EntomoNews
438.3K views | +47 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des cochons aux vers à soie : Cognition et bien-être chez dix animaux d'élevage

Des cochons aux vers à soie : Cognition et bien-être chez dix animaux d'élevage | EntomoNews | Scoop.it
From Pigs to Silkworms: Cognition and Welfare across 10 Farmed Taxa

 

Rachael Miller, Martina Schiestl, Anna Trevarthen, Leigh Gaffney, J. Michelle Lavery, Bob Fischer, Alexandra Schnell

Posted November 14, 2022

 

[Image] Cognition and welfare in farmed animals - from pigs to silkworms (Free stock images: http://www.pixabay.com)

 

-------

NDÉ

Traduction

 

Des milliards d'animaux appartenant à de nombreux taxons font l'objet d'un élevage extensif, ce qui a des répercussions importantes sur le bien-être des animaux. Les efforts de la société pour réduire la souffrance animale manquent d'approches rigoureuses et systématiques qui facilitent l'optimisation des améliorations du bien-être, telles que des décisions éclairées en matière d'allocation de fonds.

 

Nous présentons un cadre multi-mesures et inter-taxons pour modéliser les différences de douleur, de souffrance et de cognition associées afin d'évaluer si certains animaux ont des gammes de bien-être plus étendues (comment les animaux peuvent se porter bien ou mal). Les mesures comprennent la flexibilité comportementale, la sophistication cognitive et l'apprentissage général. Nous avons évalué 90 indicateurs empiriquement détectables de la cognition et de l'étendue du bien-être (ci-après "indicateurs") chez le porc, le poulet, la carpe, le saumon, la pieuvre, la crevette, le crabe, l'écrevisse, l'abeille et le ver à soie.

 

Nous avons regroupé un sous-ensemble d'indicateurs en : A) 10 approximations idéales et B) 10 approximations moins idéales mais avec suffisamment de données pour des comparaisons inter-espèces. Nous avons évalué la force des preuves par approximation entre les taxons, et nous avons construit un profil de cognition et de bien-être, avec des notes d'appréciation globales (allant de probablement non/faible confiance à oui/très grande confiance). Nous discutons des implications des comparaisons et mettons en évidence les principales pistes de recherche pour l'avenir.

 

Ce travail arrive à point nommé, étant donné les récentes indications d'une volonté politique significative de réduire la souffrance animale, comme l'inclusion des céphalopodes et des décapodes dans le projet de loi sur le bien-être animal (Sentience) à la suite d'un examen de la recherche commandé par le gouvernement britannique.

 

Compte tenu de la nouveauté et de la robustesse de notre étude, nous pensons qu'elle établit une nouvelle norme pour l'étude des comparaisons inter-espèces des gammes de cognition et de bien-être et qu'elle contribue à éclairer les recherches futures. Cela devrait permettre de rationaliser les allocations de fonds et d'améliorer le bien-être de millions d'animaux d'élevage.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

« C’est une question de câblage » : s’il est fait bien symétrique, la mouche passe pour saoule

« C’est une question de câblage » : s’il est fait bien symétrique, la mouche passe pour saoule | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Mars


"Cette fois, notre Mouche du vinaigre à tout faire est dans une sorte de petit cristallisoir, sous une lumière parfaitement homogène. Devant elle, une bande noire verticale et dans son dos, la même. Et les deux sont également attirantes. On lui demande juste de jouer l’âne de Buridan miniature, allant d’un stimulus attractif à l’autre sans jamais se décider. Ses allers et venues sont enregistrés.


Comme attendu, d’après des observations antérieures, certaines drosos marchent en droite ligne, d’autres zigzaguent, font des tours et des détours. Soit deux personnalités différentes : fonceuse et irrésolue. D’où vient la différence, est-elle héritée ou forgée par la vie ?


À cette question très débattue, qui concerne bien évidemment Homo sapiens (pas besoin d’exemples...), on a répondu récemment que la cause pourrait être le « simple » hasard, intervenant au moment de l’établissement des liaisons entre les neurones dans le cerveau.


Pour vérifier cette hypothèse, une équipe franco-germano-belge a mis en route et interprété plusieurs manips – dont celle évoquée ci-dessus.


Il en résulte qu’une Mouche du vinaigre conserve toute sa vie, soit 40 jours, sa personnalité, que la variabilité interindividuelle du comportement ne dépend ni du sexe ni de la variabilité génétique de  la population testée et que la personnalité n’est pas un caractère héritable.


Selon une vieille hypothèse sans preuve expérimentale jusque-là, la vision bilatérale de la drosophile implique une dissymétrie de la perception des objets par chaque œil. Les chercheurs ont montré, par des dissections et la mise en évidence des cellules nerveuses que les neurones , dits DCN, situés à l’avant des lobes optiques du cerveau (qui ont des dendrites ipsilatéraux et des axones contralatéraux) et qui relient les parties gauche et droite du cerveau antérieur ont des configurations propres à chaque individu. Ces configurations s’établissent avant l’émergence, au stade nymphal dans la pupe.


La Mouche du vinaigre, individuellement analysable du niveau cellulaire à celui du comportement et manipulable, devient un très bon modèle pour comprendre la formation de la personnalité des animaux, y compris l’Homme. Elle fournit là une illustration du rôle du hasard, sans doute nécessaire à la survie des espèces dans des environnements variables de façon imprévisible."


Article source (gratuit, en anglais)

 

 

Illustration : dispositif expérimental et trajets des mouches mâles en haut et femelles en bas (détails dans la publication). Infographie des auteurs 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Interactions sociales : quand les drosophiles font le buzz

Interactions sociales : quand les drosophiles font le buzz | EntomoNews | Scoop.it
Les scientifiques ont longtemps pensé que l’apprentissage social était l’apanage d’animaux évolués comme les grands singes. Une étude menée chez la mouche drosophile par des biologistes de l’Unité Evolution, Génomes, Comportement, Ecologie de Gif-sur-Yvette (EGCE, CNRS/IRD/Université Paris-Sud) et de l’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien de Strasbourg (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg) démontrent pour la première fois que cet insecte s’appuie sur le comportement de ses congénères pour sélectionner son site de ponte. Publiés récemment dans les Proceedings of the Royal Society, ces travaux qui mettent en lumière des choix très contrastés de la part des drosophiles suggèrent une influence directe de la structure sociale de ces populations d’insectes dans leurs prises de décision.

 

 Référence 

How social network structure affects decision-making in Drosophila melanogaster, par Cristian Pasquaretta, Marine Battesti, Elizabeth Klenschi, Christophe A. H. Bousquet, Cédric Sueur, Frédéric Mery, publié dans Proceedings of the Royal Society, Series B le 2 mars 2016.

DOI: 10.1098/rspb.2015.2954

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Comment l’individu influence le groupe

Comment l’individu influence le groupe | EntomoNews | Scoop.it
C’est parce qu’ils sont grégaires que les cafards intéressent de nombreux chercheurs. Ils permettent de mieux comprendre les dynamiques de groupe. Mais que se passerait-il si ces animaux étaient dotés de personnalités bien précises capables d’influencer le comportement du groupe ? C’est précisément en quête de cette personnalité que sont partis les chercheurs du Service d’Ecologie Sociale de l’ULB (USE)  dirigé par les Drs Claire Detrain et Jean-Louis Deneubourg, tous deux Directeurs de recherches F.R.S.-FNRS.


[L'étude] Group personality during collective decision-making: a multi-level approach | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences
http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/282/1802/20142515


[Periplaneta americana, Blattodea Blattidae]

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.sciencesetavenir.fr - February 10, 6:44 PM :

Même les cafards ont une personnalité

                  

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Conflit d'intérêt

Des nouvelles des insectes : Conflit d'intérêt | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques : En épingle en 2014 »

 

« Ça se passe aux États-Unis, entre Arizona et Nouveau Mexique, chez les fourmis moissonneuses Pogonomyrmex. À la (très brève) saison des amours, après le vol, les femelles (futures reines) et les mâles (futurs cadavres) copulent. Frénétiquement et un peu n’importe comment. Deux espèces cohabitent et s’hybrident, l’union donnant naissance à des ouvrières infertiles. Les reines enfantent ainsi la main d’œuvre nécessaire à l’établissement de leur colonie. Les futures reines accouplées à un mâle de leur espèce produisent quelques descendantes fertiles.
Les mâles n’ont aucun intérêt à copuler avec une femelle de l’autre espèce : c’est un cul de sac, leur génome ne se perpétue pas. Il y a conflit d’intérêt entre les femelles qui doivent recevoir du sperme des deux espèces et les mâles qui devraient ne s’intéresser qu’aux femelles de leur espèce. » 


« Pour étudier ce qui se passe, Michael Herrmann et Sara Helms Cahan (université du Vermont) ont capturé des fourmis sur le lieu de leurs rencontres à coups de filet fauchoir et ont constitué des couples. Mis en examen puis au congélateur. Et disséqués pour mesurer les transferts de sperme. »


« Ce qui se passe, c’est que dans la pagaïe, les mâles surnuméraires ne choisissent pas et se retrouvent accouplés, sans échappatoire possible, jusqu’à la fin de l’acte. Engagés avec une étrangère – qu’ils reconnaissent comme telle alors seulement -, ils s’efforcent de ralentir le débit de sperme – sans doute dans l’espoir d’un coup ultérieur (et ultime) fertile. De son côté la reine – qui découvre alors elle aussi la situation - retient son partenaire plus longtemps, jusqu’à épuisement. »


« C’est ainsi que vivent ces fourmis. Eussent-elles développé des moyens de reconnaître l’identité de leur partenaire avant le coït, elles n’auraient pas d’ouvrières. » 


« D’après notamment « Insect Sex Wars: Battle for Ant Sperm », par Amina Khan. Lu le 30octobre 2014 à www.sci-tech-today.com »

 

[Image] "A Battle for Ant Sperm" - University of Vermont
http://www.uvm.edu/~uvmpr/?Page=news&storyID=19521&category=uvmresearch

 

« A harvester ant — the red queen in the middle — is mating with the upside-down male on the right. Their copulatory organs are locked in place, so the male can completely let go of the queen with his legs and still be firmly attached. The ant on the left is a competitor male trying to get in on the action. All of this sexual competition — between queens of one species and males of another — drives “antagonistic coevolution” two UVM biologists report in the distinguished journal, The Proceedings of the Royal Society B. (Photo: Sara Helms Cahan) »

 

______________________________________

 

Ce dernier lien n'est plus valide. Accès à un contenu équivalent :

→ A battle for ant sperm - by University of Vermont, 28.10.2014
https://phys.org/news/2014-10-ant-sperm.html

 

 

 

[Image] The red queen in the middle is mating with the upside-down male on the right. Their copulatory organs are locked in place, so the male can completely let go of the queen with his legs and still be firmly attached. The ant on the left is a competitor male trying to get in on the action. Credit: Michael Herrmann and Sara Helms Cahan

 

Keywords : antagonistic coevolution ; sexual conflict ; hybridization  
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Observation de l'anxiété pour la première fois chez un invertébré

Observation de l'anxiété pour la première fois chez un invertébré | EntomoNews | Scoop.it


Par Adrien. Techno-Science.net. « Pour la première fois, des chercheurs du CNRS et de l'université de Bordeaux viennent de produire et d'observer un comportement d'anxiété chez l'écrevisse, qui disparaît lorsqu'on lui injecte une dose d'anxiolytiques. Ces travaux, publiés dans Science le 13 juin 2014, montrent que les mécanismes neuronaux liés à l'anxiété se sont conservés tout au long de l'évolution. L'analyse de ce comportement ancestral chez un modèle animal simple révèle, en outre, une nouvelle voie pour l'étude des bases neuronales de cette émotion. »


[...] 


[L'étude] Anxiety-like behavior in crayfish is controlled by serotonin
http://www.sciencemag.org/content/344/6189/1293.abstract?sid=f4c6c495-5f0d-4b5e-8811-dc0ed4ec0741


___________________________________________________________________

ET AUSSI :
                               

• Les écrevisses aussi peuvent être anxieuses | France info, 27.06.2014
http://www.franceinfo.fr/emission/info-sciences/2013-2014/info-sciences-du-27-06-2014-06-27-2014-10-55

                                         
• Écrevisses anxieuses - Vidéo Dailymotion France Info, 26.08.2014
http://www.dailymotion.com/video/x24lchl

                     

• Neurosciences Bordeaux, Bordeaux Neuroscience Institute, Universite Bordeaux 2 http://www.inb.u-bordeaux2.fr/dev/FR/equipe.php?equipe=Comportement,%20d%E9veloppement%20%20et%20r%E9seaux%20neuronaux

                                              

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : Le laser du désir…

Des nouvelles des insectes : Le laser du désir… | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE « les Épingles entomologiques : Le laser du désir... 


… Et de la marche arrière. La machine s’appelle FlyMAD (Fly Mind-Altering Device) ; elle est l’œuvre de Barry Dickson, neurophysiologiste à l’institut médical Howard Hughes à Ashburn (Virginie, États-Unis). Avec elle, on manipule le cerveau d’une Mouche du vinaigre comme si l’on pratiquait l’optogénétique (optique + génie génétique) sur celui d’une souris, assez gros pour qu’on y plante une fibre optique, ce qui n’est pas le cas de notre drosophile, dont la capsule céphalique est de plus opaque. »


« La machine produit un fin faisceau laser infra-rouge qui chauffe les neurones cibles désigné par le chercheur et préalablement dotés (par transgenèse) d’une protéine thermoactivable nommée TRPA1. »


« Dans une première expérience, il s’agit de la commande du comportement sexuel du mâle. Sous l’effet du rayon, le cobaye se met à courtiser (danse, chant alaire, etc.) la boule de cire sa seule compagne et essaye de s’unir à elle. Il continue durant 15 minutes une fois le laser éteint. »


« Dans la seconde, le rayon est dirigé vers les neurones de la coordination motrice et voilà notre droso qui marche à reculons. Jusqu’à ce qu’on coupe le rayon. »


« La thermogénétique devrait permettre de comprendre la prise de décision, notamment celle relative à la ponte, en décomposant les enchaînements des commandes neuronales. »


D’après « Laser beam makes flies flirt », par Sara Reardon. Lu le 28 février 2014 à www.nature.com/news/


[Image NM_Supplementary information - nmeth.2765-S1.pdf via Optogenetic control of Drosophila using a red-shifted channelrhodopsin reveals experience-dependent influences on courtship: Nature Methods : Nature Publishing Group]


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : La monogamie rend bête

Des nouvelles des insectes : La monogamie rend bête | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE. « les Épingles entomologiques  »


« C’est avéré, grâce aux expériences de Brian Hollis et de Tadeusz J. Kawecki (université de Lausanne, Suisse) qui apportent une pierre de plus à la compréhension de l’augmentation de l’intelligence dans le règne animal. »


« L’effet – une baisse mesurable des facultés de cognition - n’est ni immédiat ni universel : il faut rester fidèle durant une centaine de générations et être une Mouche du vinaigre. »


« L’étude a démarré il y a 7 ans, par l’élevage (par B. Hollis) de deux lignées de drosos, les unes monogames, les autres polygames. Ceci pour évaluer les effets de la compétition sexuelle sur leur évolution. Au bout de ce temps, nos deux entomologistes examinent les effets de ces régimes sur le cerveau des mouches, au moyen d’une épreuve d’apprentissage classique. »


« En présence d’une odeur neutre (celle de la paraffine en l’occurrence) la droso reçoit un choc mécanique désagréable (on secoue le tube) ; elle déclarée s’en souvenir lorsque, mise au bout d’1 heure dans un olfactomètre (tube en Y ou en T) elle évite l’odeur. Clairement, les mâles monogames empruntent l’une ou l’autre branche : ils ont oublié. Notons que les femelles ne se trompent pas. »


« Les mâles de cette même engeance, présentés à des femelles non réceptives (venant de copuler), se fatiguent à leur faire la cour (les polygames vont vite voir ailleurs). »


« La compétition sexuelle précopulatoire (les mâles se battent pour une femelle réceptive) aiguise donc les facultés intellectuelles.
Pourquoi les animaux sexués ne sont-ils pas tous devenus au fil de l’évolution aussi intelligents que l’entomologiste ? L’apprentissage a un coût : les bons élèves (on est toujours chez la Mouche du vinaigre) résistent moins bien à une famine. »


D’après notamment « Stupider With Monogamy », lu le 27 février 2014 à www.nytimes.com/


[L'étude] Male cognitive performance declines in the absence of sexual selection


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les abeilles goûtent le sucre des plantes avec les griffes de leurs pattes

Les abeilles goûtent le sucre des plantes avec les griffes de leurs pattes | EntomoNews | Scoop.it

GuruMeditation. « Les abeilles aiment le nectar riche en sucre produit par les plantes et l’un des principaux moyens dont elles disposent pour le détecter, c’est avec les griffes de leurs pattes avant. »


[...]


« Gabriela et son équipe ont étudié des centaines d’abeilles, en observant ce qui se passait lorsque des solutions sucrées, amères et salées étaient appliquées sur les griffes (techniquement appelés tarsomères) de leurs membres antérieurs. »

« Selon le coauteur Martin Giurfa de l’Université de Toulouse, dans un communiqué de presse :

Les abeilles comptent sur leur vision des couleurs, sur leur mémoire et leur sens de l’odorat et du goût pour trouver le nectar et le pollen dans l’environnement en constante évolution autour de la colonie. La grande sensibilité des tarsomères aux sels et des griffes du tarse au sucre est impressionnante, étant donné que chaque tarse a moins de sensilles que les autres organes des sens. Le sens du goût de la griffe permet aux ouvrières de détecter le nectar dès qu’elles débarquent sur les fleurs. En outre, les abeilles planant au-dessus des étangs d’eau peuvent rapidement détecter la présence de sels dans l’eau à travers les tarsomères de leurs pattes pendantes. »


[Citation: de Brito Sanchez MG, Lorenzo E, Su S, Liu F, Zhan Y and Giurfa M (2014) The tarsal taste of honey bees: behavioral and electrophysiological analyses. Front. Behav. Neurosci. 8:25. doi: 10.3389/fnbeh.2014.00025]


___________________________________________________________________


Autre article (repéré le 12/03/2014) :

→ Actualité > En bref : les abeilles aiment le goût des piscines d'eau salée
http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-bref-abeilles-aiment-gout-piscines-eau-salee-52736/


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des insecticides rendent les fourmis agressives, voire suicidaires

Des insecticides rendent les fourmis agressives, voire suicidaires | EntomoNews | Scoop.it

Les néonicotinoides, déjà accusés de contribuer à l'effondrement des colonies d'abeilles, sont maintenant soupçonnés d'augmenter l'agressivité d'espèces de fourmis invasives. Les effets sur l'expansion de ces espèces, ou sur la disparition des espèces locales sont complexes et difficilement prévisibles. L'issue pourrait aussi bien être positive que négative, et devra être étudiée au cas par cas.


Nous sommes en Nouvelle-Zélande et l'espèce étudiée est Linepithema humile, une espèce envahissante qui prend du terrain sur Monomorium antarcticum, une fourmi locale. L'étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B relate que, sous l'effet de l'insecticide, l'espèce locale devient moins combative, ce qui pourrait être une bonne chose puisque cela favoriserait sa propre expansion. Sauf que pour L. humile, l'effet est inverse, les neurotoxines les poussent à attaquer, même lorsque cela n'est pas à leur avantage. Dans certains cas, par exemple si l'espèce native n'est pas exposée à l'insecticide, cela peut lui permettre d'éliminer complètement l'envahisseuse.

Si les chercheurs s'inquiètent de l'utilisation parfois massive et irraisonnée des néonicotinoides et de ses effets potentiels, ils insistent sur la grande utilité que peuvent avoir ces molécules pour contrôler les populations d'insectes si on les utilise avec prudence.


Auteur : ben (g+), 23/10/2013

Références: Rafael F. Barbieri, Philip J. Lester, Alexander S. Miller, Ken G. Ryan. A neurotoxic pesticide changes the outcome of aggressive interactions between native and invasive ants Proc. R. Soc. B December 7, 2013 280 1772 20132157; doi:10.1098/rspb.2013.2157 1471-2954

ben (g+)

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

Les néonicotinoïdes poussent les fourmis à se battre jusqu'à la mort


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les insectes ne sont pas gays, mais confus

Les insectes ne sont pas gays, mais confus | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes mâles et les araignées mâles ont parfois des relations sexuelles avec d autres mâles. Il s agit d une simple confusion, expliquent deux chercheurs, un Suisse et un Israélien.


[...]


[Same-sex sexual behavior in insects and arachnids: prevalence, causes, and consequences]

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les néonicotinoïdes poussent les fourmis à se battre jusqu'à la mort

Les néonicotinoïdes poussent les fourmis à se battre jusqu'à la mort | EntomoNews | Scoop.it
Des études montrent que les néonicotinoïdes peuvent altérer le comportement de certaines espèces.


A neurotoxic pesticide changes the outcome of aggressive interactions between native and invasive ants http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/280/1772/20132157.full


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Pas ce soir, il va pleuvoir

Pas ce soir, il va pleuvoir | EntomoNews | Scoop.it
Certains insectes modifient leur comportement d'accouplement lors d'une chute de la pression atmosphérique, une baisse qui est dans la plupart du temps annonciatrice de pluie.

 

[...]

 

Ces insectes sont le scarabée du concombre (Diabrotica speciosa), la leucanie orbicole (Pseudaletia unipuncta) et le puceron de la pomme de terre (Macrosiphum euphorbiae).

 

[...]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Weather Forecasting by Insects: Modified Sexual Behaviour in Response to Atmospheric Pressure Changes

http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0075004;jsessionid=462AADBCE12DF8384F8E6D51F279AE54

 


SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES :

Insectes baromètres et thermomètres pressentant pluie, grêle et vent http://sco.lt/5LJhaL


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L’âge ne fait pas la fourmi

L’âge ne fait pas la fourmi | EntomoNews | Scoop.it
Le succès écologique des insectes sociaux, comme les fourmis, est lié à la division très particulière du labeur au sein des colonies. Jusqu’à maintenant, les scientifiques pensaient que l’âge d’une fourmi définissait ses transitions d’un travail à l’autre. Laurent Keller, professeur au Département d’écologie et évolution de l’Université de Lausanne, et son équipe ont découvert que ce processus était en réalité aléatoire.

 

Par Mattia Pillonel

Publié mardi 16 mars 2021 à 15:11 (abonnés)


"Dans une colonie, les fourmis les plus jeunes – appelées nourrices – restent dans la fourmilière et veillent sur la reine et les larves. Les plus âgées, dites fourragères, s’occupent de la recherche de nourriture à l’extérieur. Entre deux, il y a une phase de transition, où les ouvrières oscillent entre nourrices et fourragères. C’est cette période de la vie des fourmis qui a intéressé l’équipe de biologistes lausannois."

 

 

[Camponotus fellah]

Bernadette Cassel's insight:

 

"Contrairement aux idées reçues, l’âge d’une fourmi ne définit pas son passage d’un rôle à l’autre dans la colonie. Le processus serait aléatoire, selon une étude d’un groupe de biologistes de l’Université de Lausanne"

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

« La balle au centre » ou comment des butineurs deviennent des buteurs

« La balle au centre » ou comment des butineurs deviennent des buteurs | EntomoNews | Scoop.it

-------

NDÉ

Ce lien n'est plus valide.

Nouvel accès :

Des nouvelles des insectes : les Épingles
http://www.insectes.xyz/epingle17.htm#bal

 

-------

 

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Février

 

"Lars Chittka, de la Queen Mary University de Londres et ses collaborateurs publient de nouveaux résultats sur les facultés cognitives des insectes et, particulièrement, sur leur plasticité. Après avoir fait tirer des ficelles à leur bête, le Bourdon terrestre Bombus terrestris (Hym. Apidé) [Épingle de 2016], ils l’ont fait jouer au foot.


Soit une balle de la taille du bourdon à peu près, qu’il s’agit de pousser – à pattes - jusqu’à un emplacement, au centre de l’arène, pour y recevoir une récompense, du sirop sucré. À part cette dernière substance, équivalente à du nectar, rien dans cette affaire ne ressemble à ce que les ouvrières rencontrent comme objet et affrontent comme tâches dans leur vie dans la nature. Elles font donc face dans cette manip à un problème tout neuf, pour elles comme pour l’espèce.


Les ouvrières sont d’abord familiarisées avec les balles jaunes. Puis on les lâche dans l’arène (quelques centimètres de diamètre) à distance du but, le centre. Elles apprennent à réussir l’épreuve plus vite si elles ont observé les mouvements d’une sœur déjà formée ou ceux d’une fausse abeille, un capuchon rayé noir et jaune enfilé au bout d’une tige transparente manipulée par l’entomologiste. Une démonstration magique, la balle étant mue par un aimant déplacé sous l’arène, ne les aide pas.


De 3 balles placées plus ou moins loin du but, nos bourdons choisissent de pousser la plus proche, même après avoir vu une autre ouvrière amener la balle de loin. Et même si leur balle est noire au lieu de jaune.


Leur tout petit cerveau n’empêche donc pas les insectes de manifester une plasticité cognitive étonnante, qui sans doute ne se manifeste que sous la pression de conditions environnementales particulières."

 

D’après, entre autres, « Ball-rolling bees reveal complex learning », lu le 23 février 2017 à //phys.org/news/

Vidéos

 

-------

NDÉ

L'étude :

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

En combat, les grillons savent automatiquement quand laisser tomber !

En combat, les grillons savent automatiquement quand laisser tomber ! | EntomoNews | Scoop.it
Les scientifiques ont étudié les effets de l'oxyde nitrique sur des grillons de combat.


[Vidéo] Welcome to cricket fight club | Science News "A brain chemical tells when to fight or flee" - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=yGoRKiuXCkw


[L'étude] Adding up the odds—Nitric oxide signaling underlies the decision to flee and post-conflict depression of aggression | Science Advances http://advances.sciencemag.org/content/1/2/e1500060


[Gryllus bimaculatus, Orthoptera Gryllidae]

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Même les cafards ont une personnalité

Même les cafards ont une personnalité | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs de l'Université Libre de Bruxelles ont mis en évidence l'existence de traits de caractères différents chez les cafards.


[L'étude] Group personality during collective decision-making: a multi-level approach | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 04.02.2015
http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/282/1802/20142515

                                

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

How female flies know when to say 'yes' / La prise de décision chez la mouche dépend d'un très petit nombre de neurones

How female flies know when to say 'yes' / La prise de décision chez la mouche dépend d'un très petit nombre de neurones | EntomoNews | Scoop.it
A fundamental question in neurobiology is how animals, including humans, make decisions. A new study reveals how fruit fly females make a very important decision: to either accept or reject male courtship. This decision appears to be generated by a very small number of excitatory neurons that use acetylcholine as their neurotransmitter located in three brain regions. This study provides the framework to understand how decisions are generated.


[L'étude] PLOS Biology: The KRÜPPEL-Like Transcription Factor DATILÓGRAFO Is Required in Specific Cholinergic Neurons for Sexual Receptivity in Drosophila Females
http://www.plosbiology.org/article/info:doi/10.1371/journal.pbio.1001964


___________________________________________________________________


UNE VIDÉO (en anglais) :


→ Men Only Have 15 Minutes To Impress A Woman! - YouTube
http://www.youtube.com/watch?v=UKzjrsp56Ao



UN ARTICLE en français :


→ 15 minutes pour reconnaître l'homme de notre vie, pas plus
http://www.puretrend.com/article/15-minutes-pour-reconnaitre-l-homme-de-notre-vie-pas-plus_a95379/1


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Chez les drosophiles, la réflexion prime sur l’action

Chez les drosophiles, la réflexion prime sur l’action | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs britanniques ont identifié chez cet insecte le gène qui influence le délai de réflexion avant de prendre une décision.
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un laser pour provoquer l'accouplement des mouches

Un laser pour provoquer l'accouplement des mouches | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de chercheurs a réussi induire un comportement d'accouplement chez la mouche... à l'aide d'un laser.
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Deux espèces d'abeilles solitaires utilisent du plastique pour construire leur nid en ville

Deux espèces d'abeilles solitaires utilisent du plastique pour construire leur nid en ville | EntomoNews | Scoop.it

YFile. « New research sees two species of bees choosing plastic to build their hives »


« It seems that two bee species are eschewing traditional building materials in favour of plastic. »


« The findings are contained in Bees collect polyurethane and polyethylene plastics as novel nest materials, by York University Faculty of Science PhD Candidate Scott MacIvor, published in the journal Ecosphere »


« MacIvor observed and documented the use of plastic by two solitary bee species in place of natural nest building material. In both cases, larvae successfully developed and emerged from the plastic-lined nests. These finding suggest innovative use of common urban materials. »


[...]


___________________________________________________________________

Un article en français :

Des abeilles sauvages utilisent du plastique pour construire leur nid - Libération Maroc


Extrait :

«  Dans le cadre de ses recherches sur les abeilles urbaines, Scott MacIvor a eu l’occasion d’étudier des nids construits au sein de ces nichoirs par deux espèces différentes : Megachile campanulae et Megachile rotundata.
Au sein des nids de Megachile campanulae, le doctorant a mis en évidence une substance grisâtre, similaire à du chewing-gum. Après analyses, cette gomme s’est révélée être une matière composée principalement de polyuréthane, un élément connu comme un agent d’étanchéité. Cette pâte grise, qui remplace la résine végétale comme la sève de pin, est utilisée dans le nid comme un matériau de calfeutrage pour les alvéoles du couvain, où grandissent les larves.

Les nids de Megachile rotundata en revanche semblent avoir été construits directement avec des bouts de plastiques. Cette espèce, connue également sous le nom d’abeille découpeuse, construit d’ordinaire ses nids en découpant des morceaux de feuilles et en les assemblant ensemble pour former une structure en forme de cigare. Toutefois, dans le cas des abeilles de Toronto, certains bouts de feuilles ont été remplacés par des fragments de sacs plastiques. »


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un repas ou un mâle ? Les vibrations légères de la veuve noire mâle ne déclenchent pas le réflexe de prédation chez la femelle

Un repas ou un mâle ? Les vibrations légères de la veuve noire mâle ne déclenchent pas le réflexe de prédation chez la femelle | EntomoNews | Scoop.it

Par Samantha Vibert, Catherine Scott and Gerhard Gries. Frontiers in Zoology.  « A meal or a male: the 'whispers' of black widow males do not trigger a predatory response in females »


« Female spiders are fine-tuned to detect and quickly respond to prey vibrations, presenting a challenge to courting males who must attract a female's attention but not be mistaken for prey. »


[...]


« Unlike courtship signals of other spider species, the courtship signals of L. hesperus and T. agrestis males do not have complex temporal patterning. The low-amplitude 'whispers' of L. hesperus males at the onset of courtship are less likely to trigger a predatory response in females than the high-amplitude vibrations of struggling prey. »


[Latrodectus hesperus, Araneae, Theridiidae /

Tegenaria agrestis, Araneae, Agelenidae]


___________________________________________________________________

Image : redOrbit "Male Black Widows Wiggle It To Attract Their Mates"

« Image Caption: A male black widow (right) must tread carefully to avoid being eaten by the bigger female. Credit: Sean McCann/Simon Fraser University »


Étude repérée via #laTAC par Mathieu Vidard, émission du lundi 20 janvier 2014 "La sonde Rosetta, une danse pour se faire manger et une exposition sur la Méditerranée"


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Billions of insects are having gay sex 'accidentally' say scientists

Billions of insects are having gay sex 'accidentally' say scientists | EntomoNews | Scoop.it

Research finds that homosexuality in insects and spiders is a case of mistaken identity








Bernadette Cassel's insight:


Les insectes ne sont pas gays, mais confus


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Pourquoi certains bousiers sont-ils les seuls insectes qui galopent ?

Pourquoi certains bousiers sont-ils les seuls insectes qui galopent ? | EntomoNews | Scoop.it


Un genre de bousier sud-africain a opté pour une démarche qui semble assez inefficace.
La plupart des insectes pratiquent la marche tripode, en gardant au moins trois pieds sur le sol tandis que les autres se déplacent. Ce type de marche est la plus courante dans le règne animal, sauf que trois espèces de bousier ont décidé de ne pas pratiquer la jambe alternante, en développant le seul galop connu dans le monde des insectes. Au lieu de déplacer les pattes de chaque côté séparément, le Pachysoma endroedyi, le P. Hippocrate et le P. glentoni déplacent chaque paire de pattes en phase, comme un lapin bondissant ou un cheval en course.


[...]


L’étude (Université de Lund, Suède – Université du Witwatersrand et Université de Pretoria, Afrique du Sud) publiée sur Current Biology : A new galloping gait in an insect.


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L'instinct maternel découvert chez des coléoptères

L'instinct maternel découvert chez des coléoptères | EntomoNews | Scoop.it
Cachée dans l’épais feuillage des forêts tropicales, une sous-famille de coléoptère cache les secrets des premiers stades d’un comportement social, montrant des signes explicites d’instincts et de soins maternels.

 

[...]

 

Selon les chercheurs, l’étude de ce comportement subsocial, en plus de son attrait intrinsèque, peut offrir une perspective sur les forces sélectives à l’œuvre durant les premières étapes de l’évolution sociale des insectes.

 

La recherche a été menée par l’Institut Smithsonian Tropical Research, le Centre Universitaire de Lavras , Staatliches Museum für Naturkunde Karlsruhe, et l’Université libre de Bruxelles.

 

Leur étude a été publiée dans la revue ZooKeys , aux côtés de 6 autres articles de recherche sur cette famille de coléoptères : Subsocial Neotropical Doryphorini (Chrysomelidae, Chrysomelinae): new observations on behavior, host plants and systematics.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

→ Do beetles have maternal instincts? / Les coléoptères ont-ils l'instinct maternel ? http://sco.lt/5hQqIL

 

No comment yet.