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Les insectes souffrent-ils ? - Le Parisien

Les insectes souffrent-ils ? - Le Parisien | EntomoNews | Scoop.it
S’ils ne peuvent pas verbaliser leur ressenti, les mouches, les moustiques, les termites et les cafards à l’âge adulte semblent faire l’expérience consciente de la douleur, affirment des chercheurs.

 

Par Axelle Playoust-Braure 

Le 14 décembre 2022 à 09h16
 

"Il existe des preuves solides que certains insectes ressentent la souffrance au stade adulte – notamment les mouches, les moustiques, les termites et les cafards. C’est la conclusion d’une revue systématique de littérature scientifique menée par six chercheurs en biologie et philosophie des sciences, publiée en novembre dans la revue Advances in Insect Physiology.

 

Cette synthèse des connaissances, réalisée à partir de plus de 350 études, dresse le bilan des preuves disponibles sur la sentience des insectes – c’est-à-dire sur leur « capacité à éprouver des sensations, des états mentaux consciemment vécus comme bons ou mauvais ». Ses résultats démentent l’idée répandue selon laquelle ces petits invertébrés sont avant tout des automates réagissant par instinct ou réflexe.

Au-delà des réflexes, la sentience animale

La souffrance des insectes est longtemps restée un domaine d’investigation scientifique négligé : « Il y a 15 ans, personne n’aurait pris au sérieux ce sujet, explique Lars Chittka, zoologiste ayant contribué à l’étude, auteur d’un récent ouvrage sur les capacités cognitives des abeilles. Cela aurait facilement été ridiculisé. »

 

Pourtant, bien que petits, les systèmes nerveux de ces animaux sont d’une complexité étonnante."

(...)

 

 

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NDÉ

Illustration

 

→ Short Research Summary: Can insects feel pain? A review of the neural and behavioural evidence by Gibbons et al. 2022 - EA Forum, 22.11.2022 https://forum.effectivealtruism.org/posts/yPDXXxdeK9cgCfLwj/short-research-summary-can-insects-feel-pain-a-review-of-the

 

[Image] Blattodea (cockroaches, termites), Coleoptera (beetles), Diptera (flies, mosquitoes), Hymenoptera (bees, ants, wasps, sawflies), Lepidoptera (butterflies, moths), Orthoptera (crickets, katydids, grasshoppers). This table is an adapted version of Table 11 on page 49 of the original paper; figure credited to Sajedeh Sarlak.

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Une nouvelle méta-analyse examine la façon dont la fumée des incendies affecte les insectes

Une nouvelle méta-analyse examine la façon dont la fumée des incendies affecte les insectes | EntomoNews | Scoop.it
Research has found both positive and negative impacts on insects from large-scale smoke pollution, but a new review shows we have much to learn.

 

New Meta-Analysis Examines How Landscape Fire Smoke Affects Insects. By Laura Kraft, 08.11.2022

 

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NDÉ

Traduction

 

Pendant le feu de brousse de 2019-2020 en Australie, certains entomologistes ont voulu calculer la superficie brûlée et le nombre total d'insectes qui ont pu être tués pendant le brasier. Alors que ces calculs étaient basés uniquement sur les hectares carbonisés, une nouvelle revue de recherche publiée en septembre dans Environmental Entomology tente de cartographier les recherches antérieures sur la façon dont la fumée des feux de paysage, y compris la fumée des feux de brousse comme celui d'Australie, affecte les insectes - et où se trouvent les lacunes dans les connaissances que de nouvelles recherches pourraient combler.

 

Yanan Liu, étudiante en doctorat de géographie au King's College de Londres, a dirigé l'étude. Elle et ses collègues ont d'abord parcouru plus de 9 000 articles liés à leurs termes de recherche relatifs à la fumée. Après avoir soigneusement analysé la littérature et éliminé les articles sur la fumée provenant de sources telles que les cigarettes ou les véhicules, l'équipe s'est retrouvée avec un total de 42 publications portant uniquement sur la fumée des incendies du paysage, qui comprend les feux de forêt, les brûlages dirigés et les brûlages de résidus agricoles. Les études sélectionnées couvrent 15 pays différents.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

[Image] Insect species were studied concerning smoke from landscape fire activities within the published literature. The smoke-related impacts from landscape fire activities on insects have been divided into three aspects, including development, behavior, and mortality. The order and species of insects studied are listed. P refers to Positive impacts and N refers to Negative impacts.

 

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Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique | EntomoNews | Scoop.it

"Insects struggle to adjust to extreme temperatures making them vulnerable to climate change, study finds"

 

Insects struggle to adjust to extreme tempera

News Release 13-Sep-2022
University of Bristol

 

image: Red-winged grasshopper view more

Credit: Sam England

 

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NDÉ

Traduction :

 

Les insectes ont une faible capacité à ajuster leurs limites thermiques aux températures élevées et sont donc plus sensibles au réchauffement climatique qu'on ne le pensait auparavant.

 

Alors que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses exposent les animaux à des températures hors de leurs limites normales, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Bristol a étudié plus de 100 espèces d'insectes pour mieux comprendre comment ces changements les affecteront probablement.

 

Les insectes - qui sont aussi importants que les pollinisateurs, les parasites des cultures et les vecteurs de maladies - sont particulièrement vulnérables aux températures extrêmes. L'acclimatation est l'un des moyens dont disposent les insectes pour faire face à de tels extrêmes : une exposition thermique antérieure repousse leurs limites thermiques critiques.

 

L'acclimatation peut déclencher des changements physiologiques tels que la régulation positive des protéines de choc thermique et entraîner des modifications de la composition des phospholipides dans la membrane cellulaire.

 

L'équipe a découvert que les insectes ont du mal à y parvenir efficacement, révélant que l'acclimatation des limites thermiques critiques supérieures et inférieures était faible - pour chaque changement de 1°C d'exposition, les limites n'étaient ajustées que de 0,092°C et 0,147°C respectivement (soit une faible compensation de 10 ou 15%).

 

Ils ont toutefois constaté que les insectes juvéniles avaient une plus grande capacité d'acclimatation, ce qui montre que certaines périodes critiques de la vie peuvent améliorer la résilience ultérieure lors d'une vague de chaleur.

 

L'auteur principal, Hester Weaving, de l'école des sciences biologiques de Bristol, a déclaré : "Comme les températures extrêmes deviennent plus intenses et plus fréquentes dans notre monde en réchauffement, de nombreux insectes devront se déplacer vers de nouvelles aires de répartition ou changer leur comportement pour y faire face, plutôt que d'être capables de tolérer physiologiquement des températures plus élevées.

 

"Notre étude comparative a permis d'identifier certaines lacunes majeures dans la compréhension des réponses des insectes au changement climatique et nous demandons instamment que d'autres études soient menées sur des espèces appartenant à des groupes et des lieux sous-représentés."

 

L'équipe étudie maintenant comment la reproduction des insectes est affectée par l'exposition à des températures extrêmes, car cela pourrait être plus important pour prédire les distributions futures que les mesures de performance ou de survie.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

L'étude

 

 

 

Behind the Paper

 

→ Insects struggle to adjust to extreme temperatures | Nature Portfolio Ecology & Evolution Community
https://ecoevocommunity.nature.com/posts/insects-struggle-to-adjust-to-extreme-temperatures

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Pourquoi il faut éviter de manger ce que les mouches ont touché

Pourquoi il faut éviter de manger ce que les mouches ont touché | EntomoNews | Scoop.it

Selon un entomologiste américain, les grosses mouches des maisons seraient capables de contaminer nos assiettes avec des agents pathogènes. Zoom.

 

Apolline Henry

Le 24 sept 2022 à 11h24

 

[Calliphoridae / Sarcophagidae / Muscidae]

 

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NDÉ

L'étude

 

 

[Image] Taken from Maldonado and Centeno [47] showing the danger index (D) for flies collected and the arrow line showing the changes for Chrysomyia megacephala as considered now as hemisynanthropic (D = 19.43).

 

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Maladies infectieuses : le réchauffement climatique augmente leur propagation de 50%

Maladies infectieuses : le réchauffement climatique augmente leur propagation de 50% | EntomoNews | Scoop.it
Le changement climatique perturbe la manière dont les agents infectieux se propagent. Une étude récente publiée dans Nature Climate Change vient de confirmer que plus de la moitié des maladies infectieuses ont déjà été aggravées par le réchauffement global de la planète. Dans ce contexte, les agents pathogènes risquent de s’adapter à la fièvre, l’un de nos meilleurs moyens de défense !
 
Publié le 05 Sep 2022 à 13H00 Modifié le 6 septembre 2022
Par Ives Etienne
 

"... L’étude publiée par les chercheurs de l’université d’Hawaï aux États-Unis [...] donne des chiffres inquiétants : sur 375 types de maladies infectieuses étudiées, 218, soit 58 %, ont déjà été aggravées par le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique augmente la transmission des maladies infectieuses en élargissant la zone de répartition géographique de certains insectes et d’acariens. Ceux-ci peuvent transmettre des maladies parasitaires comme le paludisme, des maladies bactériennes comme la peste ou des maladies virales comme la dengue. Il s’agit de maladies dites vectorielles, car transmises par l’intermédiaire de vecteurs. Elles sont responsables actuellement de plus de 2,5 millions de décès par an.

L’augmentation de la température du globe a aussi un impact sur les zoonoses, des maladies infectieuses transmises par des animaux vertébrés à l’homme."

(...)

 

"Dans leurs travaux, les chercheurs préviennent aussi que l’augmentation de la température de la Terre provoque des extrêmes climatiques qui obligent l’organisme humain à s’adapter aux vagues de chaleur et au froid extrême. Cette lutte de l’organisme provoque un affaiblissement du système immunitaire et une plus grande sensibilité aux maladies.

 

Ces organismes pathogènes risquent aussi de s’adapter à l’augmentation de température en mettant en péril la fièvre, l’un des mécanismes les plus fondamentaux du corps humain pour se défendre contre les infections."

 

(À lire aussi : Réchauffement climatique : notre corps pourra-t-il supporter les augmentations de température ?

 

  • Source: Mora, C., McKenzie, T., Gaw, I. M. et al., « Over half of known human pathogenic diseases can be aggravated by climate change », Nature Climate Change (2022), https://doi.org/10.1038/s41558-022-01426-1

 

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NDÉ

Image tirée de l'étude :

 

Diseases affected by climatic hazards

https://www.nature.com/articles/s41558-022-01426-1/figures/4

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

Plus de la moitié des maladies infectieuses humaines peuvent être aggravées par le changement climatique - De www.gurumed.org - 10 août, 16:11

 
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Les fourmis, plus efficaces que les pesticides

Les fourmis, plus efficaces que les pesticides | EntomoNews | Scoop.it

"Les fourmis sont des alliées plus efficaces que les pesticides pour aider les agriculteurs à protéger les denrées qu’ils produisent, selon la première étude systématique de la contribution des fourmis à la production agricole."

 

Par Alexandre-Reza Kokabi

17 août 2022 à 16h46 Mis à jour le 18 août 2022 à 10h01

 

"Et pour cause : elles se chargent de tuer les parasites, de réduire les dommages qu’ils causent aux plantes et permettent ainsi d’augmenter (...)"

 

 

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NDÉ :

 

[Image] (a) Global distribution of the number of studies considering the effects of ants on the abundance of pests and natural enemies, plant damage and crop yield. Dots indicate the country and dot size represents the number of studies. The grey gradient represents the total number of different crops included in all databases. (b) Overall effect of ants on the abundance of pests and natural enemies, plant damage and crop yield. Effect sizes and 95% confidence intervals are shown. In parenthesis, the number of effect sizes included in each of the analyses separately. (Online version in colour.)

Bernadette Cassel's insight:

 

Tueuses de parasites, les fourmis sont un atout pour les agriculteurs, selon une étude. Elles sont même plus efficaces que les pesticides.

 

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La régulation naturelle des insectes nuisibles perturbée par l'urbanisation

La régulation naturelle des insectes nuisibles perturbée par l'urbanisation | EntomoNews | Scoop.it
Selon une étude mondiale, parue ce mardi 7 juin 2022 dans la revue Science of the Total Environnement, et à laquelle participait l'Inrae, des équipes de scientifiques se sont intéressées à l'impact de l'urbanisation sur le contrôle naturel des insectes nuisibles. Certaines espèces constituent des menaces importantes pour la santé des plantes, cultivées ou non. Grâce à 52 études croisées réalisées dans plusieurs villes dans le monde, les chercheurs ont établi deux principaux constats. Le...

 

10 juin 2022  |  Emmanuel Miculita (abonnés)
 
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NDÉ
L'étude :
 
 
[mage] Geographic distribution of studies and response variables in the meta-analyses. Countries where at least one study was carried out, are shaded according to the number of studies. The size of the pie charts is proportional to the number of outcomes for each country. Green, orange, and blue colors within charts respectively show the proportion of outcomes for herbivore, natural enemy abundance and biological control.
 
Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet (libre accès) :

 

L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles -

De www.inrae.fr - 7 juin, 19:25
 
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Une méta-analyse des différences de personnalité entre les sexes chez les animaux : aucune preuve d'une plus grande variabilité masculine 

Une méta-analyse des différences de personnalité entre les sexes chez les animaux : aucune preuve d'une plus grande variabilité masculine  | EntomoNews | Scoop.it
A meta-analysis of sex differences in animal personality: no evidence for the greater male variability hypothesis

 

Lauren M. Harrison, Daniel W. A. Noble, Michael D. Jennions

Biological Reviews
First published: 14 December 2021

 

Traduction :

 

La notion selon laquelle les hommes sont plus variables que les femmes s'est ancrée dans la pensée scientifique. Pour les traits mentaux tels que la personnalité, la plus grande variabilité masculine a été partiellement attribuée à la biologie, étayée par des affirmations selon lesquelles il existe généralement une plus grande variation entre les mâles que les femelles chez les animaux non humains, en raison d'une sélection sexuelle plus forte sur les mâles. Cependant, les preuves d'une plus grande variabilité masculine se limitent aux traits morphologiques, et il existe peu d'informations concernant les différences entre les sexes dans les comportements de type personnalité chez les animaux non humains.

 

Ici, nous avons méta-analysé les différences entre les sexes dans les moyennes et les variances pour plus de 2100 effets (204 études) de 220 espèces (couvrant cinq grands groupes taxonomiques) à travers cinq traits de personnalité : audace, agression, activité, socialité et exploration. Nous avons également testé si le dimorphisme de taille sexuelle, une approximation de la sélection sexuelle spécifique au sexe, explique la variation de l'ampleur des différences de personnalité entre les sexes.

 

Nous n'avons trouvé aucune différence significative de personnalité entre les sexes. En outre, le dimorphisme de taille sexuelle n'explique pas la variation de l'ampleur des différences observées entre les sexes dans la moyenne ou la variance de la personnalité pour tout groupe taxonomique. En somme, nous ne trouvons aucune preuve de l'existence de différences sexuelles généralisées dans la variabilité de la personnalité des animaux non humains.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

_______________________________

 

Article en français :

10 000 études passées au crible

"L'idée que la biologie induit une plus grande diversité de comportements chez les animaux mâles est souvent avancée pour expliquer pourquoi plus d'hommes que de femmes sont considérés comme des génies ou deviennent PDG", rappelle en introduction l'autrice principale de l’étude, Lauren Harrison.

 

Pour éprouver cet argument, son équipe a fait la synthèse des résultats de plus de 10 000 études biologiques, portant sur 220 espèces animales très variées, allant des insectes aux dauphins.

Le but était de comparer les comportements des mâles et des femelles, afin de savoir si un sexe était plus polyvalent que l’autre.

 

Les capacités d’audace, d'agressivité, d'exploration, de sociabilité et d'activité de milliers d’animaux ont ainsi été mesurées. Et au final, rien n'a permis de démontrer une plus grande variabilité dans les traits de personnalité des mâles ou des femelles chez aucune des espèces étudiées.

 

via https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/38172-Le-cerveau-femmes-offrirait-autant-d-opportunites-genie-des-hommes

 

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[Image] via https://www.google.com/search

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La dominance écologique des fourmis invasives est souvent facilitée par les insectes hémiptères

La dominance écologique des fourmis invasives est souvent facilitée par les insectes hémiptères | EntomoNews | Scoop.it
Hemipteran–ant mutualism could represent symbiotic invasion


by Zhang Nannan, Chinese Academy of Sciences

 

  • Direct and Indirect Effects of Invasive vs. Native Ant-Hemipteran Mutualism: A Meta-Analysis That Supports the Mutualism Intensity Hypothesis - Agronomy, 17.11.2021
    https://www.mdpi.com/2073-4395/11/11/2323

 

Traduction :

 

Le mutualisme peut faciliter la colonisation, l'établissement et la propagation des espèces envahissantes. En modifiant les interactions avec des tiers, le mutualisme peut avoir des effets en cascade à l'échelle de la communauté.

 

Les fourmis indigènes et invasives sont capables de former des mutualismes avec des insectes hémiptères, s'attaquant aux herbivores non hémiptères et affectant indirectement la production primaire. Des recherches comparatives sur les effets de l'exclusion des fourmis indigènes et invasives sur les interactions multitrophiques sont donc cruciales pour comprendre le potentiel invasif des fourmis, ainsi que les conséquences écologiques éventuelles de ces invasions.

 

Nous avons effectué une revue quantitative des effets multitrophiques des fourmis invasives et indigènes sur les réseaux alimentaires insectes-plantes. (...) Nous suggérons que le mutualisme hémiptère-fourmi pourrait représenter une "invasion symbiotique".

 

La dominance écologique des fourmis invasives est souvent facilitée par les insectes hémiptères. Cette association nécessite que les stratégies de contrôle des fourmis envahissantes s'étendent au-delà des fourmis pour prendre en compte les espèces mutualistes.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 [Image] (a) Les fourmis protègent les hémiptères des prédateurs/parasites (par exemple, les coccinelles, les chrysopes, les araignées) ou des guêpes parasites, et les hémiptères fournissent du miellat aux fourmis comme source d'hydrocarbures alimentaires. La prédation ou le harcèlement des fourmis sur les herbivores aura des effets en cascade sur la santé des plantes. (b) Hypothèses proposées sur les effets en cascade des fourmis indigènes et invasives sur la communauté locale d'arthropodes et la santé des plantes.

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Une forte exposition aux pesticides, principalement aux insecticides, augmente de 50% le risque de développer une leucémie

Une forte exposition aux pesticides, principalement aux insecticides, augmente de 50% le risque de développer une leucémie | EntomoNews | Scoop.it

"Des chercheurs tourangeaux ont prouvé, pour la première fois, le lien entre exposition professionnelle aux pesticides et leucémie aiguë myéloïde."

 

Des chercheurs du CHU de Tours prouvent le lien entre pesticides et leucémie. Mercredi 17 février 2021 à 19:21 -

Par Chloé Martin, France Bleu Touraine, France Bleu 

 

"On pouvait s'en douter, mais c'est maintenant scientifiquement prouvé : il existe bien un lien entre l'exposition aux pesticides et le développement de certaines leucémies. Une étude de chercheurs tourangeaux, publiée dans la revue Scientific Reports, l'a démontré, en analysant les données scientifiques publiées ces 75 dernières années."

(...)

 

 

Traduction du résumé :

 

"L'impact des pesticides sur la santé est une préoccupation majeure de santé publique. Il a été démontré qu'un risque plus élevé de développer des malignités lymphoïdes chroniques est associé à l'exposition professionnelle aux pesticides (OPE). En revanche, on sait peu de choses sur l'impact de l'OPE sur l'apparition de malignités myéloïdes, en particulier la leucémie myéloïde aiguë (LMA).[...]

 

L'association entre l'OPE et la LAM était significative dans le cas des insecticides.

 

Ces résultats élargissent le spectre de la toxicité des pesticides aux malignités myéloïdes."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Frequency of acute myeloid leukemia over time together with pesticide usage in the USA.

via https://static-content.springer.com/esm/art%3A10.1038%2Fs41598-021-81604-x/MediaObjects/41598_2021_81604_MOESM4_ESM.pdf

 

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Déclin des populations d'insectes : « Publier à tort des études rassurantes peut démobiliser »

Déclin des populations d'insectes : « Publier à tort des études rassurantes peut démobiliser » | EntomoNews | Scoop.it
Dans un commentaire publié vendredi dans la revue «Science», des scientifiques contestent les conclusions d’une étude rassurante sur le déclin des insectes parue en avril, pointant «de nombreuses erreurs et de multiples biais».

 

Par Coralie Schaub — 21 décembre 2020 à 12:05(abonnés)

 

"En avril, une méta-analyse publiée dans la revue Science, qui avait fait l’objet d’une vaste couverture médiatique, y compris dans Libération, livrait une vision plus nuancée du déclin des insectes que dans des publications précédentes : elle concluait que les populations d’insectes terrestres (abeilles, papillons, sauterelles…) sont certes en déclin dans le monde, mais que celles des insectes aquatiques (moustiques, libellules, éphémères…) se portent mieux.

 

Or voici que quelques mois plus tard, dans un commentaire publié vendredi dans la même revue Science, d’autres scientifiques remettent en cause ces conclusions. Un consortium pluridisciplinaire incluant des chercheurs de l’Inrae, du CNRS, de l’université Paul-Sabatier de Toulouse, de l’université de Rennes, du Research Institute for Nature and Forest de Bruxelles, de l’université de Louvain (Belgique) et de l’université du Sussex (Royaume-Uni) indique avoir décelé «de nombreuses erreurs et de multiples biais dans cette méta-analyse». Et estime que «l’ensemble de ces problèmes méthodologiques invalide les résultats de l’analyse». L’économiste de l’environnement Marion Desquilbet (Toulouse School of Economics, Inrae) a coordonné ces travaux avec l’écologue Laurence Gaume-Vial (CNRS, Université de Montpellier)."

 

 

[Image] Répartition géographique des études suscitant des préoccupations en matière de traitement des données / Geographical distribution of studies giving rise to data processing concerns.

Bernadette Cassel's insight:

 

L'étude en question :

 

Meta-analysis reveals declines in terrestrial but increases in freshwater insect abundances https://www.scoop.it/search?q=Meta-analysis+reveals+declines+in+terrestrial+but+increases+in+freshwater+insect+abundances

 

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Le miel est le plus efficace des médicaments pour la toux et le rhume

Le miel est le plus efficace des médicaments pour la toux et le rhume | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle revue systématique et méta-analyse (en gros, analyse de toutes les précédentes études sur le sujet) d'un trio de chercheurs de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) confirment l'efficacité du miel comme traitement de première intention des infections des voies respiratoires supérieures.

 

Par Guru Med, 21.08.2020

 

"L’étude suggère que les antibiotiques sont inefficaces pour ce type de toux et de rhumes mineurs, et que le miel offre un soulagement symptomatique supérieur selon les preuves recueillies à ce jour.

Ce n’est pas un scoop de suggérer que le miel a des effets antimicrobiens puissants. En 2018, par exemple, le National Institute for Health and Care Excellence et le Public Health England, organisme anglais de santé publique, sont allés jusqu’à modifier leurs recommandations générales pour les médecins et les professionnels de la santé, en déclarant que le miel devrait être prescrit avant les antibiotiques pour les patients souffrant de toux et de rhumes légers."

(...)

 

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Une nouvelle étude nuance l’Apocalypse des insectes

Une nouvelle étude nuance l’Apocalypse des insectes | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle étude menée par des écologistes du Centre allemand de recherche sur la biodiversité intégrée suggère que le déclin des populations mondiales ne serait pas aussi rapide que nous le pensions, et pourrait même s’améliorer dans certains domaines.

 

Par Guru Med | 25 Avr 2020

"Les chercheurs ont effectué la plus grande évaluation (méta-analyse) de l’abondance des insectes dans le monde à ce jour, montrant que leur nombre a diminué de 25% au cours des 30 dernières années. L’accélération de cette baisse en Europe est ce qui a le plus surpris les scientifiques.

À partir des données de 166 enquêtes menées sur le long terme dans 1 676 sites, l’étude a dressé un tableau de l’état de santé des insectes. Si certaines espèces ont fait exception et se sont étendues, comme les insectes d’eau douce, ils ne représentent qu’un petit nombre parmi toutes les espèces."

(...)

 

 

[Image] À partir de l’étude : tendances du nombre local d’insectes terrestres et d’insectes d’eau douce. Les points violets indiquent que le nombre d’insectes a diminué, tandis que les points verts indiquent que le nombre d’insectes a augmenté.  ( Roel van Klink et col./ Science/ AAAS).

 

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AJOUTS au 28.04.2020

 

→ Les insectes disparaissent, mais tout espoir n’est pas perdu, 26.04.2020 https://www.courrierinternational.com/une/biodiversite-les-insectes-disparaissent-mais-tout-espoir-nest-pas-perdu

 

"Une nouvelle étude parue dans Science confirme la disparition massive des insectes. Mais quelques contre-exemples montrent que les politiques locales de protection des écosystèmes peuvent freiner le phénomène."

 

→ Extinction de masse : les causes de l’apocalypse des insectes beaucoup plus complexes qu’on croyait | Atlantico.fr, 26.04.2020
https://www.atlantico.fr/rdv/3589114/extinction-de-masse--les-causes-de-l-apocalypse-des-insectes-beaucoup-plus-complexes-qu-on-croyait-papillons-environnement-rechauffement-climatique-papillons-frelons-asiatiques-abeilles-forets-gabon-francois-lasserre-

 

"Selon une nouvelle étude, dévoilée par la BBC, la chute de la population des insectes est plus disparate que prévu. La santé mondiale des populations d'insectes est beaucoup plus complexe qu'on ne le pensait. Les insectes terrestres sont en net recul, selon les auteurs, tandis que les insectes vivant en eau douce sont en augmentation."

 

→ Les populations d'insectes ont décliné de 25 % en 30 ans, 27.04.2020 https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/insectes-populations-insectes-ont-decline-25-30-ans-80749/

 

"Massif et global. Dû à la pollution, et particulièrement aux pesticides. Le déclin des insectes fait couler beaucoup d'encre dans les médias. Aujourd'hui, la plus grande méta-analyse jamais réalisée sur le sujet révèle des conclusions un peu plus nuancées."

 

→ Le monde perd beaucoup d'insectes, mais il y a de l'espoir, 28.04.2020 https://sciencepost.fr/le-monde-perd-beaucoup-dinsectes-mais-il-y-a-de-lespoir/

 

"Une nouvelle étude publiée dans la revue Science confirme aujourd’hui la tendance, mais émet quelques nuances. Ces travaux, qui compilent les données extraites de 166 études menées entre 1925 et 2018 sur 1 676 sites, suggèrent en effet que le rythme de déclin des insectes n’est pas hétérogène. Dans certains espaces, les chercheurs ont même souligné des tendances positives."

 

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This article has a correction. Please see:

Bernadette Cassel's insight:

 

"Une étude parue vendredi 24 avril, menée par une équipe de chercheurs allemands, néerlandais et russes, nuance l'idée d'un effondrement de la population mondiale d'insectes. Elle parle à la fois d'un déclin et d'une croissance." 

 
From www.francetvinfo.fr - 24 April, 19:44
 
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Des pollinisateurs clés pour l’agriculture, mais très largement négligés

Des pollinisateurs clés pour l’agriculture, mais très largement négligés | EntomoNews | Scoop.it
Le lien entre abeilles et pollinisation des cultures n’est plus à démontrer. Mais de nombreux autres pollinisateurs moins connus peuvent participer à ce phénomène essentiel pour la sécurité alimentaire, à la fois des grandes cultures et des cultures plus locales, de nuit comme de jour. Une équipe de recherche internationale, passe en revue dans Trends in Ecology and Evolution des études originales sur le sujet, et met en évidence le rôle clé de ces organismes autres que abeilles, mais cependant peu considérés actuellement dans les études sur la pollinisation.

 

08 décembre 2022

Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie (EGCE - Université Paris-Saclay / CNRS / IRD)

 

Contact(s)
Fabrice Requier
Sylvie Salamitou

 

"Dans de nombreuses études sur la pollinisation des cultures, seules les abeilles sont considérées. Pourtant on estime que 25 à 50 % des grandes cultures sont pollinisées par des insectes non-abeilles. En effet, de nombreuses autres espèces d’insectes comme les coléoptères (par exemple les scarabées) et diptères (par exemple les syrphes), mais aussi des chauve-souris et oiseaux pourraient être impliquées dans la pollinisation des cultures, en particulier sous les tropiques. Cependant, nos connaissances actuelles se focalisent surtout sur des cultures tempérées et la pollinisation est étudiée le jour, alors même que ce phénomène se produit aussi de nuit.

 

Dans un article publié dans Trends in Ecology and Evolution, une équipe scientifique internationale a passé en revue 154 études originales. 67 d’entre elles ne traitaient que du rôle des abeilles. Les autres, menées sur 83 cultures dans 39 pays, ont permis l’analyse du rôle des pollinisateurs abeilles et non-abeilles à la fois pour les grandes cultures et les cultures vivrières plus locales. Les pollinisateurs nocturnes, importants car certaines plantes fleurissent la nuit lorsque les abeilles dorment, ont également été considérés.

 

Les chercheurs ont mis en évidence le rôle crucial des pollinisateurs non-abeilles en agriculture, en particulier pour les cultures vivrières d’intérêt local comme les calebasses ou les bananes. Pour certaines cultures tropicales, les chauves-souris et les oiseaux sont même les seuls pollinisateurs. En climat tempéré, les chercheurs ont montré que des pollinisateurs non-abeilles comme certaines espèces de diptères, plus résilients aux pressions anthropogéniques que les abeilles, pouvaient, dans certains cas, assurer le service de pollinisation des cultures en absence des abeilles. Pour d’autres cultures, tel que le tournesol, les chercheurs ont mis en évidence la présence de pollinisateurs nocturnes, mais les techniques actuelles de mesure de pollinisation sont trop rarement adaptées pour capter cette activité nocturne. 

 

Le rôle de la pollinisation nocturne est donc certainement négligé en agriculture, par concentration de l’effort d’observation le jour. A l’image des abeilles, cette étude met également en avant que la grande majorité des pollinisateurs, diurnes comme nocturnes, connaissent des déclins de population. Ces résultats suggèrent un besoin urgent de prendre en compte cette diversité élargie des pollinisateurs pour la conservation du service de pollinisation, moteur de la sécurité alimentaire." 

 

Référence

Fabrice Requier, Nestor Pérez-Méndez, Georg K. S. Andersson, Elsa Blareau, Isabelle Merle, Lucas A. Garibaldi (2022)

 

 

[Image] La synthèse mondiale des pollinisateurs des cultures révèle une large diversité de diptères, lépidoptères, hyménoptères (autre que abeilles), d’hémiptères, mais aussi de chauves-souris et d’oiseaux. L’importance des ces pollinisateurs autres que abeilles est décuplée dans les cultures vivrières et sous les tropiques.

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Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique

Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Study Warns of Climate Change’s Looming Devastation of Insect Species

 

University of Maryland

By Emily C. Nunez Nov 07, 2022

 
UMD Entomologist on International Team Says Enough Time Remains to Shift Course
 

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NDÉ

Traduction

 

Dans une nouvelle étude scientifique, une équipe de 70 scientifiques de 19 pays, dont un chercheur de l'université du Maryland, a averti aujourd'hui que si aucune mesure n'est prise pour protéger les insectes du changement climatique, les conséquences réduiront "considérablement notre capacité à construire un avenir durable fondé sur des écosystèmes sains et fonctionnels".

 

Citant des recherches menées dans le monde entier, l'équipe a dressé un tableau sombre des effets à court et à long terme du changement climatique sur les insectes, dont beaucoup sont en déclin depuis des décennies. Le réchauffement de la planète et les phénomènes météorologiques extrêmes menacent déjà certains insectes d'extinction, et la situation ne fera qu'empirer si les tendances actuelles se poursuivent, selon les scientifiques.

 

Certains insectes seront obligés de se déplacer vers des climats plus frais pour survivre, tandis que d'autres devront faire face à des impacts sur leur fertilité, leur cycle de vie et leurs interactions avec d'autres espèces.

 

Des perturbations aussi radicales des écosystèmes pourraient finalement se retourner contre l'homme, a expliqué Anahí Espíndola, professeure adjointe d'entomologie et coautrice de l'article publié dans Ecological Monographs.

 

"Nous devons réaliser, en tant qu'humains, que nous sommes une espèce parmi des millions d'autres, et il n'y a aucune raison de penser que nous ne disparaîtrons jamais", a déclaré la Pre Espíndola. "Ces changements chez les insectes peuvent affecter notre espèce de manière assez radicale".

 

Les insectes jouent un rôle central dans les écosystèmes en recyclant les nutriments et en nourrissant d'autres organismes plus haut dans la chaîne alimentaire, y compris les humains. En outre, une grande partie de l'approvisionnement alimentaire mondial dépend de pollinisateurs comme les abeilles et les papillons, et des écosystèmes sains contribuent à limiter le nombre de parasites et d'insectes porteurs de maladies. Ce ne sont là que quelques-uns des services écosystémiques qui pourraient être compromis par le changement climatique, met en garde l'équipe de scientifiques.

 

Contrairement aux mammifères, de nombreux insectes sont ectothermes, ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler leur propre température corporelle. Comme ils sont très dépendants des conditions extérieures, ils peuvent réagir au changement climatique de manière plus aiguë que les autres animaux."

 

 

[Image] (a) Many insects are showing a range of ecophysiological responses to longer-term climatic changes. For example, the emperor dragonfly (Anax imperator) has shifted its distribution northward and to higher elevations in Europe since 2000 in response to warming (Platts et al., 2019). (b) In California and Mexico, the Quino Checkerspot butterfly (Euphydryas editha quino) has responded to recent warming by moving to higher elevations, and by shifting from its preferred lowland food plant (a Plantago species) to Collinsia concolor, which is more abundant at higher elevations. Increased warming, however, still threatens this endangered subspecies (Parmesan et al., 2015). (c) Many recent insect declines, such as the now vulnerable yellow-banded bumblebee (Bombus terricola), have been attributed to climate extremes, and especially hotter maximum temperatures during the summer (Martinet et al., 2015). (d) Exposure to heat waves can have significant effects on insect reproduction. Functional responses in the facultative hyperparasitoid, Gelis agilis, are strongly correlated with ambient temperature, and at high temperatures their ability to exploit hosts is greatly impaired (Chen, Gols, et al., 2019). Photograph of emperor dragonfly by Tim Bekaert; photograph of Quino Checkerspot butterfly by Andrew Fisher (USFWS volunteer biologist); photograph of yellow-banded bumblebee by rob Foster (https://www.inaturalist.org/users/264273); photograph of Gelis agilis by Tibor Bukovinszky (NVWA Wageningen University & Research. Wageningen).

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sujet proche :

 

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique - De www.eurekalert.org - 19 octobre, 18:38

 

 

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Avec le changement climatique, la migration silencieuse des espèces

Avec le changement climatique, la migration silencieuse des espèces | EntomoNews | Scoop.it
Les images évoquées par le réchauffement global des températures sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires. Mais un autre phénomène est aussi en marche : la redistribution du vivant.

 

Jonathan Lenoir, 12.10.2022

 

"Les images évoquées par le réchauffement global des températures et ses conséquences sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires et de la banquise dans les zones polaires ou bien celles du retrait des glaciers en haute montagne. Mais ceci n’est que la partie visible de l’iceberg.

 

La partie cachée de l’iceberg renvoie à la grande migration silencieuse des espèces qui sont « en marche » vers les pôles en latitude et vers les sommets en altitude. Mais à quelle vitesse ces espèces migrent-elles ? Quelles sont les espèces qui migrent le plus rapidement ? Migrent-elles assez vite pour retrouver un environnement qui leur est clément ? Quels sont les défis que pose cette redistribution des espèces pour nos sociétés ?

 

En analysant la vitesse de déplacement des aires de répartition de plus de 12000 espèces, nous avons montré que ce sont les espèces marines qui font la course en tête, se déplaçant jusqu’à six fois plus vite vers les pôles que leurs congénères terrestres, dont les déplacements se font principalement vers les sommets des montagnes.

 

Ces différences interrogent sur les conséquences et les défis associés à un complet remaniement de la biodiversité marine et terrestre dont nous dépendons toutes et tous pour notre alimentation et notre santé."

 
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NDÉ
L'étude

 

 

[Image] Taxonomic coverage.

 

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Références

 

Asher, J., Fox, R. & Warren, M. S. British butterfly distributions and the 2010 target. J. Insect Conserv. 15, 291–299 (2011).

 

Bässler, C., Hothorn, T., Brandl, R. & Müller, J. Insects overshoot the expected upslope shift caused by climate warming. PLoS ONE 8, e65842 (2013).

 

Biella, P. et al. Distribution patterns of the cold adapted bumblebee Bombus alpinus in the Alps and hints of an uphill shift (Insecta: Hymenoptera: Apidae). J. Insect Conserv. 21, 357–366 (2017).

 

Delava, E., Allemand, R., Léger, L., Fleury, F. & Gibert, P. The rapid northward shift of the range margin of a Mediterranean parasitoid insect (Hymenoptera) associated with regional climate warming. J. Biogeogr. 41, 1379–1389 (2014).

 

Fox, R. et al. Moths count: recording moths for conservation in the UK. J. Insect Conserv. 15, 55–68 (2011).

 

Merrill, R. M. et al. Combined effects of climate and biotic interactions on the elevational range of a phytophagous insect. J. Anim. Ecol. 77, 145–155 (2008).

 

Moret, P., Aráuz, M., de los, A., Gobbi, M. & Barragán, A. Climate warming effects in the tropical Andes: first evidence for upslope shifts of Carabidae (Coleoptera) in Ecuador. Insect Conserv. Divers. 9, 342–350 (2016).

 

Wells, C. N. & Tonkyn, D. W. Range collapse in the Diana fritillary, Speyeria diana (Nymphalidae). Insect Conserv. Divers. 7, 365–380 (2014).

 

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Pour le bien des insectes, si on cessait de tondre les pelouses ?

Pour le bien des insectes, si on cessait de tondre les pelouses ? | EntomoNews | Scoop.it
Une étude publiée dans Science met en avant l'intérêt de ne tondre les pelouses qu'une à deux fois par an en zone urbaine. Pour le bien des insectes.

 

 
Le 07/09/2022 par Florence Santrot
 
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NDÉ
L'étude :
 
 
[Image] Effects of reduce mowing on arthropod richness / Effets de la réduction de la fauche sur la richesse en arthropodes
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Près de 10 % des espèces de moustiques sont impliquées dans des maladies humaines, selon une méta-analyse ayant porté sur 3 578 espèces de moustiques et 78 agents pathogènes

Près de 10 % des espèces de moustiques sont impliquées dans des maladies humaines, selon une méta-analyse ayant porté sur 3 578 espèces de moustiques et 78 agents pathogènes | EntomoNews | Scoop.it
Robust network stability of mosquitoes and human pathogens of medical importance

 

Parasites & Vectors

Published: 20 June 2022
Donald A. Yee, Catherine Dean Bermond, Limarie J. Reyes-Torres, Nicole S. Fijman, Nicole A. Scavo, Joseph Nelsen & Susan H. Yee

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NDÉ

Traduction du résumé :

 

Contexte

Le nombre exact d'espèces de moustiques ayant un impact sur la santé humaine est inconnu, ce qui pose des problèmes pour comprendre la portée et l'ampleur des relations entre les vecteurs et les pathogènes, ainsi que la résistance des réseaux vecteurs-pathogènes des moustiques à l'éradication ciblée des vecteurs.


Méthodes

Nous avons réalisé une vaste étude documentaire pour déterminer les associations entre les espèces de moustiques et les pathogènes associés d'importance médicale humaine. Pour chaque association vecteur-pathogène, nous avons ensuite déterminé la force des associations (c'est-à-dire, infection naturelle, infection en laboratoire, dissémination en laboratoire, transmission en laboratoire, vecteur connu). Une analyse de réseau a été utilisée pour identifier les relations entre tous les agents pathogènes et les vecteurs. Enfin, nous avons examiné comment l'élimination des espèces aléatoires ou ciblées affectait l'extinction des agents pathogènes.


Résultats

Nous avons constaté que 88 des 3578 espèces de moustiques (2,5 %) sont des vecteurs connus de 78 agents pathogènes responsables de maladies humaines ; cependant, 243 autres espèces (6,8 %) ont été identifiées comme des vecteurs potentiels ou probables, ce qui porte à 331 (9,3 %) le nombre total de moustiques impliqués dans des maladies humaines. L'analyse du réseau a révélé que les vecteurs et les agents pathogènes connus étaient compartimentés, l'élimination de six vecteurs étant suffisante pour rompre le réseau (c'est-à-dire pour qu'un agent pathogène n'ait pas de vecteur). Cependant, la présence de vecteurs potentiels ou probables augmentait considérablement les redondances dans le réseau, nécessitant l'élimination de plus de 41 vecteurs avant de briser le réseau.


Conclusion

Bien que moins de 10 % des moustiques soient impliqués dans la transmission d'agents pathogènes à l'origine de maladies humaines, nos résultats indiquent une robustesse inhérente aux réseaux mondiaux de moustiques vecteurs-pathogènes.

 

[Image] Graphical Abstract

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Quand leurs microbes aident (ou pas) les pucerons à survivre à la hausse des températures

Quand leurs microbes aident (ou pas) les pucerons à survivre à la hausse des températures | EntomoNews | Scoop.it

"La symbiose entre le puceron et son microbiote est une colocation complexe, qui rappelle les avantages et inconvénients du vivre ensemble."

 

Kévin Tougero et Corentin Iltis, 20.07.2022

 

(...)

 

Les bactéries facultatives : parfaites colocatrices ou squatteuses ?

"Tout ceci est un peu trop beau pour être vrai, à en croire certaines études scientifiques : loin d’une romance sentimentale, la liaison entre insecte et symbiotes est très pragmatique, chacun tire le drap de son côté pour en profiter au maximum. Certes, ces symbioses ont été maintenues au cours de l’évolution car elles procurent des avantages aux deux parties.

 

Cependant, deux règles prévalent dans la nature : rien n’est simple, et rien n’est gratuit.

 

Rien n’est simple, car les pucerons peuvent abriter plusieurs espèces de bactéries facultatives simultanément. Outre la fonction de tolérance à la chaleur, certaines protègent leur hôte face aux ennemis naturels (parasites, prédateurs), et d’autres lui permettent de coloniser de nouvelles espèces de plantes.

 

Rien n’est gratuit, car héberger un symbiote reste une infection, et la prolifération bactérienne est coûteuse pour la santé de l’insecte. Ces coûts sont contrebalancés par les bénéfices conférés par les bactéries, et tous deux dépendent de l’environnement.

Toute la question est donc de savoir comment le réchauffement climatique peut modifier cet équilibre coûts-bénéfices qui va décider du sort de chaque partenaire. Parmi les gagnants, les bactéries protégeant face à la chaleur pourraient se propager dans les populations de pucerons. En revanche, d’autres bactéries pourraient y perdre en cas de défaillance des fonctions bénéfiques qu’elles sont normalement censées assurer.

 

Dans une nature très pragmatique, si le puceron ne tire plus de bénéfice direct de son association avec une bactérie facultative, il pourrait bien « résilier le bail »."

(...)

 

 

[Image] À l’intérieur du corps du puceron, on observe un ménage à trois : certaines cellules de l’insecte appelées bactériocytes (en bleu) peuvent héberger la bactérie obligatoire Buchnera aphidicola (en vert) ou la bactérie facultative Serratia symbiotica (en rouge). Monnin et al. (2020), Current Biology

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L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles

L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles | EntomoNews | Scoop.it
COMMUNIQUE DE PRESSE - Au moins la moitié des espèces d'insectes vivant sur notre planète se nourrissent de plantes. Certaines de ces espèces constituent une grande menace pour la santé des plantes, cultivées ou non. Alors que la protection des plantes contre ces insectes repose encore principalement sur des produits phytosanitaires, elle peut aussi être assurée par des ennemis naturels de ces nuisibles. Dans quelle mesure l’urbanisation des écosystèmes perturbe la régulation naturelle des insectes nuisibles ? INRAE a pris part à une étude mondiale pour répondre à cette question, dont les résultats sont parus dans Science of the Total Environment.

 

INRAE INSTIT

Publié le 07 juin 2022

 

La lutte biologique est l'un des services essentiels fournis par la biodiversité. Elle est assurée par des ennemis naturels, qui contribuent à limiter les populations d’insectes se nourrissant de plantes en dessous du seuil où ils ne sont plus considérés comme nuisibles. Coccinelles, guêpes parasitoïdes ou encore araignées sont ainsi de redoutables prédateurs pour ces nuisibles.

Afin d'examiner l'effet de l’urbanisation sur ce service écosystémique, une étude a été menée par une équipe internationale réunissant INRAE, le Centre de recherche écologique en Hongrie, et l'Université technique de Munich en Allemagne. Les chercheurs ont utilisé une approche par méta-analyse, qui permet de synthétiser les résultats de plusieurs articles scientifiques traitant de la même question.

 

L’équipe de scientifiques a recensé 52 études réalisées dans différentes villes à travers le monde. Ils ont constaté que par rapport aux zones rurales, les zones urbaines augmentent de 44% environ l’abondance des insectes piqueurs-suceurs, comme les pucerons et les cochenilles. A l’inverse, le nombre d’ennemis naturels ayant une faible capacité à se disperser y est plus faible.

Leurs résultats vont même plus loin indiquant que plus le niveau d’urbanisation augmente, plus le niveau de contrôle biologique fourni par les ennemis naturels diminue. Dans les villes, les insectes nuisibles, et notamment les piqueurs-suceurs, sont donc moins bien régulés par leurs ennemis naturels. Or ces insectes peuvent être considérés comme problématiques en zones urbaines car ils détériorent fortement l'état des plantes et peuvent rendre les trottoirs ou d'autres surfaces collantes.

 

Il est cependant possible de soutenir les ennemis naturels grâce à des aménagements spécifiques : des zones de végétation diversifiée (comprenant des herbes hautes, des arbustes et des arbres), avec une tonte occasionnelle, en laissant toute la biomasse végétale coupée intégralement sur le sol. Autant d’aménagements qui fournissent des abris et des conditions environnementales favorables pour leurs prédateurs.

 

Ainsi, cette étude souligne l’intérêt du recours aux solutions fondées sur la nature* et de la réduction de l’artificialisation des sols dans les villes pour contribuer de manière significative à la restauration des communautés d’insectes et de leurs fonctions écologiques.

 

* Actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité. (Source UICN)

 

  • Référence
    Korányi, D., Egerer, M., Rusch, A., Szabó, B. & Batáry, P. (2022) Urbanization hampers biological control of insect pests: A global meta-analysis. Science of the Total Environment 834: 155396. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2022.155396

 

[Image] Graphical Abstract

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Renforcer le sentiment d’appartenance à la nature, une stratégie gagnant-gagnant pour l’humain et la nature

Renforcer le sentiment d’appartenance à la nature, une stratégie gagnant-gagnant pour l’humain et la nature | EntomoNews | Scoop.it
[Une] méta-analyse de 148 études corrélationnelles révèle que les personnes avec une forte CHN [connexion humain-nature - définie comme le sentiment d’appartenance au monde naturel] sont plus heureuses et en meilleure santé, et sont également plus enclines à protéger la biodiversité et à lutter contre le changement climatique.

 

 INEE-CNRS, 01.12.2021

 

"De plus, la méta-analyse de 57 études expérimentales montre que la CHN augmente après la participation à des interventions comportementales impliquant une exposition à la nature (ex : promenade en forêt) ou la pratique de la pleine conscience (focaliser son attention sur le moment/environnement présent) alors qu'aucun effet n'est observé après des interventions visant à améliorer les connaissances sur l'environnement ou sur la biodiversité (cours magistraux, interventions dans les classes)."

(...) 

Référence

Barragan-Jason, G., de Mazancourt, C., Parmesan, C., Singer, M., & Loreau, M. (2021).

 

 

[Image] Les personnes avec une forte connexion à la nature sont plus heureuses et en meilleure santé, et sont également plus enclines à protéger la biodiversité et à lutter contre le changement climatique. La pratique de la pleine conscience et le contact avec la nature améliore la connexion humain-nature. L’épaisseur des flèches indique la force de l’effet.

Bernadette Cassel's insight:
 

 

"À travers une méta-analyse publiée dans Conservation Letters, des chercheurs ont montré que le sentiment d’appartenance à la nature (= connexion humain-nature, CHN) améliore le bien-être et la préservation de la nature par les citoyens. De plus, être dans la nature et se concentrer sur l’instant ou l’environnement présent augmentent la CHN. Renforcer la CHN constitue donc un levier pour atteindre un futur durable et doit être intégrée dans les politiques de conservation."

INEE-CNRS

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Que sait-on finalement des liens entre biodiversité et agriculture ?

Que sait-on finalement des liens entre biodiversité et agriculture ? | EntomoNews | Scoop.it
En 2020, deux méta-analyses paraissent dans de grandes revues scientifiques, qui relativisent l’impact de l’agriculture sur l’abondance et la diversité des insectes. Dans des commentaires critiques publiés dans les mêmes revues, des chercheurs d’INRAE, du CNRS et d’autres organismes montrent que ces méta-analyses comportent des biais méthodologiques remettant en cause leurs résultats. Marion Desquilbet, co-autrice de ces contre-analyses, s’intéresse plus globalement aux relations entre l’agriculture et la biodiversité. Elle nous livre ses réflexions sur la construction des connaissances et l’apparition de controverses dans un contexte d’incertitude scientifique.

 

Les liens entre agriculture et biodiversité sont encore sujets à controverse scientifique : de l’importance des méthodes d’analyse

INRAE INSTIT - Par Pascale Mollier

Publié le 23 avril 2021

 

Que sait-on finalement des liens entre biodiversité et agriculture ?

M. D. : Les impacts de l’agriculture sur la biodiversité constituent encore un sujet d’étude et de controverse scientifique. Pour prendre un exemple, deux méta-analyses récentes parues dans des revues prestigieuses (2) concluent à l’absence de corrélation entre l’agriculture et le déclin des insectes. Selon la première méta-analyse, ce déclin serait essentiellement dû à l’urbanisation. La deuxième méta-analyse montre qu’il n’y a pas de tendance nette au déclin des insectes aux États-Unis, ni dans les zones naturelles, ni dans les zones anthropisées, dont les zones agricoles. Nous montrons qu’il y a des biais méthodologiques majeurs dans ces deux études, et les revues qui les ont initialement publiées ont aussi publié nos contre-analyses. 

 

Dans le premier cas, nous avons détecté un biais dans le traitement des données sur les zones agricoles. Pour analyser s’il y a diminution des populations d’insectes sur les terres cultivées, les auteurs de la méta-analyse ont assigné le type d’usage des terres pour chaque site en utilisant une base de données créée à partir d’images satellites. Or l’analyse par satellites commet des erreurs, par exemple en distinguant mal les prairies et les cultures. Nous avons montré que, dans deux tiers des études portant sur des insectes terrestres et incluant des zones de culture, la part locale des zones de culture était mal attribuée, ce qui faussait l’étude de la corrélation insectes-agriculture. La méta-analyse contient d’autres biais, comme celui d’inclure des études expérimentales ou de restauration de milieux, ou encore de compter des mollusques et crustacés dans les insectes aquatiques (rivières et plans d’eaux), ce qui a aussi été vivement critiqué par des experts des milieux aquatiques (3).

 

Dans la deuxième méta-analyse, les auteurs ont utilisé un jeu de données présenté comme provenant uniquement du réseau américain de recherche écologique de long terme (LTER (4)), chaque série correspondant au dénombrement d’une espèce d’insectes en un site au cours du temps. Cependant, 40 % des séries de données proviennent d’un autre réseau, portant exclusivement sur des pucerons et visant principalement à documenter les pucerons nuisibles liés à l'agriculture industrielle intensive. L’inclusion de ce réseau « pucerons » biaise ainsi les résultats en minimisant les dommages de l'agriculture intensive sur les insectes. L’analyse statistique souffre par ailleurs de problèmes méthodologiques majeurs. Ainsi, la moitié des séries de données sont d’une durée trop courte pour établir une évolution à la hausse ou à la baisse. De plus, les données ont été utilisées sans contact préalable avec les scientifiques du LTER, donc sans corriger les biais d’échantillonnage (5).

 

Finalement, ces exemples montrent que l’ambition d’agréger des études locales pour dégager des tendances globales est pour l’instant infructueuse. Actuellement, les études au niveau local, qui montrent l’évolution de certains insectes dans certains milieux, sont plus robustes."

(...)

 

  1. En se basant sur des indicateurs restreints tels que les populations d’oiseaux.
  2. van Klink R. et al. 2020. Meta-analysis reveals declines in terrestrial but increases in freshwater insect abundances. Science 368, 417–420. Lien , Crossley, M.S. et al. 2020. No net insect abundance and diversity declines across US Long Term Ecological Research sites. Nat Ecol Evol 4, 1368–1376. Lien.
  3. Jähnig et al. 2021. Revisiting global trends in freshwater insect biodiversity. Wiley Interdisciplinary Reviews-Water 8: 5. Lien.
  4. Long Term Ecological Research (LTER) network.
  5. Welti et al. 2021. Studies of insect temporal trends must account for the complex sampling histories inherent to many long-term monitoring efforts. Nature Ecology & Evolution. Lien.

 

[Image] Crédit : INRAE, B. Castagneyrol

Bernadette Cassel's insight:

 

À propos de la 1re étude citée ci-dessus :

 

→ "Meta-analysis reveals declines in terrestrial but increases in freshwater insect abundances" dans Scoop.it

 

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« Ils méritent des fleurs », des fleurs roboratives, des fleurs faciles, des fleurs choisies

« Ils méritent des fleurs », des fleurs roboratives, des fleurs faciles, des fleurs choisies | EntomoNews | Scoop.it

"Ils, ce sont les prédateurs des ravageurs agricoles.


Des chercheurs de l'université de Copenhague (Danemark), autour de Lene Sigsgaard, ont compilé les articles scientifiques sur les besoins alimentaires des prédateurs des insectes phytophages. Soit des antagonistes des ravageurs potentiels, dont l'action peut autoriser à réduire les traitements chimiques."

 

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2021 : Janvier


"Il en ressort que l'accès au nectar des fleurs leur est hautement bénéfique pour la plupart des prédateurs, la consommation des proies n'assurant qu'un succès reproductif limité. Celui-ci peut être multiplié par plus de 8 dans le meilleur des cas – celui des fleurs de sarrasin. La mauve, l’achillée mille feuilles, la marguerite commune sont également très favorables. En moyenne, les femelles alimentées de nectar survivent 2,2 fois plus longtemps et les mâles 1,7 fois, comparés aux insectes ne disposant que d'eau pure.


Si les perce-oreilles, la Coccinelle à 2 points et les punaises Orius (Anthocoridés) répondent bien en ce sens, de nombreuses autres espèces restent indifférentes.


Encore faut-il que cette ressource sucrée soit accessible, la plupart de ces auxiliaires n'étant pas équipés pour la puiser au fond de corolles profondes – comme celles du lotier et de la vipérine commune -  contrairement aux insectes pollinisateurs. Parmi les autres plantes favorables, la carotte sauvage, l'aneth et le pissenlit.


Les bandes fleuries déjà en usage pour favoriser les pollinisateurs (et faire la promotion d'une meilleure agriculture) devront être adaptées, en excluant les exotiques, en augmentant la proportion d'espèces à nectar accessible, en privilégiant les plantes pérennes, capables d'assurer l'hivernation des prédateurs."


Article source : doi:10.1016/j.biocontrol.2020.104476

 


Photo : champ de sarrasin en fleurs.

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La pollution lumineuse est bien pire que ce que l’on pensait

La pollution lumineuse est bien pire que ce que l’on pensait | EntomoNews | Scoop.it
Une étude agrège les résultats de 126 publications sur la pollution lumineuse et constate un dérèglement massif du vivant, un effet similaire au réchauffement climatique.

 

Le HuffPost, 04.11.2020

 

Des effets omniprésents

"La lumière artificielle perturbe la pollinisation, décale la fleuraison, brouille les déplacements des oiseaux et des tortues de mer. “Ce qui ressort, c’est à quel point les effets sont omniprésents. On retrouve des conséquences de cette pollution partout, chez les microbes, insectes, animaux et plantes ”, a déclaré Kevin Gaston, un des auteurs de l’étude, au Guardian."

(...)

 

 

[Image] Physiological, phenological, life history trait, activity pattern and population/community-based responses to ALAN exposure.

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Le déclin des insectes terrestres se confirme

Le déclin des insectes terrestres se confirme | EntomoNews | Scoop.it
Une étude rassemblant les données de 1676 sites dans le monde confirme le déclin des insectes terrestres, mais note une augmentation des populations d’insectes aquatiques. Des résultats complexes à interpréter.

 

Par Sean Bailly, 11 juin 2020

 

 

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This article has a correction. Please see:

  • Erratum for the Report “Meta-analysis reveals declines in terrestrial but increases in freshwater insect abundances” by R. Van Klink, D. E. Bowler, K. B. Gongalsky, A. B. Swengel, A. Gentile, J. M. Chase | Science, 23.10.2020 https://www.science.org/doi/10.1126/science.abf1915

 

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NDÉ

Ajout

 

Les populations d’insectes s’effondrent en Europe
Par Stéphane Foucart dans Le Monde - 10 février 2023

 

Des travaux de synthèse publiés en avril 2020 par la revue Science estiment pour leur part que l’abondance d’insectes terrestres ne perdrait qu’environ 9 % par décennie au niveau mondial (et croîtrait de 11 % par décennie pour les insectes aquatiques !).

 

Depuis leur publication, ces travaux alimentent toutefois une vive controverse. Au total, une soixantaine de chercheurs ont contesté ces résultats dans différents articles de réfutation, dans d’autres travaux, ou par le biais de lettres à l’éditeur de Science. Les reproches concernent des biais d’analyse statistique, la prise en compte d’études de repeuplement, l’inclusion dans les séries de données d’espèces invasives n’appartenant pas à la classe des insectes, etc. Une dispute qui illustre l’impossibilité de savoir précisément quels insectes – et combien – ont disparu depuis le tournant du siècle.

 

Stéphane Foucart

 

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