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"Les infrastructures routières ont leur part dans les pressions à l'origine du déclin des insectes pollinisateurs. Mais dans des contextes environnementaux dégradés, les dépendances vertes routières (DVR) peuvent apporter des remèdes à certains maux qui affectent ces insectes. Les DVR constituent par endroits les derniers sites d’accueil de la flore naturelle et des insectes associés." Lettre d'information N° 38 | Trame verte et bleue
Une étude menée par le WWF analyse la projection des changements climatiques dans les aires de répartition de plantes et d’animaux de 35 écorégions. WWF, 14.03.2018 "Le changement climatique provoqué par l’Homme est une réalité. Dans l’ensemble des régions du monde, nous observons que les risques, qui n’étaient hier que théoriques, deviennent la nouvelle réalité des temps présents. L’objet de cette étude est d’examiner l’exposition des 35 écorégions prioritaires du WWF, et des cinq groupes d’espèces qu’elles abritent actuellement, au dérèglement climatique en fonction de trois scénarios de hausse de la température moyenne mondiale." Par exemple : "Les pins de Corée sont d’une grande longévité, mais le stress environnemental peut conduire à une moins importante formation de cônes augmentant le risque de perte lors de perturbations (par exemple : feux, insectes)." ___________________________________________________________________ D'autres articles : • Face au « choc climatique », la biodiversité menacée d’extinctions massives, 14.03.2018 http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/14/face-au-choc-climatique-la-biodiversite-menacee-d-extinctions-massives_5270456_1652692.html Si le réchauffement se poursuit jusqu’à + 4,5 °C, la moitié des espèces des régions les plus riches en faune et en flore risqueront de disparaître d’ici à 2080. • Climat : la moitié des espèces des régions les plus riches en biodiversité menacées - Libération, 14.03.2018 http://www.liberation.fr/france/2018/03/14/climat-la-moitie-des-especes-des-regions-les-plus-riches-en-biodiversite-menacees_1635893 • Changement climatique: ces animaux menacés de disparition d'ici 2080, 14.03.2018 http://www.bfmtv.com/actualite/changement-climatique-ces-animaux-menaces-de-disparition-d-ici-2080-1395290.html • Climat : la moitié des espèces des zones à haute biodiversité menacées d'extinction, si la température augmente de 4,5°C, 14.03.2018 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/climat-la-moitie-des-especes-des-zones-a-haute-biodiversite-menacees-d-extinction-si-la-temperature-augmente-de-4-5c_2632160.html
Une équipe scientifique tchèque composée de chercheurs de l’Université Charles et de l’Académie des Sciences étudie depuis fin janvier les insectes pollinisateurs et la flore locale sur le point culminant de l’Afrique de l’Ouest, le Mont Cameroun. Uniques en leur genre, la faune et la flore de ce site volcanique font partie des plus riches au monde. Un journaliste de la station de radio tchèque Radio Plus s’est rendu sur place pour un reportage dans la forêt vierge. Par Anna Kubišta, Ondřej Novák - Radio Prague, 27.02.2018 "Début février, Ondřej Novák, notre confrère de la station Radio Plus, a passé deux semaines au Cameroun en compagnie de toute l’équipe de scientifiques tchèques pour lesquels il ne s’agit pas du premier séjour en Afrique. Ce nouveau voyage de recherches doit permettre de mieux comprendre les interactions entre les insectes pollinisateurs et les fleurs, ainsi que leur évolution à l’échelle globale. Le parc national du Mont Cameroun est un des endroits les plus pluvieux de la planète. Même pendant la saison sèche, il y fait particulièrement humide. Robert Tropek est entomologiste, il est aussi le responsable de l’expédition scientifique : « Le Mont Cameroun est unique parce qu’il concentre différents types de forêts ainsi qu’un grand nombre de milieux différents sur un territoire relativement restreint. Le résultat, c’est que même pour une région tropicale, on y trouve une quantité inouïe d’espèces. »" (...) Photo Věda on Air
De nombreux chercheurs se sont penchés sur les effets sur la flore, la faune, les sols et la santé humaine de cet herbicide controversé. "Le mode d’action des glyphosates consiste à inhiber une voie métabolique spécifique de la croissance des plantes, voie metabolique qui n’existe pas chez les autres organismes vivants, comme les animaux ou les insectes." [Image] via GroupeFranceAgricole sur Twitter : "#Glyphosate Retour en quelques dates via @FranceAgricole https://t.co/Gvbc8tj44n" https://twitter.com/GroupFranceAgri/status/879583791618109441/photo/1
Si des vagues de chaleur intenses ont frappé le sud-est de la France, les conséquences sur la faune et la flore sont irréversibles.
Sa première version avait fait date dans l’histoire du « dark-sky movement » (le « mouvement de protection du ciel nocturne »). Publié en 2001 dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, The First World Atlas of the Artificial Night Sky Brightness constitue l’un des articles les plus cités dans les travaux universitaires s’intéressant aux nuisances et pollutions lumineuses. La parution en juin dernier, quinze ans plus tard, de The New World Atlas of Artificial Night Sky Brightness marque une nouvelle étape. Le grand écho médiatique rencontré par cette publication montre que la question des effets négatifs de l’éclairage artificiel nocturne est devenu un problème public. Par Samuel Challéat. The Conversation, 05.02.2017 "... Du point de vue environnemental, les écologues montrent des espèces fortement perturbées par la lumière artificielle. On note des mécanismes d’attraction et de répulsion par les sources lumineuses et des perturbations, à échelles plus larges, d’espèces désorientées lors de leurs migrations. Plusieurs perturbations comportementales sont également relevées (communication, reproduction, prédation). Enfin, certains effets négatifs sont montrés sur la flore." (...)
"Il y a déjà deux ans – le temps passe vite ! – je vous présentais la tendance de la flore d’Île-de-France à se différencier dans les milieux agricoles (ici). À l’époque, le résultat était étonnant puisqu’il était à l’opposé de la tendance générale qui se dessine actuellement : l’homogénéisation des milieux par l’augmentation d’un petit nombre d’espèces, toutes identiques, des généralistes, par exemple, capables de pousser n'importe où. « Le résultat que nous avions mis en évidence en 2014 semble être confirmé par une étude qui vient d’être publiée » m’a dit Gabrielle Martin, notre spécialiste de l’observatoire Vigie-flore." (...) Par Lisa Garnier. Vigie Nature, 05.12.2016 [L'étude] Local and regional changes in taxonomic and functional diversity of arable weed communities in Burgundy (France) between the 1970s and the 2000s: Botany Letters: Vol 163, No 4, 20.10.2016 http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/23818107.2016.1234410 [pdf] http://s614510234.onlinehome.fr/wp-content/uploads/2016/02/2016-Fried-Dessaint-Reboud-Botany-Letters-163.pdf
L’archipel accueille une vaste campagne d’étude de la faune et la flore terrestres, parmi les plus riches et les plus spécifiques de la planète. En Nouvelle-Calédonie, à la recherche de la « biodiversité négligée » - La « côte oubliée » redécouverte. Reportage de Yann Chavance (texte et photos), 23.11.2016 "... C’est la marque de fabrique des expéditions estampillées « La Planète Revisitée » : laisser de côté les grands vertébrés, mammifères, oiseaux et poissons, pour concentrer les efforts de recherche sur la biodiversité « négligée », les plus petits organismes. « Les invertébrés, qu’ils soient terrestres ou marins, font partie de ces grands groupes méconnus, rappelle Olivier Pascal, qui monte ces missions naturalistes depuis dix ans pour l’ONG Pro-Natura, en collaboration avec le MNHN. Malgré les institutions de recherche présentes depuis longtemps en Nouvelle-Calédonie, ici comme ailleurs dans le monde, il y a toujours les mêmes lacunes sur la petite faune. »"
Cet article présente une liste commentée des abeilles (Hymenoptera : Apoidea: Anthophila) de la Martinique (Petites Antilles). La liste présente quatorze espèces, dont une est endémique à la Martinique, cinq ne sont répertoriées que des Caraïbes, quatre autres espèces sont mentionnées à la fois du continent américain et des Antilles et trois sont introduites. Sept espèces sont nouvellement citées de la Martinique: Megachile (Eutricharaea) concinna Smith 1879, Megachile (Pseudocentron) vitraci Pérez 1884, Centris (Hemisiella) barbadensis Cockerell 1939, Centris (Centris) decolorata Lepeletier 1841, Centris (Centris) versicolor (Fabricius 1775), Exomalopsis (Exomalopsis) analis Spinola 1853 et Exomalopsis (Exomalopsis) similis (Cresson 1865). Ce catalogue préliminaire est constitué des données issues de la littérature et des recherches sur le terrain, menées entre 2006 et 2014 par Eddy Dumbardon-Martial. Une liste des fleurs visitées, ainsi que les principaux traits écologiques sont également donnés pour chaque espèce. Les Abeilles de Martinique (Antilles françaises) et leurs relations avec la flore butinée (Hymenoptera: Apoidea: Megachilidae, Apidae) - Annales de la Société entomologique de France (N.S.): International Journal of Entomology, 24.03.2016 [Image] Melissodes martinicensis via SHNLH, Société d'Histoire Naturelle L'Herminier http://www.shnlh.org/fr/actualites-entomologie/187-entomo-news-27
En analysant automatiquement des milliers de photos indexées par Google Images, une application aide les scientifiques à étudier la flore et la faune sans bouger de leur ordinateur [L'étude] Just Google it: assessing the use of Google Images to describe geographical variation in visible traits of organisms - Leighton - 2016 - Methods in Ecology and Evolution, 11.05.2016 "... We investigated the use of Google Images in extracting data on geographical variation in phenotypic traits visible from photographs. We compared the distribution of visual traits obtained from Google Images with four previous studies: colour morphs of black bear (Ursus americanus); colouration and spottiness in barn owl (Tyto alba); colour morphs of black sparrowhawk (Accipiter melanoleucus) and the distribution of hooded (Corvus corone) and carrion crows (Corvus cornix) across their European hybrid zone. Additionally, we develop and present a web application (Morphic), which facilitates the human data capture process of this method." (...)
"Avec les bois de Boulogne et de Vincennes, près de 500 parcs et jardins, 100 000 arbres d’alignement, la Seine et les canaux, Paris offre de nombreux écrins pour la faune et la flore. Près de 2 000 espèces animales (libellules, coccinelles, écrevisses, anguilles, brochets, grenouilles, tritons, faucons pèlerins, chouettes hulottes, renards, fouines, écureuils roux, hérissons et 11 espèces de chauves-souris) et végétales (orchidées, fougères, mousses, ainsi que les plantes et arbres cultivés) ont été observées à Paris ces dernières années." (...)
Ce lien n'est plus valide. Accès au document : → https://inpn.mnhn.fr/docs/rapportages/Rapport_FR_art17_2015-63.pdf __________________________________ Le rapport suivant (2007-2012) concerne, en France, 312 espèces animales (dont 46 insectes) et végétales ainsi que 132 types d’habitats d’intérêt communautaire, parmi les plus rares ou menacés d’Europe.
Les résultats obtenus permettront de définir les priorités d’action pour l’amélioration de l’état de conservation des habitats et des espèces.
De nombreux experts (dont bien sûr ceux de l'Opie) ont ainsi été mobilisés pour la rédaction, la relecture et la validation des fiches d’évaluation, fruit d’une collaboration étroite entre les scientifiques, gestionnaires et autres acteurs des milieux naturels. DHFF : le rapport français est en ligne ! - OPIE, 20.11.2015
Neonicotinoid Pesticides have been blamed for the dramatic decline in honey bees and also all invertabrates which are the base of the food chain. In this page I have listed numerous scientific studies relating to these declines. ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ NEONICOTINOID RESIDUES IN WILDFLOWERS, A POTENTIAL ROUTE OF CHRONIC EXPOSURE FOR BEES - Environmental Science & Technology, 06.10.2015 http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.est.5b03459?journalCode=esthag
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La notion de « trame noire » a fait son apparition depuis quelques années, s’ajoutant à celle de « trame verte et bleue » déjà bien connue. L’objectif est de limiter la dégradation et la fragmentation des habitats dues à l’éclairage artificiel par l’intermédiaire d’un réseau écologique formé de réservoirs et de corridors propices à la biodiversité nocturne. Plusieurs démarches de trames noires sont en cours ou même déjà achevées en France. Cet article présente deux projets menés dans des territoires très contrastés, l’un dans le Parc national des Pyrénées et l’autre sur la Métropole européenne de Lille. Par : SORDELLO, Romain ; JUPILLE, Olivier ; VAUCLAIR, Sébastien ; SALMON-LEGAGNEUR, Léa ; DEUTSCH, Éloïse ; FAURE, Baptiste. Sciences Eaux & Territoires, la revue d'Irstea, 16.04.2018 "... Depuis peu, il est également démontré que l’éclairage nocturne peut constituer des zones infranchissables pour certains animaux à l’échelle d’un paysage ( Van Grunsven et al., 2017), occasionnant ainsi une fragmentation des populations (figure 1). La pollution lumineuse agit également sur d’autres niveaux de la biodiversité tels que les relations interspécifiques, notamment la relation proie/prédateur et la pollinisation/dispersion des graines (Knop et al., 2017). Elle a donc potentiellement des effets sur les services rendus par les écosystèmes. Elle désynchronise aussi les horloges biologiques chez la faune et la flore. Au final, elle touche tous les groupes biologiques et tous les milieux (terrestres, aquatiques, marins…)." (...) [Image] Un coléoptère sur du ciste maraîcher dont la pollinisation a été perturbée par un éclairage artificiel nocturne, entraînant une moindre production de fruits. EVA KNOP, UNIVERSITE DE BERNE [via] La pollution lumineuse, une menace de plus pour les pollinisateurs, 03.08.2017 http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/08/02/la-pollution-lumineuse-une-menace-de-plus-pour-les-pollinisateurs_5168000_1652692.html
Le Giec de la biodiversité publie quatre rapports régionaux alarmants sur le déclin de la biodiversité dans le monde. Celui portant sur l'Europe montre que ses habitants consomment plus de ressources naturelles que la région n'en produit. Publié le 23.03.2018 (accès payant) ___________________________________________________________________ MÊME SUJET (libre accès) : → Le déclin massif de la biodiversité menace l’humanité, 23.03.2018 http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/23/sur-tous-les-continents-la-nature-et-le-bien-etre-humain-sont-en-danger_5275433_3244.html L’érosion continue de la vie sauvage met en danger les conditions de vie des populations, alertent les experts mondiaux de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ». Par Audrey Garric et Pierre Le Hir "... l’objet des quatre rapports est de sensibiliser l’opinion et les décideurs à une chute de la biodiversité qui « met en danger les économies, les moyens d’existence, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout dans le monde ». Aucune des régions étudiées n’échappe à une régression spectaculaire de sa faune et de sa flore, avec des projections alarmantes." (...)
------- NDÉ Ce lien n'est plus valide.
Nouvel accès : ------- Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Octobre "Les insectes sont les plus nombreux, les plus divers des animaux, dont ils constituent la plus grande biomasse. Les très grands services écosystémiques qu’ils rendent sont reconnus et les facteurs adverses qu’ils affrontent et causent leur déclin sont bien répertoriés et sans doute sous-évalués. Pourtant, les alarmes du public comme les efforts de conservation portent essentiellement sur les vertébrés. Les insectes sont trop nombreux (plus de 100 000 espèces en Europe, plus d’un million dans le Monde), on n’a identifié qu’une partie d’entre eux, on ne sait rien de la biologie de la plupart, ils sont difficiles à surveiller et les gens ne leur accordent que très peu de valeur. Certains insectes bénéficient d’une réelle protection. La convention de Berne et la Directive Habitats de 1992 prennent en compte 127 insectes, soit 0,12 % des espèces européennes. Camila Leandro, Pierre Jay-Robert et Alan Vergnes, chercheurs à l’université Paul-Valéry de Toulouse, ont estimé la représentativité de cet « échantillon » en le comparant à un lot de 127 insectes pris au hasard dans Fauna Europaea. 5 grandes catégories de critères ont été prises en compte : la taxinomie, la morphologie, et le régime alimentaire des adultes, le degré de connaissance sur l’espèce et la répartition en Europe. Les Lépidoptères (papillons de jour surtout), les Odonates (libellules et demoiselles) et les Orthoptères (criquets, sauterelles…) sont surreprésentés en nombre d’espèce parmi les protégés. Nul Hyménoptère (fourmis, guêpes, abeilles…), nul Diptère (cousins, moustiques, mouches…) ne figure parmi les Bienheureux. Pour être inscrit dans cette liste, il vaut mieux être très grand, à l’instar du Grand Capricorne, de la Magicienne dentelée ou des Papillionidés. Et/ou d’être habillé de bleu, de vert ou d’orange. Bref être visible et joli. Il convient également d’avoir suscité une épaisse bibliographie. Le régime alimentaire, souvent mal connu, devra être carnivore ou pollinivore. Enfin, une présence dans plusieurs pays de l’Europe est un atout. Le choix des 127 s’avère donc largement biaisé. Pour améliorer les chances de conservation de l’entomofaune, les auteurs préconisent de dresser des listes dynamiques, basées sur les connaissances les plus récentes, et de considérer comme cible des efforts, au lieu d’espèces individuelles, des écosystèmes." Article source : doi.org/10.1016/j.biocon.2017.07.033 Photo : l’Apollon, Parnassius apollo (Lép. Papilionidé), premier insecte protégé en Europe : royaume de Bavière, 1835. Liste des invertébrés inscrits dans les textes européens. OPIE. Évolution de la directive Habitats-faune-flore, par Pascal Dupont. Insectes n° 131 (2003-4)
Dans une recherche publiée cette semaine, la manière dont une espèce particulière de fourmi domine son propre petit morceau de flore et de faune a finalement été mise en évidence. Cela nécessitait un microscope, un appareil à tomodensitométrie (micro-CT) et une caméra vidéo équipée d'une macro lentille capable de filmer 50 000 images pa
ENTRETIEN - Une étude prévoit une hausse de huit degrés des températures dans les villes d’ici 2100. La faune et la flore pourraient ne pas y survivre.
... les entreprises qui interviennent sur ces milieux fragiles sont censées s’appuyer sur un atlas de la faune et de la flore protégés réalisé par Éco-Med, un cabinet d’études naturalistes. Las, aucun des travailleurs présents sur les sites n’était en mesure de présenter ce document. Un chef de chantier d’Engie-Ineo a même indiqué aux agents travailler « à partir de Google Earth ». Le bilan général des contrôles, daté du 20 octobre 2016, est accablant : 54 des 99 zones travaillées présentent des arbres abîmés, 57 des arbres enterrés ; 97 des 115 pistes montrent des tracés non conformes aux autorisations, et 65 ne respectent pas l’atlas Éco-Med. (...) Par Émilie Massemin, Reporterre, 18.01.2017 → Le rapport des manquements de la DDT https://reporterre.net/IMG/pdf/le_rapport_des_manquements_de_la_ddt.pdf Extrait : ANNEXE 1 - Liste des écarts d'implantation des pistes d'accès aux pylônes relevés par rapport aux plans officiels des emprises autorisées - Enjeux "espèces protégées" identifiés dans l'atlas (insectes, oiseaux, arbres-gîtes et autres gîtes pour les chiroptères, amphibiens et flore)
Sur ce territoire coupé du reste du monde depuis des dizaines de millions d’années, la grande majorité de la faune et la flore est endémique, vivant uniquement dans l’archipel et nulle part ailleurs sur la planète. En Nouvelle-Calédonie, à la recherche de la « biodiversité négligée » - 2 : Des espèces uniques au monde - Reportage de Yann Chavance (texte et photos), 24.11.2016 "... La richesse de la biodiversité est la marque de la Nouvelle-Calédonie. Sur ce territoire coupé du reste du monde depuis des dizaines de millions d’années, la grande majorité des espèces sont endémiques, vivant uniquement dans l’archipel et nulle part ailleurs sur la planète. Et ce, dans des proportions hors du commun : ici, près de 80 % des plantes sont endémiques. Pour certains groupes d’insectes, ce chiffre monte à 90 %. Mais surtout, la Nouvelle-Calédonie est réputée pour son micro-endémisme. Autrement dit, de nombreuses espèces ne vivent que dans telle rivière, dans telle vallée ou sur tel sommet, comme c’est probablement le cas pour le petit Isopus découvert par Laurent Soldati. « De nombreuses propositions ont été faites pour expliquer le grand nombre d’espèces restreintes à un très petit territoire, mais aucune n’explique totalement ce taux de micro-endémisme qui n’a pratiquement pas d’équivalent dans le monde, souligne Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS-MNHN. Cela reste un défi à la compréhension, aujourd’hui encore sans réponse réellement satisfaisante. »"
"Installer des ruches, c'est bon pour la biodiversité." Cette affirmation, souvent entendue, est-elle vérifiée ? Ce document de synthèse incite à une grande prudence sur ce sujet. Si les abeilles ont un rôle très important pour la pollinisation des végétaux, leur présence en grande quantité peut avoir des effets néfastes sur les populations des espèces… Par Gilles. Nature en ville à Cergy-Pontoise, 14.11.2016 [Image] Eucera mâle – Osny. Crédit : Gilles Carcassès → Vereecken NJ, Dufrêne E & Aubert M, 2015. Sur la coexistence entre l’abeille domestique et les abeilles sauvages. Rapport de synthèse sur les risques liés à l’introduction de ruches de l’abeille domestique (Apis mellifera) vis-à-vis des abeilles sauvages et de la flore. Observatoire des Abeilles (OA), accessible sur www.oabeilles.net. [pdf] http://www.oabeilles.net/OA_2015_Apis_non_Apis_light.pdf
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont considérées comme une pression importante sur les milieux naturels. Dans le cadre de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB), le Muséum, en collaboration avec la FCBN et l’IRSTEA, propose une quantification de l’évolution spatiale de ces espèces en métropole.
L’indicateur repose sur les 31 millions de données naturalistes du système d'information sur la nature et les paysages (SINP) disponibles dans l'INPN. Il mesure l'évolution du nombre moyen d'espèces signalées, par département et par période, au sein d'une sélection de 84 EEE (34 de faune et 50 de flore) reconnues comme à fort impact et pour lesquelles on dispose de suffisamment de données historiques. Ce panel comprend 37 espèces préoccupantes pour l'Union européenne. Un modèle statistique a été développé pour distinguer l’expansion "réelle" de l'effort de prospection.
Les résultats révèlent une progression qui s'accélère dans le temps. Sur les 40 dernières années, un département voit s'installer en moyenne tous les dix ans 5,6 espèces du panel total dont 1,6 espèces de la liste européenne.
Cette approche simple permet - pour la première fois et pour l'avenir - d'accompagner de manière très synthétique et quantitative la surveillance des EEE en métropole.
Un autre indicateur de l'ONB mis à jour cette année et étendu à l'ensemble des outre-mer, indique que 60 des 100 espèces considérées comme les plus envahissantes au niveau mondial sont déjà présentes dans ces territoires. INPN Actualités, 13.06.2016
A l’occasion de la fête de la Nature, qui s’achève dimanche 22 mai, le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) célèbre les dix ans de son observatoire de sciences participatives des papillons. Depuis 2006, 10 035 volontaires ont fourni des données sur 1 519 710 papillons, dans près de 12 000 jardins, donnant matière à cinq études scientifiques.
Anne Dozières est codirectrice de Vigie nature — un réseau d’observatoires citoyens de la biodiversité ordinaire, piloté par le MNHN et l’association Noé, qui s’intéresse aux papillons mais aussi à la flore commune, aux plantes sauvages des rues, aux libellules, aux escargots, aux bourdons, aux insectes pollinisateurs, en photos, aux orthoptères (sauterelles, grillons et criquets), en sons, aux oiseaux communs ou aux chauves-souris.
les prédateurs et parasitoïdes du puceron cendré et du carpocapse sont nombreux: oiseaux, carabes, araignées, chrysopes, syrphes, coccinelles... Mais encore faut-il que l'environnement du verger soit suffisamment favorable, tôt en saison, pour attirer et maintenir ces populations dans la culture.
L'aménagement des abords du verger peut y contribuer, mais un certain nombre de pratiques jouent un rôle favorable pour cette biodiversité fonctionnelle: variétés rustiques entraînant moins de pesticides, enherbement préservé, fertilisation réduite (entraînant une flore plus diversifiée). Pas moins de 25 pratiques différentes ont été identifiées par l'Inra au cours d'enquêtes réalisées pendant la saison 2015 auprès de 53 conseillers et 91 arboriculteurs européens.
[Image] JKI - EcoOrchard http://www.jki.bund.de/no_cache/de/startseite/institute/biologischer-pflanzenschutz/pj-nuetzlinge-und-entomologie/ecoorchard.html
Région la plus ensoleillée de l’Hexagone, la Cerdagne (Pyrénées-Orientales) a été choisie pour accueillir la première centrale thermodynamique de France. Une enquête publique est organisée jusqu’à la fin octobre 2015.
Une centrale solaire unique en France va voir le jour en Cerdagne. Par François David, France Bleu Roussillon et France Bleu, 01.10.2015
« [...] L’objectif, c’est l’export : « Cette technologie est destinée aux zones désertiques, comme le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord ou l’Amérique du sud. La centrale de Llo sera une vitrine internationale du savoir-faire français ».
Pour ceux qui pourraient s’inquiéter d’un tel projet en pleine montagne, au cœur d’un parc naturel régional, Roger Pujol [directeur général de la division solaire de CNIM (Constructions industrielles de la Méditerrannée), la société qui porte le projet] se veut rassurant. (...)
Pour prendre connaissance du dossier ou faire part de leurs observations, les habitants du secteur peuvent participer à l’enquête publique jusqu’à la fin du mois d’octobre, en mairies de Llo, Bolquère, Egat, Eyne, Font-Romeu et Saillagouse. »
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[Image] The remarkable diversity of bumblebees (Hymenoptera: Apidae: Bombus) in the Eyne Valley (France, Pyrénées-Orientales) - Ann. soc. entomol. Fr. (n.s.), 2008 http://zoologie.umh.ac.be/hymenoptera/biblio/242_Iserbyt_et_al_2008_The_Remarkable_diversity_of_Bombus_Pyrenees_very_compact.pdf
Résumé. La remarquable diversité des bourdons (Hymenoptera : Apidae : Bombus) de la vallée d’Eyne (France, Pyrénées-Orientales)
La Vallée d’Eyne (France, Pyrénées-Orientales) est bien connue pour la grande diversité de sa faune et de sa flore. Pendant six ans, les auteurs ont étudié les bourdons de cette vallée, accumulant plus de 5000 observations détaillées. Malgré la superficie réduite de la vallée (20,18 km²), 33 espèces de bourdons y ont été relevées sur les 46 espèces présentes en France continentale.
Dans l’état actuel des connaissances, la vallée d’Eyne apparaît comme une des stations les plus riches au monde en espèces de bourdons.
Pour chaque espèce, une carte de répartition et les préférendums écologiques (altitude, formations végétales, typologies CORINE, choix fl oraux) ont été établis. La caractérisation écologique de chaque espèce de bourdons indique que les ressources florales jouent un rôle important dans la structuration des communautés de bourdons de la vallée. L’altitude, l’abondance, la diversité des ressources florales et l’hétérogénéité en habitats permettent la survie et la coexistence de ce grand nombre d’espèces de bourdons aux affinités écologiques diverses. »
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