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Le biocontrôle en France : de quoi parle-t-on ?

Le biocontrôle en France : de quoi parle-t-on ? | EntomoNews | Scoop.it
L’utilisation des pesticides chimiques de synthèse dans la protection des cultures a aujourd’hui clairement montré ses limites : risques sanitaires, effets négatifs sur l’environnement, déséquilibres écologiques, pertes d’efficacité et coûts élevés. C’est pourquoi la forte réduction de ces pesticides est maintenant un objectif généralement admis par la plupart des acteurs professionnels et politiques. En France, le biocontrôle est un concept de protection des cultures apparu lors de la dernière décennie et présenté comme une solution permettant de réduire l’utilisation de pesticides. La présente synthèse vise à dresser un état des lieux de ce que recouvre le terme de « biocontrôle » en France.

 

Cahiers Agricultures

Jean-Philippe Deguine et Hélène Ledouble

Published online: 02 August 2022

 

[Image] Évolution du nombre de publications scientifiques en français portant sur le biocontrôle et la lutte biologique au cours des deux dernières décennies. Analyse effectuée sur Google Scholar (https://scholar.google.com/) en interrogeant la base à partir des termes « biocontrôle » et « lutte biologique ». Les résultats ont été obtenus pour chaque année de la période 2001–2020, en lissant ces données sur des périodes de 5 ans. 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

« L’augmentation de l’usage de ce terme a été observée parallèlement à la diminution de l’usage du terme « lutte biologique », un concept reconnu et stable depuis plus d’un siècle. »

Jean-Philippe Deguine et Hélène Ledouble

 

 
« Excellent papier qui pose de bonnes questions. Il y a une définition officielle du biocontrôle et un groupe de réflexion au niveau européen. Le biocontrôle englobe toute la lutte biologique mais aussi d’autres pratiques »
 
 

 

 

(35 scoops — soit un peu plus d'une page de résultats)

 

 

 

(85 scoops et plus — 6 pages de résultats en tout)

 

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Biodiversité et services rendus par la nature : que sait-on de l’impact des pesticides ?

Biodiversité et services rendus par la nature : que sait-on de l’impact des pesticides ? | EntomoNews | Scoop.it
Dans quelle mesure les oiseaux, insectes et autres organismes vivants sont-ils affectés par les pesticides ? Quel est l’effet de ces substances sur des services aussi essentiels que la pollinisation ou la lutte biologique contre les ravageurs ? Une expertise scientifique collective INRAE-Ifremer livre des enseignements actualisés sur l’impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et sur les services que les écosystèmes rendent à la société. Elle identifie des pistes pour les réduire. Fruit de deux ans de travaux d’un collectif pluridisciplinaire, elle a été réalisée à la demande des ministères en charge de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche, et s’est intéressée à tous les milieux : air, terres, eaux douces et marines.

 

INRAE INSTIT

Publié le 16 mai 2022

 

"... Il apparaît de façon robuste que les produits phytopharmaceutiques sont, dans les zones agricoles, une des causes principales du déclin des invertébrés terrestres, dont des insectes pollinisateurs et des prédateurs de ravageurs (coccinelles, carabes…), ainsi que des oiseaux. Chez les oiseaux granivores, les effets directs, du fait de la toxicité des graines ingérées, sont prédominants.

 

Chez les oiseaux insectivores, les effets indirects sont majeurs : ils perdent leur garde-manger en raison de la réduction du nombre d’insectes. Les organismes aquatiques aussi sont touchés. Les populations de macroinvertébrés pourraient diminuer de 40 % dans les cours d’eau agricoles les plus pollués.

 

Pour l’ensemble de ces organismes terrestres et aquatiques, les effets non mortels, directs et indirects, sont majeurs, ce qui n’avait pas été autant étudié il y a 15 ans. Ces effets peuvent se traduire par une perte d’orientation ou de capacités de vol chez les insectes et oiseaux, une diminution de l’efficacité de la reproduction ou des déficiences immunitaires."

(...)

 

 

 

 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

Scoops en relation :

 

  • Pesticides et santé : pourquoi les données scientifiques sont-elles ignorées ? - De www.franceinter.fr - 17 mai, 18:40

 

  • Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques

tous les scoops

 

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Des odeurs pour protéger nos vergers : une stratégie de lutte révolutionnaire contre les ravageurs - Université de Bourgogne

Des odeurs pour protéger nos vergers : une stratégie de lutte révolutionnaire contre les ravageurs - Université de Bourgogne | EntomoNews | Scoop.it
Drosophila suzukii est une petite mouche redoutable qui s’attaque aux fruits rouges dès les premiers stades de leur formation (fraises, framboises, mûres, cerises). Malheureusement, il est difficile de lutter efficacement contre cette espèce invasive. Le seul insecticide efficace est extrêmement toxique et son utilisation exceptionnelle est soumise à dérogation.

 

Actualités de la recherche

12/092022

Contact : Martine Berthelot-Grosjean

 

"Il y a une dizaine d’années, des chercheurs du CSGA ont montré que deux molécules odorantes stimulaient la parade de Drosophila melanogaster, une cousine de D. suzukii. En s’inspirant de ces travaux, les chercheurs ont cherché un anti-aphrodisiaque susceptible de protéger les vergers… et ont trouvé !

 

Ils ont ainsi identifié deux acides gras volatils, l’acide propanoïque et l’acide butyrique, susceptibles d’inhiber drastiquement la parade et la copulation de nos deux cousines, melanogaster et suzukii. Ces deux acides gras sont des molécules non toxiques, issues de la dégradation de produits alimentaires par des bactéries. L’effet est proportionnel à la concentration des odeurs : plus la concentration est élevée, et moins les mouches paradent et copulent. Aux plus fortes concentrations, les odeurs induisent même une anesthésie transitoire spectaculaire des insectes.

 

Ces travaux ont permis aux chercheurs de développer DrosoMous, un anti-aphrodisiaque efficace pour protéger les cultures des insectes nuisibles tout en respectant la biodiversité et l’environnement. Des essais en plein champ ont montré des résultats très encourageants pour protéger les cultures. DrosoMous constitue ainsi une stratégie très intéressante dans la lutte biologique pour préserver nos petits fruits.

 

Cerise sur le gâteau, ces deux odeurs diminuent également les interactions sociales chez d’autres insectes parasites, et notamment la mouche de l’olive (Bactrocera olea) et la mouche méditerranéenne (Ceratitis capitata).

 

Une option de licence de DrosoMous vient d’être accordée à la société Céaritis.

 

  • Pour en savoir plus
    1 Grosjean Y et al. (2011). An olfactory receptor for food-derived odours promotes male courtship in Drosophila. Nature, 478, 236-40.
    2 Berthelot-Grosjean M et al. (2021). DrosoMous: repellent composition and uses.
    PCT/EP2020/075386, WO 2021/048305.

 

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Un antagoniste exotique de la drosophile du cerisier s'avère prometteur

Un antagoniste exotique de la drosophile du cerisier s'avère prometteur | EntomoNews | Scoop.it
Un antagoniste naturel de la drosophile du cerisier, une guêpe parasitoïde issue du pays d'origine du ravageur, est sans danger pour l'espèce indigène non visée Drosophila melanogaster. C'est ce qu'ont montré des essais réalisés en Suisse dans des champs fermés (cages).

 

Agroscope, CABI, ETH Zurich, canton du Tessin

01.06.2022

 

Conclusions

- Dans des cages en plein air, on a cherché à savoir si la guêpe parasitoïde Ganaspis brasiliensis ne s’attaquait qu’à la drosophile du cerisier (Drosophila suzukii) ou si elle représentait également un danger pour la drosophile indigène D. melanogaster.

 

- En moyenne, 15 % des larves de D. suzukii ont été parasitées, tandis qu’une seule guêpe parasitoïde s’est développée à partir des larves de D. melanogaster (0,02 %).

 

- Les résultats confirment les conclusions des expériences réalisées en laboratoire et indiquent que la dissémination de la guêpe parasitoïde ne présenterait qu’un faible risque pour les espèces indigènes de Drosophila.

 

 

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L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles

L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles | EntomoNews | Scoop.it
COMMUNIQUE DE PRESSE - Au moins la moitié des espèces d'insectes vivant sur notre planète se nourrissent de plantes. Certaines de ces espèces constituent une grande menace pour la santé des plantes, cultivées ou non. Alors que la protection des plantes contre ces insectes repose encore principalement sur des produits phytosanitaires, elle peut aussi être assurée par des ennemis naturels de ces nuisibles. Dans quelle mesure l’urbanisation des écosystèmes perturbe la régulation naturelle des insectes nuisibles ? INRAE a pris part à une étude mondiale pour répondre à cette question, dont les résultats sont parus dans Science of the Total Environment.

 

INRAE INSTIT

Publié le 07 juin 2022

 

La lutte biologique est l'un des services essentiels fournis par la biodiversité. Elle est assurée par des ennemis naturels, qui contribuent à limiter les populations d’insectes se nourrissant de plantes en dessous du seuil où ils ne sont plus considérés comme nuisibles. Coccinelles, guêpes parasitoïdes ou encore araignées sont ainsi de redoutables prédateurs pour ces nuisibles.

Afin d'examiner l'effet de l’urbanisation sur ce service écosystémique, une étude a été menée par une équipe internationale réunissant INRAE, le Centre de recherche écologique en Hongrie, et l'Université technique de Munich en Allemagne. Les chercheurs ont utilisé une approche par méta-analyse, qui permet de synthétiser les résultats de plusieurs articles scientifiques traitant de la même question.

 

L’équipe de scientifiques a recensé 52 études réalisées dans différentes villes à travers le monde. Ils ont constaté que par rapport aux zones rurales, les zones urbaines augmentent de 44% environ l’abondance des insectes piqueurs-suceurs, comme les pucerons et les cochenilles. A l’inverse, le nombre d’ennemis naturels ayant une faible capacité à se disperser y est plus faible.

Leurs résultats vont même plus loin indiquant que plus le niveau d’urbanisation augmente, plus le niveau de contrôle biologique fourni par les ennemis naturels diminue. Dans les villes, les insectes nuisibles, et notamment les piqueurs-suceurs, sont donc moins bien régulés par leurs ennemis naturels. Or ces insectes peuvent être considérés comme problématiques en zones urbaines car ils détériorent fortement l'état des plantes et peuvent rendre les trottoirs ou d'autres surfaces collantes.

 

Il est cependant possible de soutenir les ennemis naturels grâce à des aménagements spécifiques : des zones de végétation diversifiée (comprenant des herbes hautes, des arbustes et des arbres), avec une tonte occasionnelle, en laissant toute la biomasse végétale coupée intégralement sur le sol. Autant d’aménagements qui fournissent des abris et des conditions environnementales favorables pour leurs prédateurs.

 

Ainsi, cette étude souligne l’intérêt du recours aux solutions fondées sur la nature* et de la réduction de l’artificialisation des sols dans les villes pour contribuer de manière significative à la restauration des communautés d’insectes et de leurs fonctions écologiques.

 

* Actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité. (Source UICN)

 

  • Référence
    Korányi, D., Egerer, M., Rusch, A., Szabó, B. & Batáry, P. (2022) Urbanization hampers biological control of insect pests: A global meta-analysis. Science of the Total Environment 834: 155396. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2022.155396

 

[Image] Graphical Abstract

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Comment le cerveau des mouches détecte les drones équipés d'explosifs

Comment le cerveau des mouches détecte les drones équipés d'explosifs | EntomoNews | Scoop.it
Les systèmes de défenses bio-inspirées peuvent contribuer à atténuer la menace des drones porteurs d'engins explosifs improvisés (IED).

 

Par Greg Nichols | Samedi 02 Avril 2022

 

"La conception de produits et de systèmes bio-inspirée a toujours été la marque du progrès technologique. Et c'est encore vrai à l'ère des robots volants. La dernière preuve en date nous vient d'Australie, où des chercheurs ont cartographié le système visuel d'insectes en vol stationnaire afin de détecter les signatures acoustiques de drones jusqu'à 3,5 km de distance.

 

Anthony Finn, professeur de systèmes autonomes à l'Université d'Australie du Sud, explique que les systèmes de vision des insectes sont cartographiés depuis quelque temps déjà afin d'améliorer les détections par caméra. Mais l'application de la même méthode aux données acoustiques représente une innovation majeure.

 

« Il a été démontré que le traitement de la biovision augmente considérablement la portée de détection des drones dans les données visuelles et infrarouges. Cependant, nous avons désormais montré que nous pouvons détecter des signatures acoustiques claires et nettes de drones, y compris de très petits drones silencieux, en utilisant un algorithme basé sur le système visuel du syrphe », explique Anthony Finn.

« Les drones constituent des menaces distinctes pour les aéroports, les particuliers et les bases militaires »

Les syrphes sont une famille de mouches. Elles peuvent être utilisées en protection des cultures. En effet, ce sont des agents de lutte biologique efficaces contre les pucerons notamment. Les larves peuvent consommer des centaines de pucerons en quelques jours.

 

Les applications potentielles de cette recherche comprennent bien sûr les utilisations militaires et de défense. La société de défense Midspar Systems a participé à des essais utilisant des techniques de traitement du signal bio-inspirées. Selon les chercheurs, ces techniques présentent un taux de détection jusqu'à 50 % supérieur à celui des méthodes existantes.

 

Le syrphe, qui peut planer au-dessus des plantes pour recueillir du nectar, a été choisi en raison de ses capacités supérieures de vision et de suivi. Les régions sombres et éclairées sont visuellement très bruyantes, mais les insectes comme le syrphe peuvent traiter et capturer les signaux visuels avec une efficacité remarquable."

(...)

 

 

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Les Scoliidae, de belles guêpes méconnues : Intérêt en lutte biologique

Les Scoliidae, de belles guêpes méconnues : Intérêt en lutte biologique | EntomoNews | Scoop.it
Du fait de la nature des proies parasitées, les Scoliidae pourraient constituer d’intéressants auxiliaires dans la lutte biologique des larves qualifiées de « vers blancs » parfois considérées comme « pestes » pour les activités humaines.

 

janvier 24, 2022 Benoît GILLES
Par Jean-Baptiste Castagnet
 

"À ce titre, quelques espèces ont été importées et libérées en masse dans certaines régions, telles que l’Australie, les Philippines, les îles du Pacifique ou les États-Unis d’Amérique afin de réguler la prolifération de scarabéides.

 

Néanmoins, rares sont les introductions couronnées de succès. En effet, Krombein (1948) rapporte l’introduction de plus de 4 000 (♀ et ♂) de Campsomeriella annulata et plus de 11 000 (♀ et ♂) de Micromeriella marginella, relâchées au cours des années 1920 afin de lutter contre le Scarabée japonais (Popillia japonica)* aux États-Unis [Image]. Bien que ces espèces aient montré la capacité de paralyser les larves de ces scarabées en conditions expérimentales, ces introductions se sont avérées infructueuses et ces deux scolies ne se sont pas établies dans le pays (Krombein, 1948 et Fleming, 1968).

 

Un certain nombre d’espèces ont également été introduites dans les îles du Pacifique afin de contrôler le Scarabée rhinocéros (Oryctes rhinoceros), un « ravageur » des cocotiers, mais la plupart d’entre elles ne semblent pas s’être établies probablement par l’incapacité à s’adapter notamment à l’environnement tropical du Pacifique (Swan 1974). Parmi les nombreuses espèces de scolies introduites, seule S. ruficornis s’est établie avec succès (Swan 1974, Waterhouse et Norris 1987, Gerlach 2003). L’impact de ces guêpes est toutefois limité car elles ne peuvent pénétrer dans les troncs frais, qui sont des sites de reproduction majoritaires. Leurs activités restent limitées aux sites de reproduction contenant des matériaux friables, tels que les tas de sciure, le compost et les rondins en décomposition (Catley 1969, Paudel et al., 2021).

 

 

[Image] Campsomeriella annulata (à gauche) – Micromeriella marginella (à droite) (Source : Wikispecies – Ramage et al., 2015)

 

_________________________________

 

* Actuelle présence en France :

 

→ Grand Est – Le scarabée japonais menace de se propager - Saint-Dié Info, 25.10.2021 https://saintdieinfo.fr/2021/10/grand-scarabee-japonais-menace-de-se-propager/

 

Le Préfet de la région Grand Est vient de signaler la présence du scarabée japonais. Un scarabée japonais (Popillia japonica) a été détecté dans un piège posé dans le cadre de la surveillance des organismes nuisibles aux végétaux à Bâle en juillet 2021. L’insecte détruit les culture. Sa présence inquiète les autorités.

 

→ Scarabée japonais détecté à Bâle : vigilance en Alsace, 25.10.2021 https://www.lalsace.fr/environnement/2021/10/25/scarabee-japonais-detecte-a-bale-vigilance-en-alsace

 

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Options de gestion intégrée de la chenille légionnaire d'automne Spodoptera frugiperda en Afrique de l’Ouest : défis et opportunités (synthèse bibliographique)

Options de gestion intégrée de la chenille légionnaire d'automne Spodoptera frugiperda en Afrique de l’Ouest : défis et opportunités (synthèse bibliographique) | EntomoNews | Scoop.it
Introduction. La chenille légionnaire d'automne Spodoptera frugiperda (Smith) (Lepidoptera : Noctuidae) est un insecte vorace et généraliste originaire d'Amérique. Il a été détecté pour la première fois en Afrique de l'Ouest en 2016 et s'est rapidement répandu sur tout le continent. L'utilisation indiscriminée d'insecticides chimiques présente des risques pour la santé humaine et menace les rares ennemis naturels présents dans ces environnements. Malgré l'existence de mesures de lutte alternatives en Amérique (par exemple, le maïs génétiquement modifié), des efforts sont nécessaires pour développer des approches respectueuses de l'environnement, abordables pour les petits exploitants et compatibles avec le contexte africain.

 

Université de Liège, 21.09.2021

BASE

Biotechnologie, Agronomie, Société et Environnement/Biotechnology, Agronomy, Society and Environment

 

Besmer Régis Ahissou, Wendnéyidé Mathieu Sawadogo, Aimé H. Bokonon-Ganta, Irénée Somda & François Verheggen


"Littérature. Dans cette revue de la littérature, nous décrivons le potentiel des méthodes de contrôle alternatives disponibles qui incluent des méthodes culturales, physiques, biologiques et semi-chimiques. Le potentiel de leur association est discuté en tenant compte de leur équilibre coût-bénéfice et du contexte économique et agricole local.

Conclusions. Plusieurs options d'atténuation abordables pourraient être mises en œuvre rapidement, en attendant des efforts de communication appropriés, notamment (i) la promotion des ennemis naturels indigènes en favorisant les refuges et en formant les petits exploitants à leur identification ; (ii) les méthodes culturales, principalement en plantant directement après les premières pluies, ainsi qu'en pratiquant l’association culturale et la rotation des cultures ; (iii) l'utilisation de biopesticides microbiens, et en évitant certains des insecticides chimiques inefficaces déjà identifiés."


Mots-clés : lutte biologique, chenille légionnaire d'automne, lutte intégrée, ennemis naturels, petits exploitants, Afrique de l'Ouest

 

[Image] via François Verheggen sur Twitter, 21.09.2021 : "Integrated pest management options for the fall armyworm Spodoptera frugiperda in West Africa: Challenges and opportunities." https://twitter.com/FrVerheggen/status/1440311320054624261

 

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La chenille processionnaire du chêne pourrait être déclarée comme une espèce nuisible afin d'améliorer et accélérer la lutte contre sa prolifération

La chenille processionnaire du chêne pourrait être déclarée comme une espèce nuisible afin d'améliorer et accélérer la lutte contre sa prolifération | EntomoNews | Scoop.it
Proposition de loi nº 4348 visant à améliorer et à accélérer la lutte contre la prolifération de la chenille processionnaire du chêne

 

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 juillet 2021.

 

La chenille processionnaire du chêne est une larve (qui passe conséquemment par l’état de papillon) qui est très connue dans l’est de la France par son mode de déplacement : en procession. Cousine éloignée de la chenille processionnaire du pin, cette espèce d’insecte touche plus particulièrement le quart nord‑est de notre pays, en provenance de Belgique notamment.

 

Et malgré plusieurs alertes sur les risques sanitaires du développement et de la prolifération de cet insecte nuisible, aucune loi ni aucun règlement n’a permis de contenir ce problème sectoriel et durable.

 

Le cycle de vie de la processionnaire du chêne est classique, en ce sens qu’il est identique au cycle de développement de toutes les chenilles.

 

La première phase est celle où l’insecte est encore un papillon. À ce stade, les actions sont plutôt difficiles puisque les papillons sont discrets. La seconde phase est le stade larvaire : et à ce niveau, la chenille processionnaire connaît six stades larvaires (les poils urticants apparaissent en règle générale au troisième stade larvaire). Il est déjà trop tard pour agir, les premiers effets sur l’Homme et sur l’animal se faisant ressentir. Enfin, le troisième stade est celui de la phase nymphale : les chenilles se transforment petit à petit en chrysalides.

 

La chenille processionnaire du chêne présente beaucoup de risques d’ordre sanitaire : pour l’homme, pour les animaux, et pour l’arbre en lui‑même. L’invasion plus que massive de cette espèce en premier lieu au sein des forêts, mais aussi au sein des villes aujourd’hui, est un vrai sujet d’inquiétude.

 

Concernant les risques pour l’homme, la processionnaire du chêne développe au cours de son troisième stade larvaire des poils urticants qui conduisent à plusieurs pathologies : irritations de la peau, urticaires, allergies, difficultés respiratoires, infections oculaires. Les poils urticants de la chenille, très volatiles, s’introduisent dans les orifices de la peau ou dans les voies respiratoires et en se brisant par friction, libèrent une toxine qui déclenche ce phénomène urticant.

 

Les dernières études de terrain de l’Observatoire des forêts, qui datent du début de l’épidémie de chenilles processionnaires à 2017 dans la région Grand Est, prévoient une année 2021 encore plus difficile pour les français, que l’année 2020.

 

Rappelons également que les poils urticants des chenilles processionnaires du chêne ont une durée de vie indépendante de celle de l’insecte. Ces derniers restent dangereux de dix‑huit mois à deux ans selon les services de l’Office national des forêts (ONF).

L’insecte représente aussi un danger pour l’animal puisque les conséquences sont identiques, avec un moyen de contrôle bien plus restreint. Les animaux tels que les chiens, les chats, les lapins, les cervidés en voulant se nourrir ou simplement jouer, peuvent avaler l’insecte et les conséquences peuvent être désastreuses. À titre d’exemple, un chien qui, en voulant soulager ses démangeaisons suite au contact avec les poils d’une processionnaire, se lèche, peut être atteint à la langue. Et s’il n’est pas traité rapidement, risque une nécrose de la langue, qui pourra l’empêcher de se nourrir et donc entraîner sa mort.

 

Il y a aussi un danger pour la forêt en elle‑même. La chenille processionnaire du chêne participe en effet au phénomène de défoliation des chênes, c’est‑à‑dire qu’elle fait perdre à l’arbre ses feuilles (en se nourrissant) et provoque un ralentissement de la croissance de l’ensemble des arbres atteints, qu’ils soient jeunes ou adultes. Bien sûr, l’insecte ne participe pas directement à la mort des arbres cibles. Mais la défoliation répétée des arbres, additionnée à d’autres phénomènes en lien direct avec le réchauffement climatique – manque d’eau, canicule, appauvrissement des ressources – contribuent à leur affaiblissement et les rendent plus accessibles aux attaques d’autres espèces de parasites tels que le scolyte ou à différentes maladies qui touchent aujourd’hui les forêts.

 

Outre un risque de santé publique, il existe aussi un risque écologique pour nos forêts qui vont subir de grosses pertes au sein des populations de chênes, dans les prochaines années.

La prolifération des processionnaires du chêne, qui cause la disparition des chênes, a des conséquences importantes en matière économique : après plusieurs défoliations, les arbres perdent de la valeur. Et la raréfaction de ces espèces d’arbres ne fait qu’augmenter le prix de vente qui devient moins attractif pour les exploitants.

 

Les pertes économiques sont grandes. Pour les collectivités territoriales, notamment les communes rurales, le budget « forêt » représente une grande part des recettes communales. Pour les exploitants et forestiers privés, les conséquences sont quasiment identiques.

 

Les processionnaires du chêne ne sont pas aujourd’hui reconnues comme des espèces nuisibles, et les moyens de lutte contre la prolifération de l’insecte sont presque inexistants. Il est d’ailleurs à la charge des collectivités territoriales et des particuliers de répondre par euxmêmes à la lutte et à l’éradication de ce nuisible dès lors qu’il met en cause la santé des français.

 

Les moyens de lutte actuellement en place s’avèrent méconnus ou peu efficaces. Compter sur la venue en masse des mésanges à col bleu est utopique : combien faut‑il de mésanges pour consommer l’ensemble des espèces d’une seule forêt ? Les mesures préventives sont nécessaires mais ne luttent pas aujourd’hui assez efficacement. La lutte biologique est la solution qui s’avère être la meilleure en matière d’anticipation. Mais les risques pour les autres espèces animales sont aujourd’hui inconnus. Quelles conséquences aurait, par exemple sur les mésanges, la consommation d’une chenille ayant ingéré un bacille de Thuringe ? Quel est l’effet de ce même produit sur d’autres espèces animales ?

 

Par conséquent, les communes se voient obligées de prendre des arrêtés municipaux qui interdisent l’accès à certains lieux – parcs de jeu, parcours de promenades – ou à des pans entiers de forêts. Alors que les français ont été privés de libertés pendant plusieurs mois en raison des mesures successives de confinement, et que la covid‑19 n’est toujours pas éradiquée, je ne crois pas que la responsabilité de tels actes juridiques puisse uniquement reposer sur les Maires.

 

La réponse ne peut être que collective et doit notamment provenir du parlement. Il faut s’appuyer sur des travaux concrets de recherches, conduits par exemple par des organismes tels que l’ONF ou l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).

 

Tel est en l’espèce l’objet de cette proposition de loi.

 

  • L’article 1er vise à déclarer la chenille processionnaire du chêne comme une espèce nuisible, en application de l’article L. 1338‑1 du code de la santé publique, créé par la loi n° 2016‑41 du 26 janvier 2016 dite « de modernisation du système de santé ».

 

  • L’article 2 invite le Gouvernement à remettre au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la loi, un rapport sur le taux d’infection des forêts françaises et sur l’état de la recherche sur la prolifération des chenilles processionnaires. 

 

 

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Un virus utilisé par une guêpe parasite a colonisé tous ses chromosomes

Un virus utilisé par une guêpe parasite a colonisé tous ses chromosomes | EntomoNews | Scoop.it
Les guêpes parasites Cotesia se développent à l’intérieur du corps de chenilles. Lors de la ponte de leurs œufs, elles injectent des particules produites grâce à un virus, intégré dans leur génome depuis 100 millions d’années.

 

INEE CNRS, 25 janvier 2021 

 

"Le génome de Cotesia vient d’être assemblé à l’échelle des chromosomes. L’étude a permis de dresser pour la première fois une carte complète de l’organisation des gènes viraux dans le génome d’une guêpe parasite. Elle révèle que le génome viral s’est considérablement étendu jusqu’à coloniser tous les chromosomes de la guêpe.

 

Dans le cadre de cette dispersion, une partie des gènes viraux reste néanmoins concentrée dans des régions spécialisées du génome, l’une d’elles représentant la majeure partie du bras court d’un chromosome.

 

Ces résultats, parus dans Communications Biology, suggèrent que l’évolution d’un virus intégré dans un génome eucaryote est totalement différente lorsqu’il est utile à l’organisme qui le porte.

En effet,

 

les innombrables virus intégrés qui constellent les génomes sont considérés comme des vestiges d’infections anciennes voués à un lent déclin, n’apportant qu’en de rares cas une protection contre d’autres infections. Le virus de Cotesia se distingue par le fait qu’il est absolument nécessaire à la réussite du parasitisme.

 

En effet, il introduit des gènes induisant une immunosuppression chez la chenille qui empêche la destruction des œufs de la guêpe, puis une manipulation complexe de la physiologie de l’hôte au bénéfice du parasite. Ceci explique sans doute son expansion exceptionnelle dans le génome de la guêpe."

 

(...)

 

"Les virus ne sont pas toujours néfastes : ils peuvent apporter de nouvelles fonctions aux organismes qu’ils infectent. L’exemple le plus spectaculaire consiste en l’utilisation par des guêpes parasites du genre Cotesia d’un virus (nommé bracovirus) qu’elles ont intégré à leur génome au Crétacé, il y a 100 millions d’années. Ces guêpes attaquent des chenilles dans lesquelles leur progéniture se développe. Pour cela, elles fabriquent massivement des particules de bracovirus et les injectent, en même temps que leurs œufs, dans le corps de la chenille. Les particules infectent les cellules de l’hôte et les gènes viraux ainsi introduits assurent la production de facteurs de virulence. Ces derniers vont inhiber les défenses immunitaires de l’hôte et modifier de nombreux aspects de sa physiologie, rendant ainsi possible le développement des larves de guêpes à l’intérieur du corps de la chenille. Les guêpes Cotesia sont utilisées en lutte biologique du fait de leur redoutable efficacité contre certains lépidoptères ravageurs des cultures. En particulier, elles sont produites à grande échelle au Brésil depuis les années 80, pour traiter des millions d’hectares de cannes à sucre contre des chenilles foreuses de tiges, peu accessibles par les traitements phytosanitaires.

 

Un consortium international (France, Pays-Bas, Brésil, Etats-Unis) dirigé par l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI - CNRS/Université de Tours) vient de montrer, grâce à l’obtention d’un assemblage complet du génome de la guêpe, que les gènes du virus ont colonisé tous les chromosomes. Alors que les virus intégrés dans les génomes se dégradent en général peu à peu, finissant par être complètement éliminés, le bracovirus, au contraire, a fait l’objet d’une large expansion qui en fait un “virus géant”. En effet, son génome par sa taille, de près d’1 Megabase, soutient la comparaison avec les plus grands virus connus, comme le Mimivirus qui infecte les amibes. Les gènes viraux sont dans l’ensemble dispersés dans les chromosomes de la guêpe, cependant certaines régions concentrent des gènes spécialisés dans les fonctions virales essentielles comme la formation des particules et des cercles d’ADN qu’elles incorporent pour les introduire dans les chenilles. La plus grande, d’un ordre de grandeur comparable au Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) essentiel à l’immunité des mammifères, constitue la majeure partie du bras court du chromosome 5 (C5). La comparaison de ces régions entre différentes espèces de guêpes apparentées montre que cette architecture est conservée suggérant l’action de fortes contraintes évolutives dans leur maintien. Malgré l’activité massive de production des particules dans les ovaires, l’analyse de l’expression des gènes de l’immunité montre que la guêpe ne considère pas le virus comme un corps étranger. Ainsi, après 100 millions d’années de domestication, le virus a été complètement intégré à la physiologie de la guêpe."

(...)

 

 

[Image] Carte de l’organisation des gènes du bracovirus dans le génome de la guêpe parasite Cotesia

 
[Cotesia congregata, C. rubecula, C. glomerata, C. vestalis, C. flavipes, and C. sesamiae / Microplitis demolitor]
 
Bernadette Cassel's insight:

 

L’évolution d’un virus intégré dans un génome eucaryote est très différente lorsqu’il est utile à l’organisme qui le porte, tel ce bracovirus chez la guêpe Cotesia, qui est devenu absolument nécessaire à la réussite du parasitisme.

 

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« Clairons et Typographes » : attirer les premiers là où il y a des seconds à croquer, pour la sauvegarde des arbres

« Clairons et Typographes » : attirer les premiers là où il y a des seconds à croquer, pour la sauvegarde des arbres | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Septembre


"La forêt européenne de résineux subit sa plus forte attaque par les scolytes (Col. Curculionidés) depuis 70 ans, à cause de la chaleur et de la sécheresse. Parmi ces ravageurs secondaires (qui attaquent les sujets affaiblis), le Bostryche typographe Ips typographus est particulièrement redoutable.


Le projet bioProtect (201-2020) prolonge le travail entrepris en 2004 par Michael Müller (université de Dresde, Allemagne), visant à maîtriser ces insectes destructeurs par une voie respectueuse de l'environnement.


Celle-ci consiste à traiter les grumes avec des analogues (de synthèse) des phéromones d'agrégation des scolytes. Ces phéromones agissent aussi en attirant des prédateurs des ravageurs : elles sont alors des kairomones. Elles n'ont que ce rôle si la phéromone est celle d'une espèce qui n'est pas présente : leur application n'attire pas le xylophage destructeur et mais seulement le prédateur, auxiliaire naturel de lutte biologique.


Pratiquement on utilise la phéromone de scolytes inféodés à d'arbres décidus en forêt de conifères et celle de scolytes de conifères en forêts décidues. Beaucoup de prédateurs sont sensibles aux deux phéromones, se regroupent et passent à l'action. Parmi eux, les jeunes larves du Clairon formicaire Thanasinus formicarius (Col. Cléridé) dévorent toute larve de scolyte en train de forer sous l'écorce ; les adultes patrouillent sur l'écorce et consomment entre autres les scolytes. Les autres Coléoptères sont plutôt repoussés.


M. Müller, optimiste, voit la méthode disponible pour les forestiers dans 3 ans ; elle remplacera, sans effets secondaires notables, l'usage d'insecticides."


D'après « Bamboozling the bark beetles ». Communiqué de l'U. de Dresde. Lu à //phys.org/news/ le 31 août 2020.

 

Photo : Clairon formicaire. Cliché Entomart

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Contre la pyrale du buis, l'arsenal de lutte biologique s'enrichit

Contre la pyrale du buis, l'arsenal de lutte biologique s'enrichit | EntomoNews | Scoop.it
Un nouveau produit de «confusion sexuelle phéromonale», mis au point par une PME française, vient de recevoir son autorisation de mise sur le marché. Un espoir pour éradiquer cette vorace chenille, qui se transforme en envahissants papillons et a achevé cette année sa conquête de la France.

 

Publié le 14.07.2019

 

 

"Le Box T Pro Press de M2i est constitué d’un applicateur à air comprimé réutilisable et d’une poche de formulation constituée de  micro-capsules de phéromones correspondant à 250 doses environ.

Cette solution est extrêmement simple d’utilisation, il suffit de déposer une noisette de gel au cœur du buis, d’une simple pression sur la gâchette de l’applicateur et de renouveler l‘opération tous les 4m environ dans la limite de 750 points par hectare. Cette application sans effort est rapide: un jardinier peut traiter un hectare de buis en 2h !

Ce produit est à appliquer à chaque génération de papillons, donc deux fois dans la saison, en général mi-mai puis fin juillet."

 

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Kenya : la guerre biologique contre la chenille légionnaire d'automne

Kenya : la guerre biologique contre la chenille légionnaire d'automne | EntomoNews | Scoop.it
Ce ravageur est devenu en quelques mois un fléau en Afrique, où il attaque de préférence le maïs. À l'Icipe, un centre de recherche international basé au Kenya, les scientifiques misent sur un insecte parasite pour l'endiguer.

 

Par Agnès Faivre, 30.04.2019

 

"... « Dans la lutte biologique, on utilise les insectes qui sont les ennemis spécifiques des ravageurs. On les appelle les parasitoïdes. Et presque chaque foreur de graminée a son parasitoïde. Or, les parasitoïdes qu'on utilise sont plus sensibles aux pesticides. Il s'agit donc de réintroduire ces ennemis naturels là où leur présence est plus faible », explique Paul-André Calatayud.

 

Un ennemi naturel identifié…

Si la chenille légionnaire d'automne n'est pas un foreur de graminées, c'est la même approche qui est actuellement étudiée pour neutraliser ce ravageur. Son antagoniste naturel a de fait été identifié par le département de la santé des plantes et décrit dans un article dès septembre 2017. Il s'agit d'une petite guêpe, de la taille d'un moustique. Les scientifiques l'ont baptisée Cotesia icipe. « Cette guêpe va pondre un œuf à l'intérieur de la chenille légionnaire d'automne, ce qui ne va pas forcément la tuer, mais la rendre malade. Le principe de la lutte biologique n'est pas d'éliminer complètement les nuisibles, mais d'empêcher une surpopulation dommageable à l'agriculture. Il s'agit de trouver le bon équilibre », poursuit le scientifique."

(...)

 

  • Cotesia icipe sp. n., a new Microgastrinae wasp (Hymenoptera, Braconidae) of importance in the biological control of Lepidopteran pests in Africa - Journal of Hymenoptera Research, novembre 2017 https://jhr.pensoft.net/article/21015/

 

A new species of Microgastrinae, Cotesia icipe Fernández-Triana & Fiaboe, sp. n., is described from eastern Africa. It was reared in Kenya as a solitary parasitoid from two major amaranth pests, Spodoptera littoralis (Boisduval, 1833) and S. exigua (Hübner, 1808); study of specimens in collections also revealed its presence in four other countries in the Afrotropical region (Madagascar, Saudi Arabia, South Africa, and Yemen). Morphological, molecular and biological characters are used to describe the new species and to distinguish it from all 12 previously described species of Afrotropical Cotesia. Cotesia icipe shows potential in the biological control of key Lepidopteran pests in small scale farming conditions in Africa.

 

 [Image] Cotesia icipe, female holotype. A Habitus lateral B Wings C Hind leg, hypopygium and ovipositor D Head frontal E Head and mesosoma dorsal F Propodeum and metasoma dorsal.

 

Bernadette Cassel's insight:

Précédemment :

 

'chenille de la Légionnaire d’automne' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=chenille+de+la+L%C3%A9gionnaire+d%E2%80%99automne

 

(11 scoops)

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Des moustiques génétiquement modifiés, conçus pour provoquer la létalité complète des femelles au début du développement larvaire, permet de supprimer jusqu'à 96 % des populations sauvages

Des moustiques génétiquement modifiés, conçus pour provoquer la létalité complète des femelles au début du développement larvaire, permet de supprimer jusqu'à 96 % des populations sauvages | EntomoNews | Scoop.it

"... De mai 2018 à avril 2019, les mâles OX5034 ont été relâchés dans quatre quartiers densément peuplés de la ville d’Indaiatuba, dans l’État de São Paulo. Dans deux de ces quartiers, 100 moustiques GM ont été libérés, tandis que les deux autres quartiers ont été exposés à 500 moustiques GM. Ces lâchers ont eu lieu trois fois par semaine." 

 

Des moustiques génétiquement modifiés contre la propagation de virus

01 novembre 2022

Par martin

 

Une réduction de 88 % à 96 % des populations de moustiques

"Par rapport à une communauté voisine qui n’a été exposée à aucun moustique GM, les communautés où les insectes GM ont été relâchés ont connu une baisse de 88 % à 96 % de leur population de moustiques, de novembre 2018 à avril 2019, la saison de reproduction maximale des insectes.

 

En utilisant des pièges pour surveiller les moustiques, les chercheurs ont constaté que ce gène persistait chez environ la moitié des descendants mâles survivants des moustiques GM, mais disparaissait après environ six générations, sur environ six mois."

(...)

 

-------

NDÉ

L'étude

 

 

Traduction d'un extrait du résumé

 

Cet article décrit le développement et l'évaluation sur le terrain d'une nouvelle souche auto-sexuée d'Aedes aegypti conçue pour combiner la suppression ciblée des vecteurs, la simplicité opérationnelle et la rentabilité pour une utilisation dans les régions sujettes aux maladies.

 

Ce caractère conditionnel et autolimité utilise le gène de détermination du sexe doublesex lié à l'interrupteur génétique de la tétracycline-off pour provoquer la létalité complète des femelles au début du développement larvaire.

 

En l'absence de survie de la progéniture femelle, le tri des sexes n'est plus nécessaire, ce qui élimine le besoin d'installations de production de moustiques à grande échelle ou de séparation physique des sexes.

 

Dans les opérations de déploiement, cela se traduit par la possibilité de générer plusieurs générations de suppression pour chaque moustique relâché, tout en étant entièrement autolimité. Pour évaluer ces avantages potentiels, un essai sur le terrain a été réalisé dans des quartiers urbains densément peuplés et sujets à la dengue au Brésil.

 

La souche a permis de supprimer jusqu'à 96 % des populations de moustiques sauvages, démontrant ainsi l'utilité de cette approche d'auto-sexualité pour la lutte biologique contre les vecteurs. Ce faisant, elle a montré que ces souches offrent les composants critiques nécessaires pour rendre ces outils hautement accessibles, et qu'elles recèlent donc le potentiel pour faire évoluer les approches basées sur l'accouplement vers des outils de lutte antivectorielle efficaces et durables, à la portée des gouvernements et des communautés à risque qui ne disposent parfois que de ressources limitées.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

Conflict of interest

SAMS, ZHB, AMP, PG, TD, CEP, CNS, TFF, KE, AC, NN, ES, GCP, KKG, MP BDS, SAW, NRR, GKF, NCV, KJG, KJM are current or former employees of Oxitec Ltd.

 

[Image] OX5034 Aedes aegypti release neighbourhoods in the city of Indaiatuba, São Paulo State.

Bernadette Cassel's insight:

 

 

(43 scoops)

 

 

 

 

(34 scoops)

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Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT

Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de recherche de l’Institut Sophia Agrobiotech d’INRAE obtient l’autorisation d’introduction dans l’environnement de Ganaspis cf. brasiliensis G1, une guêpe parasitoïde exotique, afin de lutter contre Drosophila suzukii, une mouche redoutable qui s’attaque aux fruits.

 

 

Publié le 04 octobre 2022

 

RÉFÉRENCES

  • Seehausen et al. 2020. Evidence for a cryptic parasitoid species reveals its suitability as a biological control agent. Scientific Reports. https://doi.org/10.1038/s41598-020-76180-5
  • Seehausen et al. 2022.  Large-arena field cage releases of a candidate classical biological control agent for spotted wing drosophila suggest low risk to non-target species. Journal of Pest Science. https://doi.org/10.1007/s10340-022-01487-3
  • Borowiec et al. 2021. Drosophila suzukii et lutte biologique par acclimatation. Phytoma, 740, 25-30
  • Gard et al. 2021. Evaluation of parasitism efficacy of Ganaspis cf. brasiliensis to develop classical biological control against Drosophila suzukii. 12ème Conférence Internationale sur les Ravageurs et Auxiliaires en Agriculture, 26-18 octobre 2021, Montpellie

 

[Image] Jean-Claude MALAUSA, INRAE

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

  • Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié ! - De www.lematin.ch - 17 novembre 2020, 13:21

 

 

 

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Des voies prometteuses de lutte biologique contre le frelon asiatique

Des voies prometteuses de lutte biologique contre le frelon asiatique | EntomoNews | Scoop.it
Mélissa Houazi étudie la communication chimique chez le frelon asiatique dans le but d'améliorer la lutte biologique par des pièges spécifiques
 
juillet 18, 2022 

Par Mélissa Haouzi

 

"Le Frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax, aussi appelé frelon à pattes jaunes, est arrivé accidentellement en 2004 dans le sud de la France, en provenance de Chine (figure 1). Cette espèce considérée comme invasive s’est rapidement propagée dans toute la France et elle est dorénavant même présente sur une large partie de l’Europe de l’ouest (figure 2). Depuis son introduction, cet Hyménoptères est notamment connu pour son importante consommation d’abeilles domestiques, induisant ainsi de grandes pertes économiques dans le domaine apicole."

(...)

 

 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

 

(Re)lire aussi

 

dans Scoop.it : Designing a sex pheromone blend for attracting the yellow-legged hornet (Vespa velutina), a pest in its native and invasive ranges worldwide

 

 

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Une plante, une chenille, une guêpe et des microorganismes symbiotiques - Des interactions multitrophiques emboîtées

Une plante, une chenille, une guêpe et des microorganismes symbiotiques - Des interactions multitrophiques emboîtées | EntomoNews | Scoop.it

"Au cours de son cycle de reproduction, la guêpe parasitoïde Microplitis croceipes pond ses œufs dans le corps de son hôte, la chenille Helicoverpa zea. Le développement de la guêpe parasitoïde repose sur l’intervention d’un virus endogène peu connu, le polydnavirus. Ce virus à ADN circulaire double brin a un cycle viral atypique. Le virus est intégré dans le génome des cellules germinales de la guêpe et se transmet donc de façon verticale au sein de cette population hôte. La guêpe produit également des particules virales qui sont injectées dans la chenille au moment de la ponte, en même temps que les œufs. Ces particules virales permettent l’expression de facteurs de virulence qui altèrent la physiologie de la chenille, mais elles ne contiennent pas les gènes nécessaires à la réplication virale : le virus ne peut donc pas se répliquer dans la chenille. Le polydnavirus a ainsi un hôte primaire, la guêpe, dans lequel le virus se transmet verticalement et dans lequel des particules virales se forment, et un hôte secondaire, la chenille parasitée par la guêpe, dans lequel le virus ne se multiplie pas. La multiplication virale dépend ainsi entièrement du succès reproducteur de la guêpe. Les facteurs de virulence codés par le virus et exprimés dans la chenille induisent une immunosuppression locale et perturbent le développement de la chenille, en altérant son métabolisme et en modifiant ses taux hormonaux. Cela permet aux larves de guêpes de se développer en consommant les tissus de la chenille tout en la maintenant vivante, et ainsi au virus de persister dans cette nouvelle génération de guêpes."

 
médecine/sciences
Publié en ligne   5 juillet 2019

Paul Clémençon, Diane Letourneur, Pélagie Ratchinski et Sozerko Yandiev

"Ce système de poupées russes est parfois encore plus complexe et peut impliquer un quatrième acteur, la plante consommée par la chenille parasitée. La chenille Helicoverpa zea broute des feuilles de tomate, et le glucose de la plante est oxydé par l’enzyme glucose-oxydase (GOX) présente dans la salive de la chenille. Un produit de cette réaction, le peroxyde d’hydrogène (H2O2), est perçu par la plante qui synthétise alors des molécules de défense qui repoussent la chenille, telles que la polyphénoloxydase (PPO) et la protéine inhibitrice de trypsine (TI).

 

L’étude menée par l’équipe de Gary W. Felton s’est intéressée à l’influence du polydnavirus sur le processus de prise alimentaire de son hôte secondaire, la chenille, et en particulier sur les mécanismes de défense de la plante consommée.

 

[...]

Conclusion

Ainsi, dans l’interaction complexe entre une plante, un herbivore et un parasitoïde, les microorganismes associés aux trois acteurs jouent un rôle clé dans la régulation des différentes relations interspécifiques. Ces microorganismes agissent au niveau du phénotype étendu de leur hôte, mais leur action s’étend en réalité bien au-delà de leur hôte et a des conséquences sur la physiologie des individus interagissant avec cet hôte.

 

L’identification de ces relations complexes permet de revisiter l’utilisation des parasitoïdes comme agents de lutte biologique. En effet, en raison de l’effet ravageur de certains insectes herbivores sur les cultures, l’introduction de guêpes parasitoïdes a été proposée comme une alternative aux pesticides pour protéger les cultures. Cependant, comme discuté dans cette nouvelle, la guêpe parasitoïde Microplitis croceipes, loin de réduire le broutage de feuilles de tomate par sa chenille hôte, l’augmente au contraire en trompant les défenses immunitaires de la plante.

 

Des chercheurs de l’université de Leyde avaient déjà formalisé cette idée en postulant l’existence d’un conflit d’intérêt entre plantes et guêpes parasitoïdes. Dans ces conditions, l’introduction de guêpes parasitoïdes pourrait donc conduire à un effet encore plus néfaste des herbivores sur les cultures agricoles. Une compréhension fine et complète des réseaux de relations interspécifiques est donc nécessaire pour optimiser les stratégies de lutte biologique.

 

 

[Image] Le parasitisme par une guêpe porteuse de polydnavirus symbiotique favorise la prise alimentaire de la chenille parasitée en réduisant les défenses de la plante broutée. L’œuf de la guêpe (hôte primaire du virus) entouré de particules virales est injecté dans le corps de la chenille (hôte secondaire du virus) lors de l’oviposition. Le virus infecte les cellules de la chenille et réduit la production de l’enzyme salivaire glucose-oxydase (GOX). En absence d’infection, cette enzyme provoque la production de peroxyde d’hydrogène (H2O2) par la plante qui est perçu par les cellules végétales et induit la synthèse de polyphénoloxydase (PPO) et de la protéine inhibitrice de trypsine (TI), qui repoussent la chenille. En diminuant la sécrétion de la GOX, le virus diminue la production de la PPO et la TI par la plante et favorise la prise de nourriture de son hôte secondaire.

 

via médecine/sciences sur Twitter, 30.07.2019 https://twitter.com/ms_MedSci/status/1156173041317163008

 

"Dame #Nature aime les poupées russes ! Ou comment un #virus infecte une guêpe qui l’injecte dans une chenille qui augmente sa consommation de feuilles ! Découvrez le dessous des cartes des étudiants à @ENSdeLyon"

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Prolongation de l’Action mondiale de la FAO contre la légionnaire d’automne jusqu’à la fin de 2023 avec élargissement de sa portée

Prolongation de l’Action mondiale de la FAO contre la légionnaire d’automne jusqu’à la fin de 2023 avec élargissement de sa portée | EntomoNews | Scoop.it
Cet organisme nuisible aux végétaux poursuit ses destructions massives des cultures en dépit de progrès dans sa neutralisation
 
 
22/04/2022

 

Rome – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va prolonger sa campagne mondiale contre l’un des ravageurs les plus envahissants de la planète, la légionnaire d’automne, qui continue de détruire des cultures en causant des milliards de dollars de préjudice malgré les progrès réalisés et la mise en œuvre d’une série de mesures.

 

«La légionnaire d’automne ne connaît pas de frontières et poursuit sa marche rapide à travers le monde», a déclaré aujourd’hui le Directeur général, M. Qu Dongyu, au Comité directeur de l’Action mondiale de la FAO contre la légionnaire d’automne qui a approuvé une initiative visant à prolonger son calendrier jusqu’à la fin de 2023 et à en élargir la portée

 

Encore en 2016, seuls six pays africains avaient signalé la présence sur leur territoire de ce ravageur, qui dévore des dizaines de cultures différentes. Aujourd’hui, 78 pays d’Afrique, du Proche-Orient, d’Asie et du Pacifique le signalent. Rien qu’en Afrique, on estime que la légionnaire d’automne cause jusqu’à 9,4 milliards d’USD de préjudice annuel, a déclaré M. Qu.

 

La propagation de la légionnaire d’automne entraîne une intensification de l’usage des pesticides, mettant en danger la santé humaine et celle de l’environnement. En riposte à cela, l’Action mondiale de la FAO contre la légionnaire d’automne coordonne un ensemble exhaustif de mesures en Afrique, au Proche-Orient et en Asie :

  • Un mécanisme de coordination fonctionnel a été mis en place aux niveaux mondial, régional, national et à l’échelle des exploitations agricoles.
  • Des tactiques de protection intégrée contre les organismes nuisibles ont été testées dans huit zones géographiques et ont donné de bons résultats.
  • Le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) propose désormais des hybrides de maïs tolérants à la légionnaire d’automne pour les mettre à l’essai et les diffuser dans les pays africains.
  • Des campagnes de formation, menées en collaboration avec des partenaires des pouvoirs publics, ont touché plus de 140 000 participants, principalement des agriculteurs et des agents de vulgarisation du secteur agricole.

 

Des campagnes aux effets prometteurs

 

Les informations rapportées au sujet des effets de ces mesures sont encourageantes. Au Burkina Faso par exemple, les pertes de rendement causées par la légionnaire d’automne ont été signalées comme régulièrement égales ou inférieures à 5 pour cent depuis 2020, et les biopesticides et la lutte biologique ont montré une efficacité sur le terrain qui atteint 90 pour cent sur ce nuisible.

Malgré ces résultats, il reste des défis à relever. Le ravageur continue de se propager, menaçant d’autres agriculteurs et leurs moyens de subsistance; les regroupements importants et les formations d’agents à grande échelle continuent d’être perturbés par la covid-19; la gestion intégrée de l’organisme nuisible connaît des degrés d’adoption inégaux entre les pays, de même que la réduction des pertes de rendement; et des pesticides dangereux continuent d’être utilisés.

 

Face à ce bilan, une prorogation du calendrier de l’Action mondiale jusqu’à la fin de 2023 a été approuvée. Cette prorogation permettra une diffusion accrue des techniques de protection intégrée contre les organismes nuisibles et, en élargissant la portée de l’Action mondiale, elle permettra de s’attaquer aux multiples périls qu’ils représentent à travers une gestion durable de la santé des végétaux, concourant ainsi à l’initiative «Une seule santé».

 

La FAO a lancé l’Action mondiale contre la légionnaire d’automne (2019-2022) en décembre 2019 à titre d’intervention urgente face à la propagation rapide de la légionnaire d’automne. Cette initiative vient s’ajouter aux activités en lien avec la légionnaire d’automne que mène la FAO. L’Action mondiale a mis en place un mécanisme de coordination qui permet un dialogue ouvert et collaboratif débouchant sur des solutions fondées sur la science; elle aide à la mise sur pied d’équipes spéciales nationales chargées de la lutte contre la légionnaire d’automne et contribue à la mobilisation de ressources destinées à la recherche appliquée et la vulgarisation technique."

 

[Image] Au cours des dernières années, la légionnaire d’automne a continué de se propager rapidement à travers le monde. Crédit : FAO/Lekha Edirisinghe

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'Spodoptera frugiperda' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Spodoptera+frugiperda

 

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Un champignon pathogène extermine une espèce de fourmi en Amérique du Nord, mais ce n’est pas une mauvaise chose, selon une nouvelle étude

Un champignon pathogène extermine une espèce de fourmi en Amérique du Nord, mais ce n’est pas une mauvaise chose, selon une nouvelle étude | EntomoNews | Scoop.it
Pathogen-mediated natural and manipulated population collapse in an invasive social insect


Edward G. LeBrun, Melissa Jones, Robert M. Plowes and Lawrence E. Gilbert - PNAS - March 28, 2022

 

Traduction :

 

Les insectes sociaux envahissants font partie des organismes envahissants les plus nuisibles et se sont avérés universellement réfractaires à la lutte biologique. Malgré cela, les populations de certains insectes sociaux envahissants s'effondrent pour des raisons inconnues.

 

Nous rapportons des études à long terme démontrant que l'infection par un pathogène microsporidien provoque l'effondrement des populations d'une fourmi envahissante d'importance mondiale jusqu'à l'extinction locale, fournissant une compréhension mécaniste d'un phénomène omniprésent dans les invasions biologiques : l'effondrement des populations établies à cause de facteurs endogènes.

 

Nous appliquons ces connaissances et éliminons avec succès deux grandes populations introduites de ces fourmis. Plus largement, les pathogènes microsporidiens devraient être évalués pour le contrôle d'autres insectes sociaux invasifs supercoloniaux. Le diagnostic de la cause de l'effondrement imprévu des populations d'organismes invasifs peut conduire à des solutions appliquées.


Résumé

 

... Les fourmis folles, un ravageur envahissant nuisible à l'environnement dans plusieurs pays du monde, se répandent en Amérique du Nord. En examinant 15 populations locales sur une période de 9 ans, nous documentons à la fois l'effondrement des populations locales de cette fourmi en Amérique du Nord et une forte association de l'effondrement avec l'infection par le pathogène microsporidien, Myrmecomorba nylanderiae.

 

Au cours de la période d'observation, toutes les populations locales échantillonnées de manière longitudinale qui étaient porteuses de l'agent pathogène ont décliné, 62% de ces populations ayant entièrement disparu. Nous testons la causalité de cette relation en introduisant ce pathogène dans deux populations locales. Sur les deux sites, dans les 7 mois, le pathogène était presque universellement répandu, et dans les 2 ans, les fourmis folles fauves étaient éliminées. En revanche, les populations non infectées n'ont montré aucune tendance au déclin sur une période similaire.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 _______________________________
 
Pour en savoir plus :
 
The tawny crazy ant or Rasberry crazy ant, Nylanderia fulva, is an ant originating from South America.
 

Traduit de l'anglais - La fourmi folle fauve ou fourmi folle Framboise, Nylanderia fulva, est une fourmi originaire d'Amérique du Sud. Comme la fourmi folle à cornes longues, cette espèce est appelée «fourmi folle» en raison de ses mouvements rapides et imprévisibles. Wikipédia (anglais)

 

En français :

 

→ Un pathogène pourrait aider à lutter contre des fourmis folles qui ont envahi le sud des États-Unis - Geo.fr https://www.geo.fr/environnement/un-pathogene-pourrait-aider-a-lutter-contre-des-fourmis-folles-qui-ont-envahi-le-sud-des-etats-unis-209011

 

→ Un champignon pathogène extermine des espèces de fourmis en Amérique du Nord, mais ce n’est pas une mauvaise chose, selon une nouvelle étude. | MLActu, 31.03.2022 https://www.mlactu.fr/un-champignon-pathogene-extermine-des-especes-de-fourmis-en-amerique-du-nord-mais-ce-nest-pas-une-mauvaise-chose-selon-une-nouvelle-etude/

 

→ Une invasion de fourmis folles crachant de l'acide ravage les États-Unis | Slate.fr, 02.03.2022 http://www.slate.fr/story/225843/invasion-fourmis-folles-crachant-acide-ravage-sud-etats-unis-champignon

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'Nylanderia fulva' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Nylanderia+fulva

 

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Utilisation d’une espèce d’acariens prédateurs du sol comme moyen de lutte alternative aux pesticides chimiques contre un ravageur des racines du maïs

Utilisation d’une espèce d’acariens prédateurs du sol comme moyen de lutte alternative aux pesticides chimiques contre un ravageur des racines du maïs | EntomoNews | Scoop.it
De la preuve de concept à l’optimisation : utilisation d’une espèce d’acariens prédateurs du sol comme moyen de lutte alternative aux pesticides chimiques contre un ravageur des racines du maïs.

 

Le livre « Eurêka ! » à découvrir

Sciences pour tous

Mis à jour le : 6 octobre 2021

 

 

"L’agriculture doit se réinventer. Son défi : nourrir la planète tout en
limitant au maximum l’emploi des pesticides chimiques – en France, le gouvernement s’est engagé à faire diviser leur usage par deux d’ici à 2025 !


Cela exige de trouver de nouveaux moyens de lutte contre les ravageurs des cultures. L’un de ces moyens, la lutte biologique, est particulièrement prometteur : il consiste à utiliser des organismes vivants contre les nuisibles.
Exemple connu : la coccinelle, prédatrice des pucerons.


Je m’intéresse à un ravageur des racines du maïs, un petit scarabée jaune qui menace la production européenne et qui, de plus, s’adapte aux pesticides.


Au stade larvaire, il se trouve dans les premiers centimètres du sol. Pour en contrôler la population, mon équipe a donc enrôlé un acarien prédateur qui occupe le même habitat. Et nos premiers essais se révèlent fort prometteurs !"

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Les virus pathogènes d’arthropodes pourraient constituer un grand réservoir d’auxiliaires pour l’agriculture

Les virus pathogènes d’arthropodes pourraient constituer un grand réservoir d’auxiliaires pour l’agriculture | EntomoNews | Scoop.it
A l’occasion d’une conférence du réseau de scientifiques Ecological Management of Bioagressors in Agroecosystems (EMBA), Mylène Ogliastro, directrice de recherche INRAE dans l’unité montpelliéraine Diversité, Génomes et Interactions Microorganismes-Insectes (DGIMI), est revenue sur les principaux résultats obtenus par son équipe dans le cadre du projet européen Viroplant, qui vise à explorer la diversité virale des bioagresseurs afin d’y découvrir de nouveaux biopesticides.

 

Viroplant recherche les virus qui seront les biopesticides de demain | INRAE INSTIT, 10.08.2021

 

Des parasites cellulaires injustement haïs

Petits parasites intracellulaires obligatoires, les virus sont partout : bactéries, archées et eucaryotes, tous les organismes vivants subissent leur pression de sélection. Très petits même comparés aux bactéries, ne pouvant se reproduire ou avoir un métabolisme actif en-dehors d’une cellule, les virus sont souvent considérés en marge du monde vivant. Inclassables dans l’arbre de la vie, leurs origines restent débattues : descendants d’éléments assemblés avant l’apparition des premières formes de vie, évolution réductrice du génome d’un parasite jadis cellulaire, gènes évadés d’une cellule… ou bien subtil mélange de ces différents scénarios.

 

Depuis janvier 2020, les actualités nous ramènent sans cesse à la dangerosité que représentent certains virus pour la santé humaine. Mais ces derniers cachent la majorité silencieuse : environ 220 virus peuvent infecter l’être humain, soit seulement 2,4 % des 9110 espèces répertoriées en 2020 par l’ICTV (International Committee on Taxonomy of Viruses). Mieux : les virus pathogènes d’arthropodes pourraient constituer un grand réservoir d’auxiliaires pour l’agriculture. Pour l’instant, les virus connus, notamment ceux des arthropodes, représentent cependant la partie émergée de l’iceberg, car la diversité virale reste largement à découvrir.

 

Mylène Ogliastro, directrice de recherche INRAE et cheffe de l’équipe « Physiopathologie et spectre d’hôte des densovirus, perspectives en lutte biologique » au sein de l’unité mixte de recherche DGIMI, explore la diversité des entomovirus, ou virus spécifiques aux insectes - le groupe d’arthropodes le plus diversifié, à la recherche des « perles rares » qui pourraient servir de biopesticides contre les insectes dits « nuisibles »."

(...)

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Lutte biologique : Un agent de biocontrôle potentiel contre deux principaux ravageurs des cultures (pucerons et anthracnose)

Lutte biologique : Un agent de biocontrôle potentiel contre deux principaux ravageurs des cultures (pucerons et anthracnose) | EntomoNews | Scoop.it

The green peach aphid (Myzus persicae) and the phytopathogenic fungus Colletotrichum acutatum cause significant losses in a wide variety of crops. To efficiently protect their crops, farmers use chemical pesticides, but this kind of practice is not sustainable because of its negative effects on the environment. This study suggests an environmentally friendly method such as the use of the endophytic Isaria javanica pf185 in pepper plants. Suspension of the endophytic fungus (EF) was sprayed on plants under cage while those same leaves were sampled and assessed under laboratory conditions. The EF can both penetrate inside the leaf tissues and survive on the surface of the leaf after five weeks. The suspension showed an evident insecticidal efficiency against M. persicae and a lower one against C. acutatum. Therefore, its antifungal efficiency against C. acutatum was not correlated with weather patterns. Authors recommend I. javanica pf185 as a potential biocontrol agent against M. persicae and C. acutatum.

 

Endophytic Isaria javanica pf185 Persists after Spraying and Controls Myzus persicae (Hemiptera: Aphididae) and Colletotrichum acutatum (Glomerellales: Glomerellaceae) in Pepper
by Roland Bocco et al., 12.07.2021
 
Traduction :

 

Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le champignon phytopathogène Colletotrichum acutatum causent des pertes importantes dans une grande variété de cultures. Pour protéger efficacement leurs cultures, les agriculteurs utilisent des pesticides chimiques, mais ce type de pratique n'est pas durable en raison de ses effets négatifs sur l'environnement.

 

Cette étude suggère une méthode respectueuse de l'environnement telle que l'utilisation du champignon endophyte Isaria javanica pf185 dans les plants de poivrons.

 

Une suspension du champignon endophyte (EF) a été pulvérisée sur des plantes en cage tandis que ces mêmes feuilles ont été échantillonnées et évaluées dans des conditions de laboratoire. L'EF peut à la fois pénétrer à l'intérieur des tissus foliaires et survivre à la surface de la feuille après cinq semaines. La suspension a montré une efficacité insecticide évidente contre M. persicae et une efficacité plus faible contre C. acutatum. Par conséquent, son efficacité antifongique contre C. acutatum n'était pas corrélée aux conditions météorologiques.

 

Les auteurs recommandent I. javanica pf185 comme agent de biocontrôle potentiel contre M. persicae et C. acutatum.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié !

Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié ! | EntomoNews | Scoop.it
C’est à Delémont qu’a été désigné le pire ennemi de l’insecte asiatique qui pond des larves dans des fruits frais, au grand désespoir des cultivateurs.

 

Par Vincent Donzé, 16.11.2020

 

"... La réponse est venue d’une petite guêpe, Ganaspis brasiliensis, détectée pour la première fois au Brésil, d’où son nom. Ce prédateur installe sa progéniture dans les larves de la mouche Drosophila suzukii.

 

À Delémont, les scientifiques ont déterminé deux espèces jumelles de guêpes. Il y a celle qui parasite exclusivement les larves dans les fruits frais, tandis que l’autre s’intéresse aussi aux fruits pourris. Les deux cousines ne se croisent pas. Si leur morphologie est identique, leurs caractéristiques génétiques diffèrent de 6%, ce qui est beaucoup dans un gène.

 

«La guêpe qui parasite uniquement les Drosophiles dans les fruits frais devrait logiquement être spécifique à D. suzukii. C’est donc l’espèce la plus prometteuse pour la lutte biologique en Suisse», précise le chercheur."

(...)

 

 

[Image] "Toutes les Ganaspis brasiliensis ne sont pas égales !"

via Lukas Seehausen sur Twitter, 05.11.2020 : "Fresh from the press: not all Ganaspis brasiliensis are equal!"
https://twitter.com/mlseehausen/status/1324307477341589504

 

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« Pour bricoler un aleurode », au lieu d'essayer de lui injecter le gène quand il n'est encore qu'un tout petit embryon, piquer sa mère

« Pour bricoler un aleurode », au lieu d'essayer de lui injecter le gène quand il n'est encore qu'un tout petit embryon, piquer sa mère | EntomoNews | Scoop.it

https://www7.inra.fr/opie-insectes/epingle20.htm#ale

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Avril


"Qui souffre, par plantes interposées, des aleurodes désespère d'en venir à bout. Ces Hémiptères sternorrhynches, vulgairement appelés mouches blanches, sont détestés des serristes, horticulteurs, agriculteurs, arboriculteurs ainsi que des propriétaires de plantes en pot. Ils affaiblissent les végétaux dont ils ponctionnent la sève, qu'ils noircissent à partir de leur miellat et transmettent des virus. Ils deviennent vite résistants aux insecticides, se maîtrisent dans bien des cas par la lutte biologique et la pose de filets. On aimerait compléter cette panoplie par la lutte génétique.


Pour ce faire, c'est-à-dire introduire un gène de létalité ou d'incompétence vectorielle dans les populations. L'outil est le système CRISPR/cas9, qui comporte un enzyme qui coupe le brin d'ADN à l'endroit voulu pour retirer ou ajouter des gènes. On l'applique classiquement à l'embryon, mais celui des aleurodes est trop petit et la mortalité rend le procédé inopérable.


À l'université de Pennsylvanie (États-Unis), Jason Ragson et son équipe sino-américaine ont mis au point le système ReMOT Control (transduction ovarienne guidée par récepteur). Les « ciseaux » sont attachés à une petite molécule ligand (dite BtKV) qui les conduisent jusqu'à l'ovaire.


La première application, sur l'Aleurode du tabac Bemisia tabaci, a produit la naissance de larves aux yeux blancs virant au rouge, par injection du gène « yeux blancs ». La transformation se transmet à leur progéniture.


Il suffit d'une injection, manip facile. La méthode est validée. Reste à l'appliquer pour créer puis lâcher notamment des lignées d'aleurodes incapables de transmettre les virus."


Article source DOI: 10.1089/crispr.2019.0067

 

 

Illustration : aleurodes sauvages (yeux marron) et génétiquement modifiés (yeux rouges). Des auteurs  

 

À (re)lire : Les aleurodes, par Alain Fraval. Insectes n° 155 (2009-4) 

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Les recherches et développement en lutte biologique par augmentation réservent encore bien des surprises !

Les recherches et développement en lutte biologique par augmentation réservent encore bien des surprises ! | EntomoNews | Scoop.it
La lutte biologique par augmentation fait appel à l’emploi d’auxiliaires, le plus souvent des arthropodes prédateurs et/ou des parasitoïdes, contre des ravageurs des cultures. Dans de tels cas, la démarche de Recherche et Développement passe le plus souvent par une série d’étapes ; notamment : (i) l’identification précise de l’espèce, (ii) la prise en compte et l’exploitation d’une éventuelle variabilité intra-spécifique, (iii) l’évaluation de ses performances en laboratoire puis au champ et (iv) l’intégration de son usage dans des stratégies plus globales.

 

Institut Sophia Agrobiotech - Film - Les punaises. Par Nicolas Ris, 23.01.2019

 

"Ainsi, c’est seulement en 2007 que des études ont mis en évidence que la punaise prédatrice Macrolophus pygmeus - commercialisée pour lutter contre les pucerons, aleurodes, etc - regroupaient en fait deux espèces différentes, M. pygmaeus, l’espèce réellement utilisée en lutte biologique et M. melanotoma une espèce à l’écologie alors peu connue.

 

Depuis, Macrolophus pygmaeus a fait l’objet de nombreuses études pour améliorer et faciliter son usage en cultures maraichères avec notamment l’objectif de favoriser sa présence via l’usage de plantes dites de services telles que le souci (programme « MACROPLUS » mené par le GRAB).

En parallèle, les travaux menés dans le cadre du projet européen IAPP « COLBICS » ont permis de clarifier la diversité intra-spécifique au sein de l’espèce M. pygmaeus avec pour ambition, d’abord, de sélectionner les « souches » les mieux adaptées à une production de masse puis de comprendre comment maintenir cette qualité au cours du temps.

 

Enfin, des travaux récents conduits au sein de l’Institut Sophia Agrobiotech en collaboration avec le laboratoire de Pathologie Végétale, visent à conférer à ces prédateurs une plus-value originale basée sur le principe de « l’entomovectoring »."

(...)

 

→ Vidéo : Ce film a été réalisé dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir MEDITES de diffusion de la culture scientifique, avec le soutien financier du plan ECOPHYTO

 

___________________________________________________________________

 

Pour en savoir plus sur l'entomovectoring :

 

→ This paper gives an overview on the unique concept of the entomovector. 17 janv. 2019 - Request PDF on ResearchGate

 

 

→ "A technology called entomovectoring allows pollinators to carry tiny amounts of powder to flowering crops, avoiding large-scale spraying of harmful chemicals."

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

L'’entomovectoring :

 

"L’objectif est d‘utiliser ces prédateurs pour diffuser précisément et parcimonieusement des faibles doses des solutions de biocontrôle (microorganismes ou solutions de stimulateurs des défenses naturelles des plantes) contre des pathogènes de plantes."

 

 

À (re)lire aussi :

 

'flying doctors' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=flying+doctors

 

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