Mirror Test - Animal Cognition http://www.animalcognition.org/2015/04/15/list-of-animals-that-have-passed-the-mirror-test/

 

[L'étude] Are Ants (Hymenoptera, Formicidae) Capable of Self Recognition? Journal of Science, 2015 http://www.journalofscience.net/File_Folder/521-532%28jos%29.pdf

                 

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Des tiques dans les narines des chimpanzés et... celles de l'homme

Des tiques dans les narines des chimpanzés et... celles de l'homme | EntomoNews | Scoop.it

By Nik Hawkins. University of Wisconsin-Madison. « UW scientist sniffs out possible new tick species (Oct. 1, 2013) »


« In June 2012, Tony Goldberg returned from one of his frequent trips to Kibale National Park, an almost 500-square-mile forest in western Uganda where he studies how infectious diseases spread and evolve in the wild. But he didn’t return alone. »


« “When I got back to the U.S., I realized I had a stowaway,” says Goldberg, professor of pathobiological sciences at the UW-Madison School of Veterinary Medicine and associate director for research in the UW-Madison Global Health Institute. “When you first realize you have a tick up your nose, it takes a lot of willpower not to claw your face off.” »


« But Goldberg is an old pro when it comes to nose ticks (this was not his first) and, after all, scientists are trained to be objective and rational. He calmly removed the tick with the aid of a long forceps, flashlight, and mirror, and put it in the freezer in a sealed tube to await further study. »


[...]


« “Either it’s a species of tick that is known but has never been sequenced, or it’s a new species of tick,” says Goldberg, who chronicled the discovery with his co-authors in the current (Sept. 30, 2013) online issue of the American Journal of Tropical Medicine and Hygiene. »


[L'étude] Coincident Tick Infestations in the Nostrils of Wild Chimpanzees and a Human in Uganda


[Image] « Tony Goldberg and student Alex Tumukunde look for ticks on the forest floor of Kibale National Park in Uganda. »


[Article repéré via Daily Geek Show "Un biologiste fait une découverte inattendue dans son nez en y dénichant une espèce de tique jusque-là inconnue"]


[Amblyomma sp., Acari, Ixodidae]


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