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La protection de la biodiversité, grande perdante de la crise agricole

La protection de la biodiversité, grande perdante de la crise agricole | EntomoNews | Scoop.it
Suspension du plan Ecophyto, mise sous tutelle des agents de l’Office français de la biodiversité, allégement de la réglementation sur les haies… Pour satisfaire les revendications des agriculteurs, le gouvernement détricote plusieurs mécanismes de protection de la biodiversité.

 

Par Perrine Mouterde

Publié aujourd’hui à 16h21, modifié à 17h03

 

"... la préservation de l’environnement a été présentée, par le gouvernement, comme l’une des causes des difficultés du secteur. Gabriel Attal a souligné à plusieurs reprises que les agriculteurs étaient parmi les premières victimes du dérèglement climatique. Il n’a pas rappelé, en revanche, que l’agriculture intensive était aussi l’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre et l’un des principaux responsables de l’effondrement du vivant. Ni qu’un autre modèle, reposant sur l’agroécologie, est mis en avant par les experts et par le Haut Conseil pour le climat. La biodiversité est par ailleurs indispensable à la résilience et au maintien de la production agricole, grâce aux mécanismes de pollinisation et de vie dans les sols."

(...)

 

[Image] Des agriculteurs bloquant une autoroute à Chilly-Mazarin (Essonne) écoutent le premier ministre, Gabriel Attal, annoncer de nouvelles mesures, le 1ᵉʳ février. CHRISTOPHE ENA / AP

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Pollution à l’ozone : les abeilles ne se rappellent plus comment faire la différence entre les parfums de fleurs

Pollution à l’ozone : les abeilles ne se rappellent plus comment faire la différence entre les parfums de fleurs | EntomoNews | Scoop.it
Sous influence de la pollution à l’ozone, les abeilles ne font plus la distinction entre les odeurs de fleurs qu’elles o

 

28 juillet 2022
Résultats scientifiques écologie évolutive & Biodiversité
 

Sous influence de la pollution à l’ozone, les abeilles ne font plus la distinction entre les odeurs de fleurs qu’elles ont apprises et d’autres odeurs florales non-apprises. Cela pourrait avoir des conséquences sur l’efficacité du service de pollinisation, comme le rapporte une équipe de scientifiques dans la revue Science of the Total Environment 827, récemment parue.

 

La pollution atmosphérique provient des activités humaines et affecte l’environnement, où vivent et interagissent les différentes espèces végétales et animales. Depuis le début de l’époque industrielle, la concentration de cette pollution augmente régulièrement et se prolongera dans les prochaines décennies. Certains des polluants comme l’ozone troposphérique (O3) sont nocifs pour la santé humaine et pour la physiologie des plantes. Mais malgré cela, peu nombreuses sont les études à s’être  intéressées aux effets directs de l’ozone sur la physiologie des pollinisateurs.

 

L’ozone, pourtant, possède un fort potentiel oxydant qui engendre des espèces réactives oxygénées au sein de l’organisme, et qui aboutissent à un stress oxydant. Et via ce stress, l’ozone peut affecter le comportement des insectes pollinisateurs. En particulier, cela peut brouiller la perception des signaux que les pollinisateurs utilisent pour s’orienter dans leur environnement. 

Les odeurs de fleurs sont composées de molécules volatiles émises par les plantes, et qui servent, entre autres, de signaux pour différents animaux : dans le cas de la pollinisation, ces odeurs attirent différents insectes. Cela permet aux insectes pollinisateurs de localiser une ressource alimentaire, nectar ou pollen, et de l’associer avec un parfum de fleur particulier.

 

Dans ce projet co-financé par l’ANSES et l’I-site MUSE, l’abeille domestique Apis mellifera est utilisée comme modèle afin de d’évaluer les effets de l’ozone à plusieurs concentrations réalistes et déjà mesurées dans l’environnement lors d’épisodes de pics de pollution (jusqu’à 200 ppb comme lors de canicules). Par ce biais, deux aspects cruciaux  de l’interaction sont mis en évidence dans cette étude : la détection (où comment les antennes d’abeilles exposées à l’ozone réagissent à différentes odeurs) et la mémorisation (où comment l’ozone affecte les processus d’apprentissage et de mémoire en réponse à des odeurs de fleurs) -.

Grâce à l’enregistrement de l’activité des antennes d’abeilles placées dans différentes concentrations, l’ozone a un effet direct en diminuant nettement leur activité directement après exposition. La détection des odeurs par les antennes est donc altérée par l’ozone. Parallèlement, si les différentes concentrations d’ozone affectent modérément l’apprentissage d’une odeur, elles engendrent surtout une perte de spécificité du signal , c’est-à-dire qu’une odeur apprise va déclencher le même type de réponse qu’une odeur non-apprise. L’ozone perturbe la discrimination entre deux odeurs et en modifie leur perception. C’est un peu comme si, pour les abeilles sous influence de l’ozone, toutes les odeurs florales avaient un parfum équivalent et atténué.

Un tel impact sur l’olfaction des pollinisateurs induit une modification dueur comportement de butinage,  i toutes les odeurs se ressemblent sans distinction, alors l’effet de l’ozone peut s’avérer délétère sur le service de pollinisation à long terme et pas seulement lors des pics de pollution."

 

 

Référence

  • Acute ozone exposure impairs detection of floral odor, learning, and memory of honey bees, through olfactory generalization. Fabien Démares, Laëtitia Gibert, Pierre Creusot, Benoit Lapeyre, Magali Proffit
    PMID: 35257776 - DOI: 10.1016/j.scitotenv.2022.154342

 

[Image] Effets de l’ozone sur les capacités d’apprentissage, de rappel et de discrimination olfactive sur l’abeille domestique, Apis mellifera. Crédit : Fabien Démares

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

L'exposition aiguë à l'ozone nuit à la détection des odeurs florales, à l'apprentissage et à la mémoire des #abeilles domestiques - De www.sciencedirect.com - 8 juin, 19:11

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Certaines fleurs disposent d'un mécanisme qui leur permet de distribuer progressivement leur pollen pour être pollinisées plus efficacement par les abeilles

Certaines fleurs disposent d'un mécanisme qui leur permet de distribuer progressivement leur pollen pour être pollinisées plus efficacement par les abeilles | EntomoNews | Scoop.it

Kathleen Kay, chercheuse en écologie et biologie évolutionniste, publie les résultats de ses travaux sur la stratégie de pollinisation des fleurs avec deux ensembles d’anthères, dans une étude publiée le 23 décembre 2020 dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

Plantes à fleurs : « l'abominable mystère » de Darwin s'éclaircit - Science & Vie. Par O.C-, 17.01.2021 (abonnés)

Pour comprendre, le rôle de ces deux types d’anthères distincts, Kathleen Kay a étudié deux espèces de fleurs Clarkia : C. unguiculata (clarkia élégante) et C. cylindrica (clarkia mouchetée).

 

 

Traduction du résumé :

 

L'hétérantherie, la présence de deux ou plusieurs types d'anthères dans la même fleur, est taxonomiquement répandue parmi les angiospermes pollinisés par les abeilles, mais elle a intrigué les botanistes depuis Darwin. Nous testons deux hypothèses concurrentes pour son évolution : l'hypothèse de longue date de la "division du travail", qui postule que certaines anthères sont spécialisées dans les récompenses alimentaires pour les abeilles tandis que d'autres sont spécialisées dans la pollinisation clandestine, et notre nouvelle hypothèse selon laquelle l'hétérantherie est un moyen de libérer progressivement le pollen qui maximise la délivrance du pollen. Nous examinons l'évolution de l'hétérantherie et des traits associés dans le genre Clarkia (Onagraceae) et étudions les interactions plante-pollinisateur chez deux espèces de Clarkia hétéranthères. Au sein des espèces, l'hétérantherie est associée à la pollinisation par les abeilles, à la déhiscence retardée et au cripsis de couleur d'un verticille d'anthère, et au mouvement de ce verticille d'anthère lors de la déhiscence. Nos études mécanistes sur les espèces hétéranthériques montrent que les abeilles remarquent, se nourrissent et exportent le pollen de chaque verticille d'anthère lorsqu'il est en déhiscence, et que l'hétérantherie favorise l'exportation de pollen. Nous ne trouvons aucune justification à la division du travail, mais de nombreuses preuves montrent que l'hétérantherie est un mécanisme de présentation progressive du pollen qui a probablement évolué par le biais d'une compétition indirecte entre mâles pour le succès de la reproduction.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] A selection of Clarkia flowers exhibiting heteranthery. Flowers are recently opened, showing the erect conspicuous inner anther whorl and the inconspicuous and reflexed pink, purple or red outer anther whorl. Photos by K. Kay and D. Tataru.

Bernadette Cassel's insight:

 

Les abeilles remarquent, se nourrissent et exportent le pollen de chaque verticille d'anthères lorsqu'il est en déhiscence. L'hétérantherie maximise ainsi le transport du pollen.

 

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Les abeilles jouent un rôle essentiel dans la production du colza et du tournesol, qu’on croit à tort pollinisés par la seule action du vent

Les abeilles jouent un rôle essentiel dans la production du colza et du tournesol, qu’on croit à tort pollinisés par la seule action du vent | EntomoNews | Scoop.it
Vincent Bretagnolle étudie les alternatives à l’agriculture intensive sur les 450 kilomètres carrés d’une zone agricole située au sud de Niort. Il explique à CNRS Le journal comment un moindre recours aux pesticides augmente les revenus des agriculteurs sans affecter leur production.

(...)

 

Quand le productivisme nuit à l'agriculture. Par Laure Cailloce, 27.02.2018

 

Un autre axe de vos recherches concerne le rôle des insectes pollinisateurs dans la production agricole. Pouvez-vous nous en dire plus ?


V. B. : Dans les campagnes, les insectes pollinisateurs – et les abeilles en particulier – ne cessent de diminuer en abondance et en diversité : soit ils sont tués directement par les insecticides, soit ils voient une partie de leurs ressources alimentaires – les fleurs des champs, les prairies, les haies… – éliminées par les herbicides et la modification progressive des paysages.

Les études menées sur la zone montrent que les abeilles jouent un rôle essentiel dans la production du colza et du tournesol, qu’on croit à tort pollinisés par la seule action du vent.
 

Cela a des conséquences directes sur la production agricole. Ainsi, les études menées sur la zone de Chizé montrent que les abeilles jouent un rôle essentiel dans la production du colza et du tournesol, qu’on croit à tort pollinisés par la seule action du vent : les écarts de production sont de l’ordre de 30 % selon que les abeilles ont eu accès ou pas aux cultures, ce qui est considérable. Pour le mesurer, nous avons recouvert certains plants de colza et de tournesol de voilages empêchant tout accès des insectes aux fleurs ; nous avons également comparé les rendements de parcelles situées dans des paysages radicalement différents, certains riches en haies et prairies favorables à la présence d’insectes, d’autres dépourvus de ces éléments. C’est tout l’intérêt de mener des études à l’échelle d’un territoire tout entier !

 

La biodiversité serait donc utile à la production agricole ?


V. B. : Oui, c’est le cas pour les abeilles qui assurent la pollinisation des cultures, mais aussi pour les espèces animales qui permettent le contrôle biologique des ravageurs : des coléoptères comme les carabes, par exemple, sont des auxiliaires précieux des cultures, car ils consomment limaces, pucerons et graines d’adventices. Le problème, c’est que les populations d’insectes connaissent un déclin spectaculaire dans les campagnes : en 25 ans, les populations de carabes présentes sur la zone-atelier de Chizé ont diminué de 80 %. Dans le même temps, les effectifs d’oiseaux se sont effondrés sur la zone, en partie parce qu’ils ont moins d’insectes à manger, et en partie parce que les milieux refuges où ils nichent (prairies, arbres morts, murets…) se réduisent. La situation est telle aujourd’hui qu’on ne peut pas se contenter de jouer sur un seul paramètre – réduire les intrants, par exemple. C’est le modèle entier qu’il faut changer, et on ne pourra pas le faire sans les agriculteurs.
 

[Image] Sur cette parcelle, des fleurs de colza sont recouvertes de voilages pour empêcher tout contact avec les pollinisateurs. L’absence d'insectes réduit la production de 30%, selon les études menées à Chizé. Crédit : J.-L Gautier

 

Bernadette Cassel's curator insight, March 1, 2018 12:10 PM

 

"Depuis dix ans, les chercheurs de la zone atelier ont travaillé main dans la main avec 200 exploitations agricoles : producteurs de blé, de colza ou encore de tournesol."

 

Les Sentinelles du climat's curator insight, March 5, 2018 7:40 AM
Oui, la biodiversité est utile à la production agricole, et pas uniquement pour la pollinisation
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"Des robots pour remplacer les abeilles ? Comment dire... Il y a plus simple : réduire les pesticides néonicotinoïdes !"

"Des robots pour remplacer les abeilles ? Comment dire... Il y a plus simple : réduire les pesticides néonicotinoïdes !" | EntomoNews | Scoop.it
... L'appareil se présente sous la forme d’un quadricoptère miniature mesurant environ quatre centimètres de côté. La partie inférieure est en partie recouverte de poils imitant ceux de nos abeilles, des poils qui seront capables de récolter du pollen et de le transporter d’une plante à l’autre.

Pour l’heure, ce robot tient davantage du drone. Il est en effet commandé à distance par un opérateur. Toutefois, les chercheurs en charge du projet n’ont pas l’intention d’en rester là et ils sont ainsi en train de travailler sur une intelligence artificielle capable de gérer une flotte de robots pollinisateurs en toute autonomie.

Bien sûr, il leur faudra plusieurs années pour atteindre cet objectif, mais ils pensent être en mesure d’y parvenir.

(...)

 

Fredzone, 11.02.2017

 

[via] Matthieu ORPHELIN sur Twitter : "Des #robots pour remplacer les #abeilles ? Comment dire... Il y a + simple : réduire #pesticides #néonicotinoïdes ! ..." https://twitter.com/M_Orphelin/status/830411709374484480

 

[L'étude] Materially Engineered Artificial Pollinators: Chem, 09.02.2017 http://www.cell.com/chem/fulltext/S2451-9294(17)30032-3

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :
 
Des mini drones pollinisateurs à la rescousse des abeilles - From www.sciencesetavenir.fr - February 10, 12:00 AM
 
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Les pollinisateurs à l’épreuve des agrocarburants

Les pollinisateurs à l’épreuve des agrocarburants | EntomoNews | Scoop.it
La transition vers les cultures dédiées au biocarburants menace les abeilles et les apiculteurs. Jean-François Sylvain et Hervé Kempf nous expliquent.

 

Agir contre le réchauffement climatique peut aussi nuire à la biodiversité. La Une de la science, par Axel Villard. France Inter, 29.08.2016. Mis à jour le 01.09.2016

 

Bernadette Cassel's insight:

 

From www.journaldelenvironnement.net - January 11, 2014 12:23 AM

→ Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants

 
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L’autopollinisation, une stratégie toujours gagnante face aux changements globaux ?

L’autopollinisation, une stratégie toujours gagnante face aux changements globaux ? | EntomoNews | Scoop.it

Laboratoire Evolution et Diversite Biologique. UMR 5174 (UPS, CNRS, ENFA). « L’autopollinisation, une stratégie toujours gagnante face aux changements globaux ? [Nathalie Escaravage & André Pornon] »


« Parmi les scénarios évolutifs de réponse des plantes au déclin des pollinisateurs et à la fragmentation des populations, il y a l’évolution vers l’autopollinisation spontanée agissant comme une « assurance reproductive »

[...]



 Référence

"High lifetime inbreeding depression counteracts the reproductive assurance benefit of selfing in a mass-flowering shrub", C. E.L. Delmas, P-O. Cheptou, N. Escaravage & A. Pornon, BMC Evolutionary Biology , nov 2014.


[Image] Flower and patch structure of Rhododendron ferrugineum


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En France, la production de miel est en chute libre

En France, la production de miel est en chute libre | EntomoNews | Scoop.it
Les apiculteurs demandent l'interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes qui déciment leurs colonies d'abeilles.

Via Bourdoncle
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Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants

Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants | EntomoNews | Scoop.it

par Marine Jobert. Journal de l'environnement. « Il manquerait 7 milliards d’abeilles pour polliniser correctement les cultures européennes. La faute aux agrocarburants, rendus obligatoires dans les réservoirs, qui ont augmenté les surfaces cultivées. [...] »

 

« Les abeilles domestiques – et les apiculteurs – n’ont pas réussi à tenir le rythme effréné que la réglementation communautaire sur les biocarburants a imposé à l’agriculture européenne. C’est l’un des enseignements d’une étude publiée le 8 janvier dans Plos ONE. Centrés sur la demande en pollinisation des cultures européennes, des chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni) ont constaté que la mise en culture de près de 4,2 millions d’hectares (+32%) de colza, soja ou tournesol non alimentaires a fait bondir les surfaces pollinisées de 17%. [...] »

 

[...]

 

« Alors, qui pollinise "à la place" des abeilles manquantes ? Les abeilles sauvages surtout, qui ont une efficacité pollinisatrice individuelle plus élevée que l’abeille domestique, mais une activité pollinisatrice plus faible, car elles sont souvent moins présentes et donc globalement moins actives. Mais [...] il existe très peu d’étude passées ou en cours sur la pollinisation par les bourdons et autres abeilles sauvages. « Tout le monde s’intéresse à Apis mellifera, mais on n’est qu’une poignée à travailler sur la pollinisation par les 1.000 espèces qu’on a en France », constate Bernard Vaissière. »

 

[L'étude] Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe, PLOS ONE, 08.01.2014 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0082996

 

[Image] Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe

 

Correction

28 Feb 2014: The PLOS ONE Staff (2014) Correction: Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe. doi: info:doi/10.1371/journal.pone.0091459 View correction

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En bref : des araignées de nos jardins mangent aussi du pollen

En bref : des araignées de nos jardins mangent aussi du pollen | EntomoNews | Scoop.it
Les araignées de nos jardins ne sont pas toutes des carnivores strictes qui aiment se repaître d’insectes volants. Deux espèces au moins agrémentent volontairement leur régime alimentaire de pollens à...

Via Bourdoncle
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Opération Cymbalaire : Quelle pollinisation en agglomération ?

Opération Cymbalaire : Quelle pollinisation en agglomération ? | EntomoNews | Scoop.it
Par Lisa Garnier. Vigie Nature. « Opération Cymbalaire, le temps de la moisson »  
    

« [...] L’Opération Cymbalaire interroge sur l'investissement des plantes à produire des fleurs pour attirer les insectes pollinisateurs en fonction de leur lieu de vie : en grande agglomération, la densité en insectes est plus faible, est-il rentable pour une plante (en termes de nombre de graines produites) de mettre beaucoup d'énergie à faire de « belles » fleurs aux yeux des pollinisateurs ? Il semble que non. Les cymbalaires poussant en grande agglomération possèdent des pétales de 1,5 mm en moyenne plus petits que celles d'agglomération inférieure à 5000 habitants. Et ce, dès le printemps. »


« Notons que la cymbalaire est tout de même pollinisée. Trois collections du Suivi Photographique des Insectes POLlinisateurs (SPIPOLL) le prouvent ! J’y ai comptabilisé 10 espèces d’insectes différents : un bourdon (genre Bombus), quatre abeilles sauvages (une anthidie, une andrène, une halicte, une mégachile), l’abeille domestique (Apis mellifera), des fourmis et un Gendarme (Pyrrhocoris apterus). Une collection intéressante est celle qui a été réalisée au cœur de Paris sur la montagne Sainte-Geneviève : pendant 20 minutes, aucun insecte n'a été pris en photo sur la cymbalaire. Cette donnée d'absence va dans le sens des résultats de Nathalie Machon. Mais avec une seule donnée, on ne peut pas faire de statistiques. »


« Cependant, qui nous dit que c'est bien par manque de pollinisateurs que les cymbalaires ont évolué vers des plantes productrices de petites fleurs ? Et si c'était dû à un manque de nutriments dans les brèches urbaines des grandes agglomérations ? Afin d'en avoir le cœur net, Nathalie Machon se propose de faire pousser, au printemps prochain, au Muséum national d'Histoire naturelle, des cymbalaires dont les graines proviennent de toute la France. En grandissant dans le même environnement, avec les mêmes ressources, ces cymbalaires auront tous les nutriments à disposition pour fabriquer de grandes fleurs. Si des différences de taille de pétales persistent, alors les chercheuses auront mis à jour une évolution du système de reproduction des cymbalaires en fonction de leur habitat probablement en lien avec leur disponibilité en pollinisateurs. »


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Thrips et pollinisation [en anglais]

Thrips et pollinisation [en anglais] | EntomoNews | Scoop.it


Thrips pollinate numerous plant species, either alone or in conjunction with other vectors (animals, wind). An adult thrips can transport up to several hundred pollen grains. They can move within a plant, between neighboring plants, or even be transported on the wind to distant conspecific plants. Some species are highly specific to particular host blossoms (inflorescences, flowers, sporangiate strobili or “cones”). In contrast, Thrips setipennis in eastern Australia is the only insect able to enter the tightly closed flowers of Wilkiea huegelianaand thus effect pollination, but this thrips also breeds in the flowers of many other plants (Williams et al. 2001).


Kirk (1997) distinguished “thripophily”, a suite of characters defining an angiosperm pollination syndrome, and the following revised version includes: flowers small- to medium-sized, white to yellow or greenish often tipped with pink, pleasantly scented, sometimes borne in compact blossoms or if singly, opening successively, sometimes in the form of sheltering globose or urceolate flowers, blossoms providing minute quantities of nectar and small- to medium-sized pollen grains. However, there are numerous exceptions. Some of these characters overlap with those found in other pollination syndromes, particularly beetle or “cantharophily”, and small to medium-sized beetles are sometimes co-pollinators along with thrips.


[...]


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir !


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Europe's pollination potential for food crops mapped and assessed by JRC scientists

Europe's pollination potential for food crops mapped and assessed by JRC scientists | EntomoNews | Scoop.it


[...]


Insect pollination is necessary for up to 75% of global crops that are used as human food, and for 84% of European cultivated crop species. JRC scientists from the Institute for Environment and Sustainability developed an index of relative pollination potential (RPP), which is defined as the relative capacity of ecosystems to support crop pollination. For this, they applied data on European land cover, land use, and climate to the RPP index model and linked this to regional crop production statistics. RPP is found to be higher in warmer areas with high nesting suitability that offer abundant foraging resources such as nectar-carrying plants and flowers.


[...]


(via Actu-Environnement "Le potentiel de pollinisation des territoires européens cartographié")


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Déclin des insectes : la pollinisation a le bourdon

Déclin des insectes : la pollinisation a le bourdon | EntomoNews | Scoop.it
Les plantes à fleurs se reposent sur les pollinisateurs depuis l’ère des dinosaures pour effectuer leur reproduction sexuée. Pourtant, elles tendent maintenant à augmenter leur taux d’autofécondation pour faire face au déclin de ces derniers. Quelles sont les conséquences de cette adaptation ?
 
La Science, CQFD
Natacha Triou
Mercredi 17 janvier 2024
 
 

Avec

 

Emmanuelle Porcher - Écologue, chercheuse et enseignante au Muséum National d'Histoire naturelle

&

Pierre-Olivier Cheptou - Directeur de recherche au CNRS au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive à Montpellier

 

 

"Entre les plantes à fleurs et les insectes pollinisateurs, c’est une symbiose qui file le parfait amour depuis 150 millions d’années. Mais la crise environnementale est en train de changer la donne. Comment la disparition des pollinisateurs affecte-t-elle les plantes ?

 

C’est le système reproductif le plus sophistiqué et le plus performant du monde végétal : la pollinisation. Les insectes profitent des plantes pour se nourrir, les plantes profitent des insectes pour se reproduire. Mais cet équilibre ancestral est menacé. En moins de 30 ans, les populations d’insectes ont probablement chuté de près de 80 % en Europe. Pour faire face à ce déclin massif et plus rapide qu’aucune autre extinction terrestre : certaines plantes s’autofécondent. Cette relation fleur-insecte est fragile, que se passerait-il si elle disparaissait ?

Comment la pollinisation entre fleur et abeille évolue sous l’influence environnementale ?

Un reportage réalisé par Céline Loozen.

 

Au Laboratoire Écologie, Systématique et Évolution de l’Université de Paris Saclay, Olivier Chauveau, botaniste et ingénieur de recherche, étudie chez plusieurs espèces d’Iridiceae des mécanismes de pollinisation qui semblent émerger des modifications environnementales. Très colorées et endémiques de la pampa brésilienne, ce sont des fleurs élaiophores : elles sécrètent de l’huile, que des abeilles spécialisées cherchant d’autres ressources viennent recueillir.

 

LA_SCIENCE_CQFD - Reportage

7 min

 

Comment fonctionne la pollinisation et quelles conséquences du déclin des insectes ?

Retrouvez le thread de l’émission du jour sur le fil X (ancien Twitter) de "La Science, CQFD".

Les interactions plantes-pollinisateurs, une vitrine de la crise de la biodiversité - Leçon inaugurale d’Emmanuelle Porcher au Collège de France (2023)

Un "bébé" toute seule ? Les fleurs des champs s'autofécondent et "lâchent" les pollinisateurs (GEO, 2023)

Les fleurs des champs abandonnent les insectes pollinisateurs (CNRS, 2023)

Le déclin des insectes pollinisateurs (MNHN, 2023)

Le rôle oublié des insectes pollinisateurs (Vidéo CNRS, 2023)

Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

 

  • Biodiversité : interactions plantes-pollinisateurs | Collège de France - De www.college-de-france.fr - 24 décembre 2023, 18:02

 

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Insectes : le réchauffement climatique met les bourdons sous pression

Insectes : le réchauffement climatique met les bourdons sous pression | EntomoNews | Scoop.it
Les bourdons sont mis en difficulté par le changement climatique, ont indiqué jeudi des chercheurs britanniques qui ont étudié l'évolution physique de ces insectes pollinisateurs sur plus d'un siècle.

 

Publié le 18.08.2022

Avec AFP.

 

"En étudiant des bourdons conservés dans des musées et institutions du Royaume-Uni, des chercheurs du Imperial College London ont constaté que les insectes développaient des asymétries au niveau de leurs ailes quand la météo les mettait en difficulté.

Asymétrie des ailes

Leur étude, qui s'est intéressée à des bourdons de quatre espèces conservés depuis 1900, montre que l'asymétrie de leurs ailes - synonyme de stress lors du développement - s'est accentuée au cours du XXe siècle. Les chercheurs ont ainsi remarqué que les bourdons développaient des asymétries plus fréquentes et plus marquées les années où les conditions climatiques avaient été particulièrement chaudes et humides.

On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle."

"Notre objectif est de mieux comprendre les réponses (des bourdons) à des facteurs environnementaux spécifiques, pour apprendre du passé afin de prédire le futur", a expliqué Andres Arce, co-auteur de l'étude. "Nous espérons être capables de prévoir où et quand les bourdons seront le plus à risque pour cibler des mesures efficaces", a-t-il ajouté. "On prévoit que des conditions plus chaudes et plus humides vont mettre les bourdons sous pression, et le fait que ces conditions deviennent plus fréquentes avec le changement climatique signifie que les bourdons risquent de connaître des temps difficiles au cours du 21e siècle", a prévenu Richard Gill, co-auteur de l'étude au Imperial College.

 

Dans une deuxième étude également publiée jeudi, des chercheurs du musée d'histoire naturelle de Londres ont réussi à séquencer les génomes (l'information génétique) de plus de cent bourdons conservés parfois depuis plus de 130 ans, en utilisant pour la première fois sur des insectes des méthodes d'habitude réservées aux mammouths et hommes préhistoriques. Ils vont désormais pouvoir étudier comment ces génomes ont évolué avec le temps et voir si les espèces se sont adaptées - ou non - aux changements environnementaux.

Insectes pollinisateurs indispensables

Les insectes sont les principaux pollinisateurs dans le monde : 75 % des 115 principales cultures dépendent de la pollinisation animale, dont le cacao, le café, les amandes ou les cerises, selon l'Onu.

 

Dans un rapport emblématique publié en 2019, des scientifiques avaient conclu que près de la moitié de toutes les espèces d'insectes dans le monde est en déclin, et qu'un tiers pourrait disparaître d'ici à la fin du siècle."

 

Avec AFP.

 

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NDÉ

Les deux études :

 

 

 

[Image] via Museum collections indicate bees increasingly stressed by changes in climate | Imperial News | Imperial College London, 18.08.2022 https://www.imperial.ac.uk/news/239174/museum-collections-indicate-bees-increasingly-stressed/

 

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En Argentine, les bourdons améliorent la production de pommes en association avec les abeilles mellifères

En Argentine, les bourdons améliorent la production de pommes en association avec les abeilles mellifères | EntomoNews | Scoop.it

Le bourdon sud-américain Bombus pauloensis a presque disparu du territoire argentin depuis l’introduction de bourdons européens, importés pour polliniser des cultures sous serre.

 

Les insectes, ces super-héros

Par Fabrice Requier et Olivier Dangles, 15.11.2020


"Il a déserté les environnements agricoles et ne s’aventure plus, comme la plupart des pollinisateurs, dans les vergers de pommes traités aux pesticides. Or ce bourdon natif est un excellent pollinisateur de pommiers. Pour étudier l’impact potentiel de sa disparition pour la production fruitière, des chercheurs ont réintroduit quelques colonies de Bombus pauloensis dans plusieurs vergers et en ont mesuré les rendements.

Comparée à celle obtenue dans des vergers sans bourdons et seulement pollinisée par l’abeille mellifère (Apis mellifera), la production de fruits est nettement améliorée : les pommiers donnent plus de fruits et les pommes portent plus de graines lorsque les fleurs sont visitées par le bourdon et les abeilles mellifères.

Une communauté diversifiée de pollinisateurs assure généralement une pollinisation des cultures plus efficace et plus stable que n’importe quelle espèce seule. La diversité des pollinisateurs contribue à la pollinisation des cultures même lorsque des espèces gérées par l’Homme (par exemple, les ruches d’abeilles mellifères Apis mellifera) sont présentes en abondance.

Pour les agriculteurs, cette étude démontre que la réintroduction du bourdon local se traduirait par de meilleurs revenus. Mais son maintien ne sera possible que si le recours aux pesticides diminue. D’autres études récentes ont démontré qu’en termes de production et rentabilité des cultures, le service de pollinisation rendu par les abeilles surpasse les bénéfices dérivés des pesticides dans le cas du colza. Ces résultats illustrent parfaitement l’importance de conserver les insectes pour notre production alimentaire."

 

 

[Image] Bombus pauloensis - Photo de Horacio Aguilar (CC BY-NC)

 

via iNaturalist NZ
https://inaturalist.nz/photos/32770986

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

 

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Vingt ans après le début de l’effondrement des colonies, comment se portent les abeilles ?

Vingt ans après le début de l’effondrement des colonies, comment se portent les abeilles ? | EntomoNews | Scoop.it

"... Dans un article publié récemment dans Trends in Ecology & Evolution, nous avançons l’idée que l’industrialisation toujours plus grande de nos sociétés est à l’origine de la multiplication des stress sublétaux, qui restent toutefois difficiles à identifier.

La pollution automobile ou les pesticides réduisent par exemple l’efficacité de butinage en perturbant les communications nerveuses dans le cerveau des insectes. L’agriculture intensive et le réchauffement climatique altèrent également la nutrition des abeilles, en réduisant la diversité des plantes disponibles ou leurs périodes de floraison. (...)"

 

Par Simon Klein et Mathieu Lihoreau, 13.06.2017

 

[Image] via BBC - Earth - The truth about bees, 15.06.2015
http://www.bbc.com/earth/story/20150615-the-truth-about-bees

 

 

 

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Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ?

Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ? | EntomoNews | Scoop.it
"Installer des ruches, c'est bon pour la biodiversité." Cette affirmation, souvent entendue, est-elle vérifiée ? Ce document de synthèse incite à une grande prudence sur ce sujet. Si les abeilles ont un rôle très important pour la pollinisation des végétaux, leur présence en grande quantité peut avoir des effets néfastes sur les populations des espèces…

 

Par Gilles. Nature en ville à Cergy-Pontoise, 14.11.2016

 

[Image] Eucera mâle – Osny. Crédit : Gilles Carcassès

 

→ Vereecken NJ, Dufrêne E & Aubert M, 2015. Sur la coexistence entre l’abeille domestique et les abeilles sauvages. Rapport de synthèse sur les risques liés à l’introduction de ruches de l’abeille domestique (Apis mellifera) vis-à-vis des abeilles sauvages et de la flore. Observatoire des Abeilles (OA), accessible sur www.oabeilles.net.

 

[pdf] http://www.oabeilles.net/OA_2015_Apis_non_Apis_light.pdf

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Sur la coexistence entre l'abeille domestique et les abeilles sauvages - From www.oabeilles.net - August 11, 2015 11:31 AM
 
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Le « buzzing » du bourdon : irremplaçable !

Le « buzzing » du bourdon : irremplaçable ! | EntomoNews | Scoop.it


"La situation des bourdons en Belgique est loin d’être enviable. On dénombrait chez nous une trentaine d’espèces dans les années 1950. Aujourd’hui, selon les régions, elles ne sont plus qu’une dizaine, au mieux."


Les bourdons ont le bourdon en Belgique, par Christian Du Brulle. Daily Science, 25.03.2015


« La situation n’est pas rassurante », estime le scientifique. Notamment parce que le bourdon ne peut pas être remplacé par d’autres pollinisateurs. « À cause de sa capacité à « vibrer », à faire du « buzzing ». Ces vibrations dopent sa capacité à polliniser certaines plantes qui sans cela ne pourraient se reproduire. Remplacer les bourdons par une multiplication de ruches par exemple n’a pas de sens dans ce contexte ».


[...]


BELBEES, un nouvelle étude belge

 

« Au niveau de la seule Belgique, la faune actuelle de bourdons devrait être complètement remplacée par des espèces méridionales (de Grèce, en l’occurrence), explique l’Université de Mons. Dans presque toutes les plaines et les alentours de toutes les capitales d’Europe Occidentale, depuis Madrid jusqu’à Stockholm, la faune de bourdons devrait se réduire à 2-3 espèces au maximum. C’est un problème pour la biodiversité. »

 

« Le Dr Thomas Lecocq va, avec ses collègues des universités de Namur, de Liège et de Gand ainsi qu’avec le concours de l’Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique, tenter d’affiner les connaissances à ce sujet, dans le cadre d’un nouveau programme de recherche spécifiquement belge: «  Belbees ». Ils vont rassembler et analyser les données sur les changements récents des populations d’abeilles sauvages, mesurer les rôles respectifs des différentes hypothèses sur leur déclin et ce afin d’identifier les pistes d’actions pour les autorités publiques. »


[...]


[Image] Le bourdon Bombus cullamanus est une des espèces menacées d'extinction


[L'étude] Climatic Risk and Distribution Atlas of European Bumblebees - BioRisk, 18.02.2015 http://biorisk.pensoft.net/articles.php?id=4749


→ STEP Project (Status and Trends of European Pollinators)
http://www.step-project.net/



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SUJET PROCHE :


→ Environnement. Abeilles et pesticides : l'étude sci...
http://www.scoop.it/t/entomonews/p/4040286300/2015/03/31/environnement-abeilles-et-pesticides-l-etude-scientifique-avait-ete-mal-interprete

                     

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SUR ENTOMONEWS

From cordis.europa.eu - February 28, 8:33 AM :

→  Une étape décisive pour préserver les insectes pollinisateurs de l'Europe          

                              

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Dans le Sichuan, des « hommes-abeilles » pollinisent à la main les vergers

Dans le Sichuan, des « hommes-abeilles » pollinisent à la main les vergers | EntomoNews | Scoop.it
Faute de butineuses, tuées par les insecticides, les paysans chinois pollinisent à la main leurs pommiers.


(via Scoop.it - Mes passions natures "Les hommes-abeilles du Sichuan")


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Même à faible dose, les insecticides désorientent les bourdons

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Par Stéphane Foucart. Le Monde. « Insecticides : les bourdons perdent le nord, même à très faible dose »


Un marquage des insectes grâce à des puces à radiofréquence a permis d'évaluer les effets de l'imidaclopride (néonicotinoïde présent dans le Gaucho) sur les colonies de « Bombus terrestris ».


« L’étau scientifique se resserre autour des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides commercialisée depuis le milieu des années 1990 et suspectée depuis d’être l’une des causes majeures du déclin des insectes pollinisateurs – abeilles domestiques et insectes sauvages. Dans la dernière édition de la revue Ecotoxicology, des chercheurs britanniques montrent que des doses infinitésimales d’imidaclopride – l’un des principaux représentants de cette famille chimique – sont susceptibles de perturber le comportement de bourdons communs (Bombus terrestris) et d’affaiblir ainsi de manière durable et significative le fonctionnement de la colonie. »


[...]


[L'étude : Field realistic doses of pesticide imidacloprid reduce bumblebee pollen foraging efficiency]


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L'Europe en grave déficit d'abeilles pour polliniser ses cultures

L'Europe en grave déficit d'abeilles pour polliniser ses cultures | EntomoNews | Scoop.it
En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d’abeilles entre 2005 et 2010, selon une revue scientifique.

 

Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe

 


Via Anne-Sophie
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Le potentiel de pollinisation cartographié dans l'UE

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Pleinchamp. « Des scientifiques d'un centre de recherche dépendant de la Commission européenne (JRC, Institute for environment and sustainability) se sont livrés à un exercice : cartographier les différentes zones de l'Union européenne et en évaluer le potentiel de pollinisation par les insectes : abeilles, bourdons, papillons… L'indice RPP (Relative Pollination Potential) est estimé sur la capacité des zones à procurer des plantes à polliniser pour les insectes. Sans surprise, apparaissent des régions à forts déficits de pollinisation qui correspondent aux grandes plaines céréalières : Est du Royaume-Uni, Bassin parisien, plaine du Pô, Nord de l'Allemagne et de la Pologne. »


« Les chercheurs ont mesuré également la dépendance des productions agricoles à la pollinisation par les insectes. »




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SUR ENTOMONEWS :

Europe's pollination potential for food crops mapped and assessed by JRC scientists


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La pollinisation par les abeilles donne des meilleures fraises

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Le Nouvelliste. « La pollinisation par les abeilles donne des fraises plus fermes, annonce une étude publiée mercredi. »


[...]


« Les travaux, coordonnés par Björn Klatt de l'université de Goettingen en Allemagne, ont comparé des fraises issues de la pollinisation par les abeilles, par le vent et par autopollinisation.


L'expérience a montré que les fruits qui avaient été pollinisés par les abeilles avaient un poids supérieur, moins de malformations, une couleur plus rouge et étaient plus fermes, cette dernière caractéristique allongeant la durée de vie des fruits sur les étals. »


[...]


[L'étude : Bee pollination improves crop quality, shelf life and commercial value]


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Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir !

Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir ! | EntomoNews | Scoop.it
Site de publication des actualités concernant la botanique francophone


Thrips et pollinisation... d’après Thrips and pollination, de Dawn FRAME. Une synthèse réalisée par Ph. Chatelet.


Bien que certains soient des consommateurs avides de pollen, les thrips (Thysanoptères) sont également des agents pollinisateurs, souvent ignorés à cause de leur petite taille (rarement plus de 1 mm de longueur). De nombreuses fécondations non désirées par les hybrideurs - et quelquefois attribuées au vent - sont cependant dues à ces insectes minuscules et déjà Charles Darwin se plaignait que ses travaux sur la pollinisation étaient perturbés par ces créatures « qu’aucun filet ne peut bloquer... ».


[...]


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