EntomoNews
438.3K views | +49 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Réchauffement climatique : la COP 28 s’attaque au chantier santé

Réchauffement climatique : la COP 28 s’attaque au chantier santé | EntomoNews | Scoop.it
Pour la première fois, une journée dédiée aux conséquences du réchauffement sur la santé figure au programme du sommet mondial de l’ONU. «Libé» fait le point sur ses effets les plus inquiétants à la lumière de la littérature scientifique.

 

par Eléonore Disdero et Anaïs Moran

publié le 3 décembre 2023 à 8h05

 

[...]

Moustiques

"S’il y a bien des insectes qui prospèrent avec le changement climatique, ce sont les moustiques, vecteurs de maladies infectieuses graves. Non seulement la hausse des températures favorise leur expansion, mais elle modifie leur métabolisme (ils se reproduisent et deviennent infectieux plus vite). «La plupart ont simplement besoin de petites quantités d’eau stagnante, développe Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS. Avec l’intensification des grosses averses et des grosses chaleurs, et l’augmentation des températures moyennes, ces insectes survivront aux hivers, leurs œufs aussi, et on verra une prolifération.» Les cas de dengue, transmis par le moustique-tigre, pourraient augmenter de «36 % d’ici le milieu du siècle», selon le Lancet Countdown 2023, qui signale que près de «la moitié de la population mondiale» y est aujourd’hui exposée. Le paludisme, propagé par le moustique Anophèles, progresse aussi, l’OMS ayant enregistré 249 millions de cas en 2022 (soit une hausse de 5 millions par rapport à 2021)."

 

 

 

[Image] "Climate change is exacerbating the hazards already faced by many, particularly in communities exposed to food & water insecurity, heatwaves & the spread of infectious diseases. It is increasing health inequities everywhere. https://t.co/hVZMN3DJK7 #LancetClimate21 #HealthyClimate https://t.co/avl8aayDTA"

 

via The Lancet Countdown on Health and Climate Change sur X

https://twitter.com/LancetCountdown/status/1451111510235832321

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Le dernier rapport du "Lancet Countdown" souligne l'impératif d'une réponse centrée sur la santé dans un monde confronté à des dommages irréversibles - De www.lancetcountdown.org - 16 novembre, 13:11

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

En Suisse, le discret bouleversement des populations d’insectes

En Suisse, le discret bouleversement des populations d’insectes | EntomoNews | Scoop.it
Sous l’effet du changement climatique, l’entomofaune helvète est en train de s’homogénéiser, alerte une nouvelle étude

 

-------

NDÉ

L'étude

 

 

[Image] Study species, study region, and climate and land-use changes

 

Traduction

 

Au total, 215 espèces de papillons, 103 espèces de sauterelles et 72 espèces de libellules ont été analysées, couvrant un gradient de spécialisation de l'habitat (0 : spécialisation la plus faible ; 1 : spécialisation la plus élevée ; basé sur les préférences d'habitat déduites de la littérature) et de niches de température préférées (températures annuelles moyennes de la distribution européenne). Les courbes montrent les distributions de densité marginale par groupe et par trait ; les lignes pointillées indiquent les moyennes. b La Suisse, le pays étudié situé le long des Alpes en Europe centrale, a été divisée en cinq régions biogéographiques indiquées par des couleurs (légende en (c)) et deux classes d'altitude (au-dessus et au-dessous de 1000 m d'altitude ; l'altitude élevée n'est pas distinguée pour la région du Plateau à faible altitude) indiquées par des ombres (couleur forte pour une faible altitude), ce qui donne neuf zones bioclimatiques. Les carrés foncés de la carte indiquent les carrés pour lesquels les données d'au moins un groupe d'insectes ont été analysées (les couleurs plus foncées indiquent un plus grand nombre d'enregistrements, Fig. S2a supplémentaire). c Les changements de six variables motrices potentielles ont été évalués pour huit intervalles focaux de 5 ans dans la période d'étude (disposés de haut en bas pour chaque variable) pour les neuf zones bioclimatiques (combinaisons de région biogéographique et de classe d'altitude). Pour toutes les variables, les changements ont été normalisés par rapport à l'écart-type 1.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

DocBiodiv's curator insight, December 16, 2022 7:09 AM

Lire  : Le Conseil fédéral adopte le rapport « Environnement Suisse 2022 » Berne, 16.12.2022 via UVEK_DETEC https://www.uvek.admin.ch/uvek/fr/home/detec/medias/communiques-de-presse.msg-id-92249.html

Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique

Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Study Warns of Climate Change’s Looming Devastation of Insect Species

 

University of Maryland

By Emily C. Nunez Nov 07, 2022

 
UMD Entomologist on International Team Says Enough Time Remains to Shift Course
 

-------

NDÉ

Traduction

 

Dans une nouvelle étude scientifique, une équipe de 70 scientifiques de 19 pays, dont un chercheur de l'université du Maryland, a averti aujourd'hui que si aucune mesure n'est prise pour protéger les insectes du changement climatique, les conséquences réduiront "considérablement notre capacité à construire un avenir durable fondé sur des écosystèmes sains et fonctionnels".

 

Citant des recherches menées dans le monde entier, l'équipe a dressé un tableau sombre des effets à court et à long terme du changement climatique sur les insectes, dont beaucoup sont en déclin depuis des décennies. Le réchauffement de la planète et les phénomènes météorologiques extrêmes menacent déjà certains insectes d'extinction, et la situation ne fera qu'empirer si les tendances actuelles se poursuivent, selon les scientifiques.

 

Certains insectes seront obligés de se déplacer vers des climats plus frais pour survivre, tandis que d'autres devront faire face à des impacts sur leur fertilité, leur cycle de vie et leurs interactions avec d'autres espèces.

 

Des perturbations aussi radicales des écosystèmes pourraient finalement se retourner contre l'homme, a expliqué Anahí Espíndola, professeure adjointe d'entomologie et coautrice de l'article publié dans Ecological Monographs.

 

"Nous devons réaliser, en tant qu'humains, que nous sommes une espèce parmi des millions d'autres, et il n'y a aucune raison de penser que nous ne disparaîtrons jamais", a déclaré la Pre Espíndola. "Ces changements chez les insectes peuvent affecter notre espèce de manière assez radicale".

 

Les insectes jouent un rôle central dans les écosystèmes en recyclant les nutriments et en nourrissant d'autres organismes plus haut dans la chaîne alimentaire, y compris les humains. En outre, une grande partie de l'approvisionnement alimentaire mondial dépend de pollinisateurs comme les abeilles et les papillons, et des écosystèmes sains contribuent à limiter le nombre de parasites et d'insectes porteurs de maladies. Ce ne sont là que quelques-uns des services écosystémiques qui pourraient être compromis par le changement climatique, met en garde l'équipe de scientifiques.

 

Contrairement aux mammifères, de nombreux insectes sont ectothermes, ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler leur propre température corporelle. Comme ils sont très dépendants des conditions extérieures, ils peuvent réagir au changement climatique de manière plus aiguë que les autres animaux."

 

 

[Image] (a) Many insects are showing a range of ecophysiological responses to longer-term climatic changes. For example, the emperor dragonfly (Anax imperator) has shifted its distribution northward and to higher elevations in Europe since 2000 in response to warming (Platts et al., 2019). (b) In California and Mexico, the Quino Checkerspot butterfly (Euphydryas editha quino) has responded to recent warming by moving to higher elevations, and by shifting from its preferred lowland food plant (a Plantago species) to Collinsia concolor, which is more abundant at higher elevations. Increased warming, however, still threatens this endangered subspecies (Parmesan et al., 2015). (c) Many recent insect declines, such as the now vulnerable yellow-banded bumblebee (Bombus terricola), have been attributed to climate extremes, and especially hotter maximum temperatures during the summer (Martinet et al., 2015). (d) Exposure to heat waves can have significant effects on insect reproduction. Functional responses in the facultative hyperparasitoid, Gelis agilis, are strongly correlated with ambient temperature, and at high temperatures their ability to exploit hosts is greatly impaired (Chen, Gols, et al., 2019). Photograph of emperor dragonfly by Tim Bekaert; photograph of Quino Checkerspot butterfly by Andrew Fisher (USFWS volunteer biologist); photograph of yellow-banded bumblebee by rob Foster (https://www.inaturalist.org/users/264273); photograph of Gelis agilis by Tibor Bukovinszky (NVWA Wageningen University & Research. Wageningen).

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sujet proche :

 

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique - De www.eurekalert.org - 19 octobre, 18:38

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les frelons essaiment la panique dans l’Hexagone

Les frelons essaiment la panique dans l’Hexagone | EntomoNews | Scoop.it


Par Marine Bourrier dans Libération - 5 octobre 2022

 

Depuis l’introduction du frelon asiatique en France il y a près de vingt ans, l’espèce n’a cessé de se développer sur le territoire. En cause: le réchauffement climatique et ses effets en cascade.

 

Des coureurs hospitalisés en Normandie, une école évacuée dans l’Hérault, des cyclistes attaqués dans la Loire… Si l’adage veut que la petite bête ne mange pas la grosse, le frelon en ferait presque douter. Ces nombreux cas de piqûres – parfois graves –, recensés sur le territoire tout au long de l’été, sont symptomatiques d’une tendance de fond : la prolifération des frelons en France ces dernières années.

 

Aujourd’hui, trois espèces coexistent dans l’Hexagone : «le frelon d’Europe, le frelon asiatique introduit en 2004 et le frelon oriental apparu l’année dernière à Marseille», liste Quentin Rome, entomologiste chargé d’études scientifiques au Muséum national d’histoire naturelle. Le frelon asiatique, qui a la particularité d’être classé comme invasif contrairement à son cousin européen, a connu une extension fulgurante depuis le Sud-Ouest vers le nord du pays, colonisant «pratiquement tout le territoire» en une vingtaine d’années, détaille le chercheur.

 

Fortes chaleurs

Face à cette recrudescence, les entreprises de désinsectisation sont mobilisées. François-Nicolas Sudaka, gérant de l’agence francilienne d’Avipur, société de lutte contre les espèces invasives, le constat est sans appel : «En région parisienne, il n’y avait quasiment pas de frelons il y a de ça dix ans. Maintenant, nous intervenons de plus en plus pour des destructions de nids.»

La Corse et le Haut-Rhin sont les deux seuls départements métropolitains où le frelon asiatique n’a pas encore été détecté, en témoigne la carte interactive du portail français d’accès aux données d’observation sur les espèces. Depuis le début des années 2000, les frelons sont fortement présents dans le Sud-Ouest et remontent le long de la côte Atlantique tandis que la partie est du pays reste relativement épargnée. «La densité des populations de frelons varie en fonction des moyennes climatiques. A l’horizon 2100, les densités que l’on observe dans le Sud-Ouest aujourd’hui devraient s’observer sur tout le territoire», projette Quentin Rome.

 

Les causes de cette prolifération sont à chercher du côté du réchauffement climatique. «Le frelon se développe quand il n’y a pas trop de variations de températures en hiver et au printemps et que le climat est relativement chaud», explique Quentin Rome. Les zones climatiques favorables à son développement s’élargissent à mesure que les températures et les précipitations augmentent. Si les populations de frelons oscillent d’une année sur l’autre, les fortes chaleurs de 2022 ont fortement favorisé la prolifération des frelons, notamment sur la côte littorale au nord de Nantes.

Mortalité élevée des abeilles

Mais le climat n’est pas le seul facteur. Avec la multiplication des épisodes de sécheresse, de nombreux insectes comme les papillons ou les abeilles – dont les frelons se nourrissent – font face à une mortalité plus élevée. Conséquence : «Une colonie de frelons qui n’a pas assez à manger peut attaquer un peu plus», indique Quentin Rome, qui relativise tout de même l’agressivité de l’espèce.

«A la fin août, on comptabilisait 472 interventions de destruction de nids de frelons sur les neuf communes de l’agglomération, contre 236 sur toute l’année 2021, soit déjà plus du double», glisse Anne-Claire Guillou, directrice environnement bâtiment de la communauté d’agglomération. (ANDBZ/ABACA)

A l’approche de l’automne, les interventions de destruction de nids de frelons se multiplient. «Quand les feuilles tombent, les gens voient plus facilement les nids et nous appellent», interprète le gérant d’Avipur, François-Nicolas Sudaka. Mais le dérèglement climatique pousse également les frelons à jouer les prolongations. «Si on a un hiver ou un printemps doux, on peut se retrouver avec des colonies qui s’étalent dans le temps, entre mars et décembre alors qu’elles sont normalement présentes entre avril et novembre», explique le chercheur Quentin Rome.

Danger sanitaire de catégorie 2

Pour faire face à cette présence grandissante, les autorités locales mettent en place des campagnes de destruction de nids, à l’instar de la communauté d’agglomération de Concarneau Cornouaille (Finistère) qui dispose depuis 2016 d’un formulaire en ligne de demande d’intervention. «A la fin août, on comptabilisait 472 interventions de destruction de nids de frelons sur les neuf communes de l’agglomération, contre 236 sur toute l’année 2021, soit déjà plus du double, glisse Anne-Claire Guillou, directrice environnement bâtiment de la communauté d’agglomération. Sans compter que septembre et octobre risquent d’être des gros mois d’intervention.»

 

L’objectif est de rassurer les habitants, mais pas seulement. «La piqûre n’est pas plus venimeuse qu’une piqûre de guêpe classique, observe Anne-Claire Guillou. Mais l’impact sur la biodiversité est colossal.» Redoutable ennemi des apiculteurs, le frelon asiatique est classé comme danger sanitaire de catégorie 2 pour l’abeille domestique depuis 2012. Les frelons déciment non seulement les abeilles mais affaiblissent également les ruches en occasionnant un stress qui peut mener à une réduction des réserves stockées, voire un arrêt de la ponte pour la reine. Le code rural prévoit qu’il peut «être nécessaire, dans un but d’intérêt collectif, de mettre en œuvre des mesures de prévention, de surveillance ou de lutte». Bérangère Abba, alors secrétaire d’Etat à la Biodiversité, avait présenté en mars un plan de lutte pour la période 2022-2030 contre les espèces exotiques envahissantes, dont fait partie le frelon asiatique. Pour autant, aucune réelle stratégie de lutte nationale contre l’intensification des frelons n’a pour l’heure été adoptée.

Marine Bourrier

 

[Image] «La densité des populations de frelons varie en fonction des moyennes climatiques. A l’horizon 2100, les densités que l’on observe dans le Sud-Ouest aujourd’hui devraient s’observer sur tout le territoire», projette un entomologiste. (Alain Jocard/AFP)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le bourdon est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres genres d'abeilles

Le bourdon est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres genres d'abeilles | EntomoNews | Scoop.it
Davantage d'abeilles de petite taille, moins de bourdons : le changement climatique pourrait peser sur la taille de ces insectes, selon une étude publiée mercredi qui met en garde contre les effets "en cascade" sur la pollinisation et dans tout l'écosystème.

 

"Face à la crise climatique, l’abeille plus robuste que le bourdon"

Peuple-Animal, le site de la rédaction du magazine 30 Millions d'amis. Publié le 21 Avril 2022, avec AFP

 

 

 

 

Traduction (extrait) :

 

Nos conclusions, selon lesquelles l'abondance relative des abeilles à gros corps et des abeilles cavicoles construisant des rayons devrait diminuer avec l'augmentation des températures, sont principalement le fait du genre Bombus, ce qui suggère que ce groupe est plus menacé par le réchauffement climatique que les autres abeilles de notre système. La menace du changement climatique pour Bombus est une préoccupation mondiale, d'autres études montrant des déclins de population et des diminutions de l'aire de répartition dus à l'augmentation des températures.

 

Les bourdons sont les pollinisateurs dominants de nombreux écosystèmes ; ainsi, la perte de ce groupe dans le cadre du changement climatique pourrait réduire les services de pollinisation dans les milieux naturels et agricoles.

 

Des études antérieures ont montré que leur déclin est associé à une tolérance à la chaleur plus faible que celle des autres abeilles, ce qui explique pourquoi de nombreuses espèces ont déplacé leurs aires de répartition vers des latitudes et des altitudes plus élevées. Notre étude suggère que leur comportement de nidification et la taille de leur corps pourraient également les rendre plus vulnérables aux augmentations de température dans le cadre du changement climatique, mais comme ces caractéristiques étaient fortement corrélées, des études futures sont nécessaires pour déterminer laquelle de ces caractéristiques a une plus forte implication pour les bourdons dans le cadre d'un réchauffement climatique.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Bombus — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombus

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

→ Des abeilles de taille plus réduite en raison du dérèglement climatique ? - De sciencepost.fr - 1 mai, 19:21

 

Précédemment :

 

→ Un néonicotinoïde accusé de conduire à la mort des larves de bourdons - De www.sciencesetavenir.fr - 13 novembre 2018, 07:52

 

 

 

Lire aussi :

 

→ Une étude lève le voile sur le déclin silencieux des bourdons, 15.02.2020 https://sciencepost.fr/une-etude-leve-le-voile-sur-le-declin-silencieux-des-bourdons/

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le réchauffement de l’hiver fait perdre la boule à la nature

Le réchauffement de l’hiver fait perdre la boule à la nature | EntomoNews | Scoop.it
Des bourgeons éclosent trop tôt, des oiseaux sont balayés par des cyclones, des insectes se reproduisent à gogo... Les hivers sont plus chauds et plus courts, et cela bouleverse les écosystèmes.

 

Hortense Chauvin (Reporterre)

8 mars 2022

"En ce début mars, un petit air de printemps flotte au-dessus des jardins parisiens. Les bourgeons de magnolia gonflent doucement au pied des immeubles. Entre les troncs encore décharnés des platanes, les fleurs roses et blanches des prunus se mettent à poindre. Une envie d’ôter sa veste et de languir au soleil semble gagner les promeneurs. Un peu trop tôt pour la saison ? À cause du réchauffement climatique, les hivers sont de plus en plus doux et de plus en plus courts, rappellent les météorologues. Celui qui s’achève a été marqué par plusieurs records de chaleur, avec des températures allant à 21 °C à Marseille en décembre et à 23,2 °C à Toulon en février. En Europe, l’hiver a été 0,6 °C plus chaud que la moyenne enregistrée entre 1991 et 2020, selon le programme Copernicus. Cela a des conséquences désastreuses pour la biodiversité."

(...)

 

Au lieu d’hiberner, certaines espèces restent actives toute l’année

Les insectes sont, dans leur grande majorité, des animaux ectothermes. Même si toutes les espèces répondent de manière spécifique au réchauffement de l’hiver, le chercheur Kévin Tougeron observe qu’un grand nombre d’entre eux ont tendance à ne plus entrer en diapause, qui correspond, « pour faire simple, à leur hibernation ». Au lieu d’interrompre leur développement pendant les mois les plus frais, certaines espèces restent désormais actives toute l’année. D’autres cessent leurs activités en décembre plutôt qu’en octobre, et la reprennent au mois de février plutôt qu’en mars. « Cela leur permet de continuer à exploiter leur environnement, de faire davantage de générations. »

 

Si les insectes ont de quoi se réjouir, ce n’est pas nécessairement le cas des espèces dont ils se nourrissent. On peut évoquer l’exemple bien connu des scolytes, des petits coléoptères qui dévorent les forêts d’épicéas du Grand Est. « Lorsque les hivers sont plus doux et les périodes de végétation plus allongées, certaines espèces végétales peuvent s’affaiblir (surtout en cas de sécheresse) et devenir plus vulnérables aux ravageurs. Dans les forêts en monoculture, tous les arbres sont touchés en même temps. Cela peut aller très vite », explique Jonathan Lenoir.

« Certaines espèces végétales peuvent devenir plus vulnérables aux ravageurs »

Tous les insectes ne sortent cependant pas gagnants de l’adoucissement des conditions hivernales. « Certains, comme les carabes (de la famille des scarabées) ont besoin de froid, voire de gel pour terminer leur cycle de développement et atteindre la maturation de leurs organes sexuels, note Kévin Tougeron. On peut imaginer que si les hivers se réchauffent trop, cela pourrait leur poser problème. »

(...)

 

 
The global average temperature for February 2022 was about 0.2ºC higher than the 1991-2020 average for February; February daily sea ice extent around Antarctica reached its lowest value on record.
 
[Image] Dessin : Marianne Tricot pour Reporterre
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le changement climatique contribue à la forte baisse du nombre de bourdons en Europe et en Amérique du Nord

Le changement climatique contribue à la forte baisse du nombre de bourdons en Europe et en Amérique du Nord | EntomoNews | Scoop.it
"Si le déclin se poursuit à ce rythme, nombre de ces espèces pourraient s'éteindre pour toujours d'ici quelques décennies", estime l'auteur principal de l'étude.

 

Le nombre de bourdons a fortement baissé en Europe et en Amérique du Nord à cause du changement climatique

 
 
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
 
Publié le 07/02/2020

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire aussi :

 

Un monde sans insectes, à qui la faute ? - From www.franceculture.fr - 7 September 2019, 00:41

 

"Pesticides, réchauffement climatique, urbanisation... qui sont les responsables de ce désastre écologique ?"
Laurent Samuel's curator insight, February 9, 2020 1:35 PM

ça fout le bourdon....

Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Changement climatique : un impact désastreux sur notre santé

Changement climatique : un impact désastreux sur notre santé | EntomoNews | Scoop.it
Selon un nouveau rapport paru dans le "Lancet", et basé sur l'analyse de 40 indicateurs, le changement climatique altère grandement notre santé.

 

Par La Rédaction, 01.11.2017

 

"... Les épidémies, enfin, font l’objet d’une attention particulière. Avec le réchauffement, et la prolifération de moustiques vecteurs, la prévalence de certaines maladies comme la dengue ou le chikungunya pourrait, demain, être bien plus importante. Déjà, estiment les chercheurs, le moustique porteur de la dengue a vu son aptitude à transmettre l’infection augmenter de 9,4 % depuis 1950."

 

 

___________________________________________________________________

SUR LE MÊME SUJET :

→ Le changement climatique a déjà un impact concret sur notre santé, 31.10.2017 http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/10/31/le-changement-climatique-a-deja-un-impact-concret-sur-notre-sante_5208080_1652612.html 

 


Bernadette Cassel's insight:

 

→ Changement climatique : conséquences en cascade sur la santé | EntomoNews | Scoop.it - From www.ladepeche.fr - October 31, 7:18 PM

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L'épidémie de dengue en Jamaïque montre les effets mortels d'une chaleur record

L'épidémie de dengue en Jamaïque montre les effets mortels d'une chaleur record | EntomoNews | Scoop.it
The global failure to reduce fossil fuels is leaving small island states trapped in a never-ending cycle of fightback against disease and extreme weather

 

Jamaica’s dengue fever outbreak shows the deadly effects of record heat | Georgiana Gordon-Strachan | The Guardian

Wed 15 Nov 2023 08.00 CET

 

-------

NDÉ

Traduction

 

L'incapacité de la communauté internationale à réduire les combustibles fossiles laisse les petits États insulaires prisonniers d'un cycle constant de lutte contre les maladies et les conditions météorologiques extrêmes.

 

Au cours de l'été 2023, le monde a enregistré la température la plus élevée depuis 100 000 ans. Tous les continents ont été touchés et même la brise légère souvent ressentie sous les tropiques n'a pas réussi à rafraîchir la chaleur étouffante des petits États insulaires en développement (PEID).

 

Notre dernier rapport Lancet Countdown, qui examine les liens entre la santé et la crise climatique, montre que les petits États insulaires en développement ont connu 103 jours de chaleur dangereux pour la santé chaque année entre 2018 et 2022, soit près d'un tiers de l'année au-dessus du seuil à partir duquel les décès liés à la chaleur risquent d'augmenter.

Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

  • Le dernier rapport du "Lancet Countdown" souligne l'impératif d'une réponse centrée sur la santé dans un monde confronté à des dommages irréversibles - De www.lancetcountdown.org - 16 novembre, 13:11
 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le réchauffement climatique modifie la répartition des insectes | Radio Lac

Le réchauffement climatique modifie la répartition des insectes | Radio Lac | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de scientifiques s'est penchée sur la distribution des insectes en Suisse ces 40 dernières années: pour de nombreuses espèces, elle a augmenté, pour presque autant d'autres, elle a diminué. Les espèces adaptées au froid notamment ont perdu du terrain. Différentes études menées en Suisse et à l'étranger sont sources d’inquiétudes en ce qui […]

 

Publié  Il y a 2 heures

le 12 décembre 2022

De ATS KEYSTONE

 

[Image] Le nacré subalpin (Boloria pales) est un papillon de jour adapté au froid dont l'aire de distribution a diminué au cours des 40 dernières années. (Crédit : Felix Neff, Agroscope)

 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique | EntomoNews | Scoop.it

"Insects struggle to adjust to extreme temperatures making them vulnerable to climate change, study finds"

 

Insects struggle to adjust to extreme tempera

News Release 13-Sep-2022
University of Bristol

 

image: Red-winged grasshopper view more

Credit: Sam England

 

----------

NDÉ

Traduction :

 

Les insectes ont une faible capacité à ajuster leurs limites thermiques aux températures élevées et sont donc plus sensibles au réchauffement climatique qu'on ne le pensait auparavant.

 

Alors que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses exposent les animaux à des températures hors de leurs limites normales, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Bristol a étudié plus de 100 espèces d'insectes pour mieux comprendre comment ces changements les affecteront probablement.

 

Les insectes - qui sont aussi importants que les pollinisateurs, les parasites des cultures et les vecteurs de maladies - sont particulièrement vulnérables aux températures extrêmes. L'acclimatation est l'un des moyens dont disposent les insectes pour faire face à de tels extrêmes : une exposition thermique antérieure repousse leurs limites thermiques critiques.

 

L'acclimatation peut déclencher des changements physiologiques tels que la régulation positive des protéines de choc thermique et entraîner des modifications de la composition des phospholipides dans la membrane cellulaire.

 

L'équipe a découvert que les insectes ont du mal à y parvenir efficacement, révélant que l'acclimatation des limites thermiques critiques supérieures et inférieures était faible - pour chaque changement de 1°C d'exposition, les limites n'étaient ajustées que de 0,092°C et 0,147°C respectivement (soit une faible compensation de 10 ou 15%).

 

Ils ont toutefois constaté que les insectes juvéniles avaient une plus grande capacité d'acclimatation, ce qui montre que certaines périodes critiques de la vie peuvent améliorer la résilience ultérieure lors d'une vague de chaleur.

 

L'auteur principal, Hester Weaving, de l'école des sciences biologiques de Bristol, a déclaré : "Comme les températures extrêmes deviennent plus intenses et plus fréquentes dans notre monde en réchauffement, de nombreux insectes devront se déplacer vers de nouvelles aires de répartition ou changer leur comportement pour y faire face, plutôt que d'être capables de tolérer physiologiquement des températures plus élevées.

 

"Notre étude comparative a permis d'identifier certaines lacunes majeures dans la compréhension des réponses des insectes au changement climatique et nous demandons instamment que d'autres études soient menées sur des espèces appartenant à des groupes et des lieux sous-représentés."

 

L'équipe étudie maintenant comment la reproduction des insectes est affectée par l'exposition à des températures extrêmes, car cela pourrait être plus important pour prédire les distributions futures que les mesures de performance ou de survie.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

L'étude

 

 

 

Behind the Paper

 

→ Insects struggle to adjust to extreme temperatures | Nature Portfolio Ecology & Evolution Community
https://ecoevocommunity.nature.com/posts/insects-struggle-to-adjust-to-extreme-temperatures

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Insectes : le réchauffement climatique met les bourdons sous pression

Insectes : le réchauffement climatique met les bourdons sous pression | EntomoNews | Scoop.it
Les bourdons sont mis en difficulté par le changement climatique, ont indiqué jeudi des chercheurs britanniques qui ont étudié l'évolution physique de ces insectes pollinisateurs sur plus d'un siècle.

 

Publié le 18.08.2022

Avec AFP.

 

"En étudiant des bourdons conservés dans des musées et institutions du Royaume-Uni, des chercheurs du Imperial College London ont constaté que les insectes développaient des asymétries au niveau de leurs ailes quand la météo les mettait en difficulté.

Asymétrie des ailes

Leur étude, qui s'est intéressée à des bourdons de quatre espèces conservés depuis 1900, montre que l'asymétrie de leurs ailes - synonyme de stress lors du développement - s'est accentuée au cours du XXe siècle. Les chercheurs ont ainsi remarqué que les bourdons développaient des asymétries plus fréquentes et plus marquées les années où les conditions climatiques avaient été particulièrement chaudes et humides.

On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle."

"Notre objectif est de mieux comprendre les réponses (des bourdons) à des facteurs environnementaux spécifiques, pour apprendre du passé afin de prédire le futur", a expliqué Andres Arce, co-auteur de l'étude. "Nous espérons être capables de prévoir où et quand les bourdons seront le plus à risque pour cibler des mesures efficaces", a-t-il ajouté. "On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle", a prévenu Richard Gill, co-auteur de l'étude au Imperial College.

 

Dans une deuxième étude également publiée jeudi, des chercheurs du musée d'histoire naturelle de Londres ont réussi à séquencer les génomes (l'information génétique) de plus de cent bourdons conservés parfois depuis plus de 130 ans, en utilisant pour la première fois sur des insectes des méthodes d'habitude réservées aux mammouths et hommes préhistoriques. Ils vont désormais pouvoir étudier comment ces génomes ont évolué avec le temps et voir si les espèces se sont adaptées - ou non - aux changements environnementaux.

Insectes pollinisateurs indispensables

Les insectes sont les principaux pollinisateurs dans le monde : 75 % des 115 principales cultures dépendent de la pollinisation animale, dont le cacao, le café, les amandes ou les cerises, selon l'Onu.

 

Dans un rapport emblématique publié en 2019, des scientifiques avaient conclu que près de la moitié de toutes les espèces d'insectes dans le monde est en déclin, et qu'un tiers pourrait disparaître d'ici à la fin du siècle."

 

Avec AFP.

 

----------

NDÉ

Les deux études :

 

 

 

[Image] via Museum collections indicate bees increasingly stressed by changes in climate | Imperial News | Imperial College London, 18.08.2022 https://www.imperial.ac.uk/news/239174/museum-collections-indicate-bees-increasingly-stressed/

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

D'après une étude mise en ligne en 2019, les guêpes seraient en train de rétrécir à cause du réchauffement climatique

D'après une étude mise en ligne en 2019, les guêpes seraient en train de rétrécir à cause du réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it
De nouvelles analyses suggèrent que les guêpes rétrécissent en taille depuis plusieurs décennies. Et bizarrement, ces données semblent être en corrélation avec celle du réchauffement climatique.

 

par Brice Louvet, 2 août 2019

 

 

"Le réchauffement climatique peut-il avoir une influence sur la taille des êtres vivants ? Nous savons que c’est effectivement le cas chez certains vertébrés. Ainsi, cela se retrouve principalement chez des espèces endothermiques capables de produire de la chaleur grâce à leur activité métabolique. En revanche, peu d’études se sont penchées sur la manière dont les espèces ectothermes (celles qui se réchauffent en s’exposant au soleil) telles que les insectes réagissent à l’augmentation de la température. Pour ces travaux, Carlo Polidori, entomologiste à l’Université de Castilla-La Mancha, en Espagne, s’est concentré avec son équipe sur la guêpe des bois (Dolichovespula sylvestris). 

 

Des guêpes plus petites qu’il y a cent ans

Les chercheurs expliquent avoir analysé plus de deux cents échantillons d’insectes conservés au Musée national des sciences naturelles de Madrid pour cette étude. Certains spécimens évoluaient au début du siècle dernier et jusqu’à 1904 pour le plus ancien. Les spécialistes ont alors mesuré la taille des corps, la largeur des têtes et la taille des ailes de chacune de ces guêpes toutes originaires de la péninsule ibérique. C’est ainsi qu’ils se sont aperçus que plus le temps passait, plus elles rétrécissaient.

En comparant ensuite ces données avec celles du climat de la région, ils ont alors constaté que cette baisse de taille chez les guêpes était corrélée à la hausse des températures.

 

Des conséquences comportementales et écologiques

Les chercheurs ne peuvent affirmer à ce stade qu’il y a effectivement une relation directe de cause à effet. Mais si tel est le cas, ils l’expliquent de la façon suivante : le fait d’avoir des températures plus chaudes inciterait les guêpes à se développer de manière plus précoce et plus rapide. C’est ce qui mène finalement à des spécimens adultes plus petits. Les données suggèrent également que la capacité de thermorégulation des colonies d’insectes sociaux pourrait ne pas suffire face à l’accélération du réchauffement planétaire.

 

Notons par ailleurs que les ailes de ces insectes semblent se rétrécir plus rapidement que le reste du corps. Pour le moment, les chercheurs ne l’expliquent pas. Ils notent en revanche que si la tendance se poursuit, les guêpes vont devoir s’attaquer à des proies de plus en plus petites. Par ailleurs, elles devront vraisemblablement supporter des temps de vols plus courts.

 

Ces impacts morphologiques auront également des conséquences plus globales. Rappelons en effet que même si elles sont généralement détestées, les guêpes jouent un rôle très important sur le plan écologique. Par exemple, elles s’attaquent aux parasites naturels présents sur nos cultures et nos plantes. Ce sont également des pollinisatrices capables de combler les niches laissées vacantes par les abeilles de moins en moins nombreuses."

 

 

[Image] Une reine Dolichovespula sylvestris. Crédits : Flickr / gailhampshire

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le déclin des papillons serait lié à la taille et la couleur de leurs ailes

Le déclin des papillons serait lié à la taille et la couleur de leurs ailes | EntomoNews | Scoop.it
Question de vie ou de mort : la résistance des papillons au changement climatique pourrait être liée à leur capacité à bien réguler leur température corporelle, qui dépend de la taille et de la couleur de leurs ailes, selon une étude parue ce jeudi 24 septembre.

Ectothermes, les papillons ne produisent pas de chaleur interne : leur température corporelle dépend uniquement des échanges thermiques avec l’environnement. Or leur capacité de régulation varie significativement selon les espèces, relève cette étude publiée dans la revue Journal of Animal Ecology .

 

Ouest-France avec AFP. Publié le 24/09/2020

 

 

[Image] via Andrew Bladon sur Twitter, 11.12.2019

"Come to #PopulationEcology S9 @BritishEcolSoc #BES2019 to hear about work with @EdgarCTurner @matthewlewis896 @MatthewPHayes @tomfayle @AdamMcVeigh0 @Eleanor_Bladon on how #butterflies respond to changing temperatures. Weds 11/12/19, 11:15 room 3A @CamZoology @wildlifebcn"

https://twitter.com/Andrew_Bladon/status/1204557595371020288

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"La capacité des papillons à réguler leur température corporelle pourrait être liée à leur résistance au changement climatique, selon une nouvelle étude."

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

SPIPOLL : Les insectes pollinisateurs volent-ils plus tôt à cause du réchauffement ?

SPIPOLL : Les insectes pollinisateurs volent-ils plus tôt à cause du réchauffement ? | EntomoNews | Scoop.it

Après deux ans de fac de biologie à Rennes et deux de master en écologie, François Duchenne se lance en novembre dernier dans une thèse en écologie et évolution. Son quotidien : lire dans la base de données du Spipoll les effets du réchauffement climatique sur les insectes.

 

SPIPOLL : à quoi servent vos photos d’insectes ? | Par Hugo Struna, Vigie Nature, 21.02.2018

 

 

Que se passe-t-il pendant ces années plus « chaudes » ?
 
"Les résultats préliminaires montrent que d'une manière générale les insectes volent plus tôt lors des années "chaudes". On constate même un avancement de la date de vol d'une semaine (6 jours) par degré supplémentaire ! Cette variation importante nous fait prendre conscience de l'impact d'un réchauffement, même léger. Mais attention cela reste une moyenne : suivant les espèces, les groupes ou les familles d'insectes les réactions peuvent varier. Il y a ceux qui resteront "insensibles" à ces changements, mais il y a aussi ceux qui retarderont leur date de vol. On peut dire néanmoins qu'une majorité sort plus tôt dans l'année. On remarque aussi que les espèces printanières qui prennent leur envol de mars à mai sont plus affectées que les espèces d'été ou celles qui persistent toute l'année."
(...)
 
 
Bernadette Cassel's insight:

 

SPIPOLL

Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs

 

 

Une initiative du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Office pour les insectes et leur environnement avec le soutien du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer.

 

 

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Papillons et libellules perdent leurs couleurs avec le réchauffement climatique

Papillons et libellules perdent leurs couleurs avec le réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it
La hausse des températures en Europe favorise l'expansion des insectes aux couleurs claires, dont la thermorégulation est mieux adaptée aux climats chauds.


[Image] « Les libellules aux couleurs claires sont les plus nombreuses dans le sud de l'Europe, tandis que celles aux teintes foncées dominent au nord. | Zeuss et al »


Par Par Pierre Le Hir. Le Monde. « L'explication ? Elle s'apparente aux habitudes vestimentaires des humains qui, l'été, privilégient les habits clairs, ceux-ci emmagasinant moins la chaleur du rayonnement solaire que les tenues foncées.

Dans le cas des animaux ectothermes (dont la chaleur corporelle provient de l'extérieur), comme les insectes, mais aussi les lézards ou les serpents, la coloration joue un rôle-clé dans la thermorégulation. C'est du soleil qu'ils tirent l'énergie nécessaire pour se mouvoir, voler, se nourrir ou s'accoupler. A ce régime, une livrée obscure, qui stocke davantage de chaleur, est mieux adaptée aux frimas, tandis qu'une parure délavée convient aux bains de soleil, tout en évitant la surchauffe. »


[...]  


[L'étude] Global warming favours light-coloured insects in Europe : Nature Communications 


No comment yet.