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L'ozone de l'air perturbe la reproduction des drosophiles. Les mâles se retrouvent privés de tout sex-appeal aux yeux des femelles, qui ne sont plus incitées à s’accoupler

L'ozone de l'air perturbe la reproduction des drosophiles. Les mâles se retrouvent privés de tout sex-appeal aux yeux des femelles, qui ne sont plus incitées à s’accoupler | EntomoNews | Scoop.it
Des mouches, en pleine confusion sexuelle, incapables de distinguer les mâles des femelles: la pollution atmosphérique, qui menace déjà la pollinisation des plantes, sème aussi la pagaille dans la reproduction de certains insectes, montre une étude publiée mardi dans Nature Communications.

 

La pollution de l'air, véritable tue-l'amour pour les insectes, selon des chercheurs

 

GoodPlanet-16mars23

 

-------

NDÉ

L'étude

 

 

via Nouveautés mars2023 
http://www.dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr/Nouveautes/2023/Nouveautes-mars-2023.htm#Droso

 

[Image] Fig. 3: Effects of ozone on male-specific compounds and sexual behavior of 10 drosophilid species.

 

Data depict normalized peak areas of pheromones in ozone exposed and control flies (Two-tailed unpaired t-test; *p < 0.05; **p < 0.01; ***p < 0.001). b, c Effect on mating success (i.e., percentage of experiments resulting in mating) and effect on male-male courtship behavior (i.e., percentage of experiments resulting in male-male courtship). Two-tailed Fisher’s exact test, *p < 0.05; **p < 0.01; ***p < 0.001. Source data are provided as a Source Data file.

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • La vie sexuelle d’insectes déboussolée par la pollution par l’ozone - De ici.radio-canada.ca - 16 mars, 18:22

 

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La vie sexuelle d’insectes déboussolée par la pollution par l’ozone

La vie sexuelle d’insectes déboussolée par la pollution par l’ozone | EntomoNews | Scoop.it
La pollution par l'ozone sème la pagaille dans la reproduction de certains insectes, montre une étude.

 

Agence France-Presse
Publié le 14 mars 2023

 

"Des mouches, en pleine confusion sexuelle, incapables de distinguer les mâles des femelles : la pollution atmosphérique, qui menace déjà la pollinisation des plantes, sème aussi la pagaille dans la reproduction de certains insectes, montre une étude publiée dans Nature Communications.

 

À l'origine du phénomène, l'ozone, un des polluants les plus communs qui, même à une dose modérée, a pour effet de dégrader les perceptions olfactives des insectes. Et cela affecte aussi les phéromones, ces substances chimiques odorantes à l'origine de réactions sexuelles ou sociales inconscientes sur un individu de la même espèce.

 

Résultat : lors d'expériences menées avec des niveaux d'ozone typiques des grandes villes sur les drosophiles, ces petits moucherons qui tournent très souvent autour des fruits, les mâles se retrouvent soudain privés de tout charme aux yeux des femelles, qui ne sont plus incitées à s'accoupler.

 

Et certains mâles, sexuellement dans le brouillard, se retrouvent même à poursuivre de leurs assiduités leurs congénères du même sexe, réduisant à néant toute possibilité de reproduction.

 

Cette communication sexuelle perturbée est principalement déclenchée par l'effet oxydant de la pollution atmosphérique sur les chaînes carbonées des phéromones et dure plusieurs jours.

Ce problème se retrouve chez neuf des dix espèces de drosophiles étudiées, mais pourrait également affecter d'autres insectes dont le comportement repose aussi sur les phéromones, soulignent les scientifiques.

Phénomène méconnu

Ce facteur, jusqu'ici méconnu, pourrait accentuer le déclin qui a touché près de la moitié des espèces d'insectes ces dernières décennies.

 

Nous parlons de millions d'espèces, a déclaré à l'AFP Markus Knaden, l'un des contributeurs de l'étude et membre de l'Institut Max Planck, citant notamment les papillons de nuit, les papillons, les fourmis, les abeilles, les guêpes.

 

Avant l'industrialisation, les niveaux d'ozone naturels dans l'air s'élevaient en moyenne à environ 40 parties par milliard (ppb) au niveau mondial. Mais aujourd'hui, dans les villes et les zones industrielles, les niveaux d'ozone peuvent facilement atteindre 210 ppb, soit environ cinq fois plus.

« Tout allait bien, jusqu'à ce que nous arrivions... C'est entièrement de notre faute. »

— Une citation de  Markus Knaden, chercheur à l'Institut Max Planck

 

L'étude a montré que même une exposition de courte durée à des niveaux d'ozone de 100 ppb entraînait une dégradation significative des phéromones. Et plus la concentration d'ozone est élevée, plus l'impact est important.

 

Sans compter l'influence d'autres polluants, tels que les monoxydes d'azote qui s'oxydent à des vitesses encore plus rapides et pourraient venir renforcer le phénomène.

 

Des expériences menées par des scientifiques de l'Université de Reading en Angleterre sont en cours pour déterminer dans quelle mesure d'autres insectes volants et rampants pourraient être affectés."

 

 

[Image] Effects of ozone on male-specific compounds and sexual behavior of 10 drosophilid species.

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi

 

  • Pollution à l’ozone : les abeilles ne se rappellent plus comment faire la différence entre les parfums de fleurs - De www.inee.cnrs.fr - 1 septembre 2022, 20:33

 

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Pollution à l’ozone : les abeilles ne se rappellent plus comment faire la différence entre les parfums de fleurs

Pollution à l’ozone : les abeilles ne se rappellent plus comment faire la différence entre les parfums de fleurs | EntomoNews | Scoop.it
Sous influence de la pollution à l’ozone, les abeilles ne font plus la distinction entre les odeurs de fleurs qu’elles o

 

28 juillet 2022
Résultats scientifiques écologie évolutive & Biodiversité
 

Sous influence de la pollution à l’ozone, les abeilles ne font plus la distinction entre les odeurs de fleurs qu’elles ont apprises et d’autres odeurs florales non-apprises. Cela pourrait avoir des conséquences sur l’efficacité du service de pollinisation, comme le rapporte une équipe de scientifiques dans la revue Science of the Total Environment 827, récemment parue.

 

La pollution atmosphérique provient des activités humaines et affecte l’environnement, où vivent et interagissent les différentes espèces végétales et animales. Depuis le début de l’époque industrielle, la concentration de cette pollution augmente régulièrement et se prolongera dans les prochaines décennies. Certains des polluants comme l’ozone troposphérique (O3) sont nocifs pour la santé humaine et pour la physiologie des plantes. Mais malgré cela, peu nombreuses sont les études à s’être  intéressées aux effets directs de l’ozone sur la physiologie des pollinisateurs.

 

L’ozone, pourtant, possède un fort potentiel oxydant qui engendre des espèces réactives oxygénées au sein de l’organisme, et qui aboutissent à un stress oxydant. Et via ce stress, l’ozone peut affecter le comportement des insectes pollinisateurs. En particulier, cela peut brouiller la perception des signaux que les pollinisateurs utilisent pour s’orienter dans leur environnement. 

Les odeurs de fleurs sont composées de molécules volatiles émises par les plantes, et qui servent, entre autres, de signaux pour différents animaux : dans le cas de la pollinisation, ces odeurs attirent différents insectes. Cela permet aux insectes pollinisateurs de localiser une ressource alimentaire, nectar ou pollen, et de l’associer avec un parfum de fleur particulier.

 

Dans ce projet co-financé par l’ANSES et l’I-site MUSE, l’abeille domestique Apis mellifera est utilisée comme modèle afin de d’évaluer les effets de l’ozone à plusieurs concentrations réalistes et déjà mesurées dans l’environnement lors d’épisodes de pics de pollution (jusqu’à 200 ppb comme lors de canicules). Par ce biais, deux aspects cruciaux  de l’interaction sont mis en évidence dans cette étude : la détection (où comment les antennes d’abeilles exposées à l’ozone réagissent à différentes odeurs) et la mémorisation (où comment l’ozone affecte les processus d’apprentissage et de mémoire en réponse à des odeurs de fleurs) -.

Grâce à l’enregistrement de l’activité des antennes d’abeilles placées dans différentes concentrations, l’ozone a un effet direct en diminuant nettement leur activité directement après exposition. La détection des odeurs par les antennes est donc altérée par l’ozone. Parallèlement, si les différentes concentrations d’ozone affectent modérément l’apprentissage d’une odeur, elles engendrent surtout une perte de spécificité du signal , c’est-à-dire qu’une odeur apprise va déclencher le même type de réponse qu’une odeur non-apprise. L’ozone perturbe la discrimination entre deux odeurs et en modifie leur perception. C’est un peu comme si, pour les abeilles sous influence de l’ozone, toutes les odeurs florales avaient un parfum équivalent et atténué.

Un tel impact sur l’olfaction des pollinisateurs induit une modification dueur comportement de butinage,  i toutes les odeurs se ressemblent sans distinction, alors l’effet de l’ozone peut s’avérer délétère sur le service de pollinisation à long terme et pas seulement lors des pics de pollution."

 

 

Référence

  • Acute ozone exposure impairs detection of floral odor, learning, and memory of honey bees, through olfactory generalization. Fabien Démares, Laëtitia Gibert, Pierre Creusot, Benoit Lapeyre, Magali Proffit
    PMID: 35257776 - DOI: 10.1016/j.scitotenv.2022.154342

 

[Image] Effets de l’ozone sur les capacités d’apprentissage, de rappel et de discrimination olfactive sur l’abeille domestique, Apis mellifera. Crédit : Fabien Démares

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

L'exposition aiguë à l'ozone nuit à la détection des odeurs florales, à l'apprentissage et à la mémoire des #abeilles domestiques - De www.sciencedirect.com - 8 juin, 19:11

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L'exposition aiguë à l'ozone nuit à la détection des odeurs florales, à l'apprentissage et à la mémoire des #abeilles domestiques

L'exposition aiguë à l'ozone nuit à la détection des odeurs florales, à l'apprentissage et à la mémoire des #abeilles domestiques | EntomoNews | Scoop.it
Acute ozone exposure impairs detection of floral odor, learning, and memory of honey bees, through olfactory generalization

 

Science of The Total Environment


Author links open overlay panelFabienDémares
LaëtitiaGibertPierreCreusotBenoitLapeyreMagaliProffit

Centre d'Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE), Université de Montpellier, CNRS, EPHE, IRD, 34293 Montpellier, France

Received 5 January 2022, Revised 2 March 2022, Accepted 2 March 2022, Available online 5 March 2022, Version of Record 9 March 2022.

Editor: Elena Paoletti

 

 

Traduction :

 

La pollution atmosphérique provenant des activités humaines affecte l'environnement dans lequel les espèces végétales et animales vivent et interagissent. Tout comme les polluants atmosphériques primaires qui sont émis, les polluants atmosphériques secondaires, tels que l'ozone troposphérique (O3) formé à partir des oxydes d'azote, sont également nocifs pour la santé humaine et la physiologie des plantes. Pourtant, peu de rapports ont étudié les effets de l'O3 sur la physiologie des pollinisateurs, alors que ce polluant, avec son potentiel oxydant élevé, affecte probablement les comportements des pollinisateurs, notamment la perception des signaux sur lesquels ils s'appuient pour naviguer dans leur environnement.

 

Les composés organiques volatils (COV) libérés par les plantes sont utilisés comme signaux par différents animaux. Pour les services de pollinisation, les COV attirent différents insectes vers les fleurs et renforcent ces interactions. Nous avons utilisé l'abeille domestique Apis mellifera comme modèle pour caractériser les effets d'une exposition aiguë à différents rapports de mélange réalistes de O3 (80-, 120-, et 200-ppb) sur deux aspects cruciaux : premièrement, comment les abeilles domestiques exposées détectent les COV ; et deuxièmement, comment le O3 affecte les processus d'apprentissage et de mémoire de ces pollinisateurs.

 

Grâce à des enregistrements d'électro-antennogrammes (EAG), nous avons montré que l'augmentation des taux de mélange de l'O3 avait un effet biphasique : une diminution initiale de 25 % de l'activité antennaire lorsque les abeilles étaient testées directement après l'exposition (effet direct de l'O3), suivie d'une augmentation de 25 % de l'activité et de la réponse lorsque les abeilles pouvaient se reposer deux heures après l'exposition (effet différé de l'O3). Parallèlement, pendant le conditionnement olfactif, l'augmentation des ratios de mélange de l'O3 dans les deux protocoles d'exposition a à peine affecté l'apprentissage olfactif, suivi d'une diminution du rappel des odeurs apprises et d'une augmentation de la réponse aux nouvelles odeurs, ce qui a conduit à un taux de généralisation plus élevé (c'est-à-dire à une altération de la discrimination).

 

Ces résultats suggèrent un lien entre le stress oxydatif lié à l'ozone et la perturbation du codage olfactif dans le cerveau de l'abeille domestique. Si l'ozone affecte l'olfaction des pollinisateurs, les comportements de butinage peuvent être modifiés, en plus d'un possible effet néfaste à long terme sur les services de pollinisation.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Graphical Abstract

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« L'effet le plus trivial est celui sur la stimulation... L'ozone se fixe sur les doubles liaisons des molécules COV pour former un ozonide ; une molécule qui n'a plus rien à voir avec la molécule initiale... d'où une réaction olfactive différente. » 
Brigitte Frérot
 
 En réponse à @collemyria et @cefemontpellier, 7:44 AM · 9 juin 2022 https://twitter.com/BrigitteFrerot/status/1534773342795866113
 
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La pollution atmosphérique réduit considérablement les services de pollinisation assurés par les insectes

La pollution atmosphérique réduit considérablement les services de pollinisation assurés par les insectes | EntomoNews | Scoop.it
Air pollution significantly reduces pollination by confusing butterflies and bees

 

by University of Reading

January 20, 2022

 

Traduction :

 

Selon une nouvelle étude, les polluants atmosphériques courants provenant des environnements urbains et ruraux pourraient réduire les capacités de pollinisation des insectes en les empêchant de repérer les cultures et les fleurs sauvages qui en dépendent.

 

Des scientifiques de l'université de Reading, du centre britannique d'écologie et d'hydrologie et de l'université de Birmingham ont constaté que les pollinisateurs étaient jusqu'à 70 % moins nombreux, que les visites de fleurs étaient jusqu'à 90 % moins nombreuses et que la pollinisation globale était réduite jusqu'à 31 % dans les plantes testées en présence de polluants atmosphériques communs au niveau du sol, notamment les polluants des gaz d'échappement des moteurs diesel et l'ozone.

 

L'étude, publiée dans la revue Environmental Pollution, est la première à observer un impact négatif des polluants atmosphériques courants sur la pollinisation dans l'environnement naturel. La théorie veut que les polluants réagissent avec les fleurs et modifient leur parfum, les rendant plus difficiles à trouver.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

Ces réductions ont été provoquées par des changements dans des groupes spécifiques de pollinisateurs, notamment les abeilles, les mouches, les papillons de nuit et les papillons de jour (...). La quantification de ces effets permet de mieux comprendre l'impact de la pollution atmosphérique d'origine humaine sur les services écosystémiques naturels dont nous dépendons.

 

[Image] Graphical abstract

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur ce thème :

 

 

 

 

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L'ozone affecte les communautés de plantes, d'insectes et de microbes du sol : Une menace pour les écosystèmes terrestres et la biodiversité

L'ozone affecte les communautés de plantes, d'insectes et de microbes du sol : Une menace pour les écosystèmes terrestres et la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
 
Ozone affects plant, insect, and soil microbial communities: A threat to terrestrial ecosystems and biodiversity
Evgenios Agathokleous, ..., Marcello Vitale and Elena Paoletti
Science Advances  12 Aug 2020:
Vol. 6, no. 33, eabc1176
DOI: 10.1126/sciadv.abc1176
 

Traduction du résumé :

 

Les concentrations élevées d'ozone troposphérique ont des effets néfastes sur les plantes. Nous avons examiné comment l'ozone affecte (i) la composition et la diversité des communautés végétales en affectant des traits physiologiques clés ; (ii) la chimie foliaire et l'émission de substances volatiles, affectant ainsi la compétition plante-plante, les interactions plante-insecte et la composition des communautés d'insectes ; et (iii) les interactions plante-sol-microbes et la composition des communautés du sol en perturbant la litière végétale et en modifiant l'exsudation des racines, les activités enzymatiques du sol, la décomposition et le cycle des nutriments. La composition de la communauté des microbes du sol est donc modifiée et la diversité alpha est souvent réduite. Les effets dépendent de l'environnement et varient dans l'espace et le temps. Nous suggérons que les îles atlantiques de l'hémisphère Nord, le bassin méditerranéen, l'Afrique équatoriale, l'Éthiopie, le littoral indien, la région himalayenne, l'Asie du Sud et le Japon présentent une richesse endémique élevée à haut risque d'ozone d'ici 2100.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Effects of elevated ozone (O3) on aboveground ecosystem processes.
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Les fleurs commencent à changer de couleur, et ce n’est pas une bonne nouvelle

Les fleurs commencent à changer de couleur, et ce n’est pas une bonne nouvelle | EntomoNews | Scoop.it
C’est une nouvelle conséquence du dérèglement climatique. Selon un scientifique américain, les fleurs commenceraient à modifier la couleur de leurs pétales à cause de la chaleur. Un mécanisme de défense impressionnant qu’on vous explique.

 

Edition du soir Ouest France - 06/10/2020

 

 

[Image] Examples of Variation in Ultraviolet (UV) Floral Pigmentation

Bernadette Cassel's insight:

 

"Les couleurs des pétales des fleurs changent, et pourraient être moins attirantes pour les insectes pollinisateurs."

via Twitter / @CTrackerNews

 

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L’ozone affecte la concentration des molécules odorantes des fleurs

L’ozone affecte la concentration des molécules odorantes des fleurs | EntomoNews | Scoop.it
Une étude hispano-finlandaise a mis en évidence une diminution de la distance de détection des fleurs par les insectes pollinisateurs.


[Image] Lost on the breeze: high ozone concentrations mask the scent of flowers to bees - New Phytologist, 25.09.2015 https://www.newphytologist.org/news/view/103


[L'étude] Ozone degrades floral scent and reduces pollinator attraction to flowers - Farré-Armengol - 2015 - New Phytologist, 08.09.2015
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/nph.13620/full

                              

[Bombus terrestris]

                          

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From passeurdesciences.blog.lemonde.fr - September 16, 5:40 PM :


La pollution à l’ozone éteint le parfum des fleurs

                                

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La pollution à l’ozone éteint le parfum des fleurs

La pollution à l’ozone éteint le parfum des fleurs | EntomoNews | Scoop.it

Même si nous apprécions le doux parfum de certaines plantes à fleurs, nous n'en sommes les « cibles » que par accident. Ces arômes, résultant d'un cocktail de ce que les scientifiques appellent des « composés organiques volatils » (ou COV en abrégé), servent en général d'outils de communication pour ces végétaux et notamment pour se signaler auprès des insectes susceptibles de les polliniser. Abeilles, bourdons et compagnie utilisent en effet ces molécules pour détecter les fleurs à courte ou longue distance et recueillir un certain nombre d'informations sur les plantes qui les ont émises comme par exemple leur espèce ou la « récompense » à laquelle les insectes peuvent s'attendre s'ils s'en vont les butiner. En remontant la piste odorante dans la direction où les COV sont de plus en plus concentrés, ils parviennent à la source. Encore faut-il que la piste soit assez claire et que les indices parfumés envoyés par la plante ne soient pas effacés, à l'instar des morceaux de pain que le Petit Poucet abandonne derrière lui et que mangent les oiseaux...


C'est ce problème de la persistance de la « piste » auquel vient de s'attaquer une équipe hispano-finlandaise, dans une étude publiée par la revue New Phytologist.


Par Pierre Barthélémy. Le Monde, 16 septembre 2015


[Image] Flowers don’t smell so sweet, thanks to ozone pollution | Science/AAAS | News, 14.09.2015 http://news.sciencemag.org/climate/2015/09/flowers-don-t-smell-so-sweet-thanks-ozone-pollution

                                       

[L'étude] Ozone degrades floral scent and reduces pollinator attraction to flowers - Farré-Armengol - 2015 - New Phytologist
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/nph.13620/abstract


[Bombus terrestris ; Brassica nigra (fleur)]         

                        

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La population mondiale pourrait atteindre son maximum plus tôt et plus bas

La population mondiale pourrait atteindre son maximum plus tôt et plus bas | EntomoNews | Scoop.it
Selon une nouvelle modélisation, la population mondiale pourrait culminer à 8,6 milliards d'habitants au milieu de ce siècle. Ce chiffre contraste fortement avec les projections des Nations unies, qui prévoient un chiffre de population similaire pour la fin de cette décennie et un pic de 10,4 milliards d'ici à 2100. La planète compte actuellement plus de huit milliards d'habitants, ce chiffre ayant été dépassé à la fin de l'année 2022. Cette nouvelle prévision a été publiée (lien plus bas) par la Fondation des défis mondiaux à Stockholm, et les estimation

 

Guru Med, 30.03.2023

 

[...]

 

Le modèle, baptisé Earth4All, envisage deux scénarios économiques : l’un, fondé sur les scénarios de croissance économique actuels, dans lequel les nations les plus pauvres du monde sortent de l’extrême pauvreté, aboutit à un pic de population de 8,8 milliards d’habitants d’ici à 2050, pour redescendre à 7,3 milliards d’ici à la fin du siècle.

 

Le second, qui suppose des investissements massifs dans la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et énergétique et l’égalité des sexes, prévoit un pic de 8,5 milliards d’habitants d’ici à 2040 et une réduction à 6 milliards d’ici à la fin du siècle.

 

Si la modélisation suppose une mise en œuvre réussie des politiques, le développement économique et l’amélioration de la qualité de vie au niveau national tendent à entraîner une augmentation des taux d’éducation et de l’accès aux soins de santé chez les femmes et les jeunes filles. Cela fait baisser les taux de fécondité.

 

Si les auteurs notent que les résultats économiques entraînent une baisse de la population, ils assortissent leur recherche d’une « importante mise en garde » soulignant l’importance d’un « investissement ciblé ».

 

Selon les chercheurs :

Les gouvernements des pays à faible revenu doivent s’engager pleinement à poursuivre un développement économique fondé sur d’importants investissements dans l’éducation, plutôt qu’une croissance économique motivée uniquement par l’extraction de ressources naturelles.  

 

La modélisation Earth4All montre que les deux tiers des limites de la durabilité planétaire, notamment le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution de l’air et les changements d’affectation des sols, ont déjà été franchis.

 

Les limites planétaires sont les limites à l’intérieur desquelles les humains peuvent vivre en toute sécurité.

 

Mais l’augmentation de la population n’est pas le principal moteur de ces excès, selon les auteurs, qui estiment plutôt que l’utilisation des ressources par les 10 % les plus riches de la planète est la principale pression exercée sur les limites planétaires.

 

Parmi les propositions qu’ils formulent en vue d’un « bond en avant » dans le développement économique et d’une réduction de la population, figurent des changements dans les domaines de la pauvreté, des inégalités, de l’égalité entre les sexes et des systèmes alimentaires et énergétiques.

 

Ces changements à grande échelle comprennent des initiatives en faveur de la parité hommes-femmes dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi, ainsi qu’une série de mesures de réduction de la pauvreté, telles qu’un fonds pour l’emploi vert doté de mille milliards de dollars pour les pays à faible revenu, et l’annulation de la dette. Il faut également investir des milliards de dollars dans l’électrification des systèmes énergétiques et l’impôt sur la fortune.

 

Selon Jorgen Randers, l’un des modélisateurs de Earth4All :

Le principal problème de l’humanité est la consommation de carbone et de biosphère de luxe, et non la population. 

Les endroits où la population augmente le plus rapidement ont des empreintes environnementales par personne extrêmement faibles par rapport aux endroits où la population a atteint son maximum il y a plusieurs décennies.

 

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Les impacts directs et indirects de la pollution chimique sur les individus et les populations d'insectes herbivores sont très peu étudiés

Les impacts directs et indirects de la pollution chimique sur les individus et les populations d'insectes herbivores sont très peu étudiés | EntomoNews | Scoop.it
Population dynamics of herbivorous insects in polluted landscapes


Mikhail V.Kozlov
Current Opinion in Insect Science
Available online 25 October 2022

 

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NDÉ

Traduction

 

Dynamique des populations d'insectes herbivores dans les paysages pollués

 

  1. L'impact de la pollution sur la dynamique des populations d'insectes herbivores n'a pas été suffisamment étudié.
    -
  2. Quelques séries temporelles disponibles proviennent de zones industriellement polluées en Russie.
    -
  3. La pollution diminue la force de la dépendance rapide (stabilisante) de la densité.
    -
  4. Les impacts indirects de la pollution sur les herbivores sont plus variables que les impacts directs.
    -
  5. Une plus grande attention devrait être accordée aux espèces d'insectes se nourrissant de plantes non cultivées.

 

La pollution environnementale est l'une des causes du déclin des insectes dans l'Anthropocène, mais les mécanismes sous-jacents restent obscurs en raison de la rareté des études sur l'impact de la pollution sur les insectes qui abordent les processus dépendant de la densité.

 

De longues séries de données (19-26 ans) ne sont disponibles que pour quelques espèces suivies autour de deux pollueurs industriels dans le nord-ouest de la Russie. Une découverte actuelle particulièrement intéressante est que la pollution industrielle détermine la force relative de la dépendance de la densité rapide (stabilisante) et retardée (déstabilisante) opérant sur une population d'herbivores.

 

La plupart des études portent sur les effets aigus des polluants traditionnels (par exemple, le dioxyde de soufre et les éléments traces) et des dépôts d'azote sur les ravageurs agricoles, alors que les effets de concentrations en situation réelle d'ozone, de particules et de polluants émergents sur les insectes se nourrissant de plantes non cultivées sont inconnus.

 

Les preuves accumulées restent insuffisantes pour prévoir les effets des polluants de portée mondiale sur la dynamique des populations d'insectes herbivores.

 

[...]

 

Bien que la pollution environnementale fasse partie intégrante du changement global, la plupart des recherches portant sur les effets biotiques du changement climatique ne prennent pas en compte les questions de pollution.

 

En outre, la plupart des études portant à la fois sur la distribution des polluants et sur les effets biotiques de la pollution ont négligé la question du changement climatique [2-].

 

Par conséquent, les études explorant les effets combinés de la pollution atmosphérique et du changement climatique restent rares, bien que dans un monde en évolution rapide, les effets de la pollution anthropique sur la dynamique des populations animales puissent être au moins aussi importants que les effets du changement climatique [14-].

 

Je recommande donc d'intensifier les études expérimentales portant sur les effets combinés de la pollution et du climat sur les insectes se nourrissant de plantes. Ces études devraient de préférence explorer les insectes se nourrissant de plantes non cultivées afin d'assurer une meilleure représentation de la diversité taxonomique et fonctionnelle des insectes herbivores dans les données publiées et une plus grande généralité des conclusions qui en découlent.

 

[Image] Le niveau relatif des connaissances (vert : élevé ; jaune : intermédiaire ; rouge : faible) sur les impacts directs et indirects de la pollution chimique sur les caractéristiques individuelles et de population des insectes herbivores.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Les effets de la pollution atmosphérique par l’ozone sur les pollinisateurs et la pollinisation des cultures

Les effets de la pollution atmosphérique par l’ozone sur les pollinisateurs et la pollinisation des cultures | EntomoNews | Scoop.it
Effects of ozone air pollution on crop pollinators and pollination


Orianne Rollin et al.

 

Global Environmental Change
Volume 75, July 2022, 102529 

 

Available online 25 May 2022

 

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NDÉ

Sujet proche :

 

 

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La pollution de l'air réduit considérablement la pollinisation

La pollution de l'air réduit considérablement la pollinisation | EntomoNews | Scoop.it
... Pour cette étude, publiée dans Environmental Pollution, les scientifiques ont effectué des tests sur des plantes sauvages et des plantes de sols cultivés avec des polluants atmosphériques que l'on retrouve proches du sol comme l'ozone et les oxydes d'azote (NOx -- présents dans les gaz d'échappement du diesel). Pendant cette expérience, les quantités utilisées pour les NOx sont équivalentes de 40 à 50 % les quantités maximales autorisées, donc bien inférieures aux niveaux de pollution que l'on peut retrouver dans les villes.

 

Salomé Vercelot

Publié le 02/02/2022


"Les résultats de cette étude ont montré jusqu'à 70 % de pollinisateurs en moins, jusqu'à 90 % de visites de fleurs en moins et une baisse générale de la pollinisation jusqu'à 31 %. Pour comprendre ces chiffres, les scientifiques se sont penchés sur une étude antérieure menée par les membres de l'Université de Reading qui a montré que les échappements diesel altéraient l'odeur émise par les fleurs. Face à ces nouvelles données, la théorie serait que les polluants réagissent avec l'odeur des plantes rendant leur localisation plus difficile pour les insectes pollinisateurs."

(...) 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ La pollution atmosphérique réduit considérablement les services de pollinisation assurés par les insectes - De phys.org - 20 janvier, 18:33

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L'ozone, cet autre polluant sous-estimé, qui menace la santé et la biodiversité

L'ozone, cet autre polluant sous-estimé, qui menace la santé et la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it

"Moins médiatisé que le CO2, l'ozone est un polluant secondaire et un important gaz à effet de serre. Ce gaz inodore et incolore endommage gravement les plantes et les rend plus vulnérables aux maladies et à la sécheresse. Or, sa concentration augmente fortement sous l'effet du réchauffement climatique. Un effet boule de neige encore largement sous-estimé au niveau mondial."

 

Céline Deluzarche

Publié le 04/11/2021

Modifié le 16/11/2021

 

"... L'ozone rétrécit aussi la taille les feuilles, accélère le vieillissement de plantes, les rend plus sensibles aux maladies et à la sécheresse, et réduit la croissance des racines. Il entraîne également une diminution des émissions olfactives des plantes, ce qui affecte la capacité des insectes pollinisateurs à les repérer.

 

« L'ozone est le polluant le plus nocif au monde », confirme Evgenios Agathokleous, professeur à l'Université des sciences et technologies de l'information de Nanjing en Chine et l'un des meilleurs chercheurs dans le domaine. « Il provoque les dommages les plus répandus aux plantes, et c'est une menace très grave pour la biodiversité », poursuit-il.

 

[...]

 

Le réchauffement climatique, un facteur aggravant de la pollution à l’ozone

Selon une étude de mars 2021, la concentration en ozone s'est globalement accrue entre 1990 et 2017, notamment en Afrique, en Asie et en Europe. Car, malgré des règlementations plus strictes en matière de pollution en Europe et aux États-Unis, l'ozone est un polluant à longue durée de vie qui voyage sur des très longues distances. Les émissions accrues de polluants primaires dans certaines régions en développement (Asie du Sud-Est, Malaisie-Indonésie ou encore Inde) se répercutent ainsi dans les autres zones de l'hémisphère Nord."

(...)

 

  • Mapping Yearly Fine Resolution Global Surface Ozone through the Bayesian Maximum Entropy Data Fusion of Observations and Model Output for 1990–2017 | Environmental Science & Technology, 08.03.2021 https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.est.0c07742

 

[Image] Concentration en ozone dans les zones rurales en 2018. Crédit : EEA / source : ETC/ATNI

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La pigmentation des fleurs change avec le climat et cela pourrait leur nuire - Libération

La pigmentation des fleurs change avec le climat et cela pourrait leur nuire - Libération | EntomoNews | Scoop.it
Le changement climatique entraîne des modifications dans la pigmentation des fleurs. Stratégie qui leur permettrait d'échapper au grill des UV mais qui pourrait diminuer leur pouvoir d'attraction vis-à-vis de certains pollinisateurs.

 

Par Margaux Lacroux 13 octobre 2020 à 15:37

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Les fleurs commencent à changer de couleur, et ce n’est pas une bonne nouvelle - De www.ouest-france.fr - 7 octobre, 20:16

 

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L’odeur de la nature : une composante de la biodiversité

L’odeur de la nature : une composante de la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Les plantes utilisent des molécules volatiles pour communiquer entre elles ou avec les insectes. Modifier le « paysage odorant » c’est aussi attaquer la biodiversité.

 

Par Michel Renou, 09.04.2019

 

L’activité humaine crée des interférences

L’activité humaine fait courir des risques encore mal évalués à ces réseaux complexes de communication. Les industries de transformation des produits de l’agriculture, les activités agricoles, l’élevage produisent des quantités importantes de composés organiques volatils qui se mélangent aux sources naturelles. L’impact sensoriel de ces émissions nous est connu depuis longtemps lorsqu’elles sont à l’origine de nuisances olfactives comme l’épandage de lisier ou le compostage de proximité. En revanche, l’étude des répercussions sur le fonctionnement des écosystèmes ne fait que débuter.

 

Les composés organiques volatils sont naturellement dégradés dans l’atmosphère par le rayonnement UV. Mais l’augmentation des concentrations d’ozone ou d’autres groupes réactifs comme le mono-oxyde d’azote provoquées par les activités industrielles ou les transports diminue sensiblement leur durée de vie dans l’atmosphère.Cette dégradation plus rapide réduit dans le même temps les distances à laquelle les insectes butineurs peuvent détecter les arômes floraux. Mais elle en modifie aussi la composition car tous leurs constituants n’étant pas dégradés à la même vitesse leurs proportions ne sont plus les mêmes et le mélange odorant change de nature comme le montrent les tests sur l’abeille.

 

Des effets directs de polluants sur l’olfaction des insectes sont également probables car la communication olfactive apparaît particulièrement sensible aux interactions entre molécules volatiles présentes dans l’arrière-plan odorant."

(...)

 

 

[Image] Graphical abstract

 

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Les autres liens :

• Ozone Differentially Affects Perception of Plant Volatiles in Western Honey Bees | Journal of Chemical Ecology, 25.06.2016
https://link.springer.com/article/10.1007/s10886-016-0717-8


• Diesel exhaust rapidly degrades floral odours used by honeybees | Scientific Reports, 03.10.2013 https://www.nature.com/articles/srep02779

 

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Scoops en relation :
 
→ Les gaz d'échappement des moteurs diesel dégradent rapidement les odeurs florales utilisées par les abeilles - From www.nature.com - October 3, 2013 11:02 PM
  
→ Les abeilles ne roulent pas au diesel - From lecanardenchaine.fr - December 1, 2013 5:29 PM
 
→ Diesel et abeilles - From www.cataglyphis.fr - December 30, 2013 7:23 PM
 
→ Un autre danger pour les abeilles : le diesel - From butine.info - October 25, 2015 12:28 AM
 
 
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Pourquoi les fleurs ne sentiront plus aussi bon dans les années à venir

Pourquoi les fleurs ne sentiront plus aussi bon dans les années à venir | EntomoNews | Scoop.it
Selon une nouvelle étude, les fleurs perdront une partie de leur senteur dans le futur, ce qui impactera l’activité des abeilles. La cause ? Le niveau élevé de pollution.

La conclusion de l’étude publiée récemment dans la revue Science, indique que les fleurs perdront petit à petit leur odeur. Il s’agit ici d’une nouvelle qui ne décevra pas seulement les amateurs de fleurs, mais qui inquiétera également les experts à propos des abeilles. En effet, ces dernières pourraient avoir encore plus de mal à faire leur travail de pollinisation si important pour le renouvellement des espèces végétales mondiales.

35 % de ce que l’Homme consomme dépend de cet insecte qui se révèle indispensable. La cause principale est une extinction de masse dans les ruches liée aux néonicotinoides, insecticides apparus il y a 20 ans pour améliorer les rendements agricoles. Cependant, la perte d’odeur des fleurs est un réel problème qui s’ajoute à une situation déjà désastreuse. L’abeille aura tout simplement plus de mal à repérer les fleurs à butiner.


Par Yohan Demeure. SciencePost, 18.09.2015

                          

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SUR ENTOMONEWS


→  La pollution à l’ozone éteint le parfum des fleurs

                       

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Une nouvelle expédition de chercheurs tchèques en Antarctique

Une nouvelle expédition de chercheurs tchèques en Antarctique | EntomoNews | Scoop.it

Les Bulletins Electroniques des Ambassades de France - un service ADIT. BE République Tchèque. « Une nouvelle expédition de chercheur tchèques en Antarctique est partie début janvier. [1] Seize personnes passeront 2 mois dans la station Johann Gregor Mendel, située sur l'île James Ross. »

« Les scientifiques étudieront, dans le cadre de projets à long terme, le climat local de la partie nord de l'île, la vitesse de retrait des glaciers, le pergélisol (couche de glace permanente) ainsi que les radiations UV qui atteignent la Terre lors de la déplétion annuelle de l'ozone stratosphérique de l'Antarctique. Il est aussi prévu l'observation de la réponse de la végétation face au changement climatique, de la biodiversité des microorganismes et de la parasitologie des poissons locaux. La sensibilité magnétique des invertébrés sera également abordée. [...] »


[Image] « Page de présentation de la station Johann Gregor Mendel sur le site de l'Université Masaryk de Brno : http://polar.sci.muni.cz/en/station-jgm (en anglais) »


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