Contrairement aux aéronefs, les insectes volants n’ont pas besoin de capteurs de gravité pour contrôler leur vol. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Institut des sciences du mouvement (CNRS, Aix-Marseille Université), qui y voient une nouvelle piste pour concevoir les pilotes automatiques et les drones de demain.
Une mouche qu’on laisse tomber dans l’obscurité s’écrase presque toujours au sol. Pour faire cette constatation, les chercheurs de l’Institut des sciences du mouvement (CNRS, Aix-Marseille Université) ont inventé un dispositif de microgravité à l’usage des insectes volants.
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Par Thierry Lucas. L'Usine Nouvelle, 21.08.2016
[L'étude] To crash or not to crash: how do hoverflies cope with free-fall situations and weightlessness? | Journal of Experimental Biology, 2016 http://jeb.biologists.org/content/219/16/2497?ijkey=82acc46b6066e1260c009f12b8e38f6d73ab7f0f&keytype2=tf_ipsecsha
[Image] Experimental set-up used to analyse hoverflies' reactions to free-fall conditions.
[Episyrphus balteatus]
SUR ENTOMONEWS - From www.lefigaro.fr - August 19, 6:42 PM :
→ La stratégie de la mouche en chute libre au service du pilotage de drones autonomes