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Déjà durement endeuillé par le Covid-19, le Brésil doit faire face à une autre menace mortelle: la fièvre jaune. Plusieurs épidémies de cette maladie hémorragique virale aiguë, transmise par les moustiques, ont déjà frappé le pays, notamment en 2016 et en 2017. Avec la déforestation intensive, les scientifiques craignent que la fièvre jaune se répande davantage. Vacciner des singes, solution contre une autre épidémie menaçante. Repéré par Robin Tutenges sur BBC Future — 14 février 2021 à 17h04 → How vaccinating monkeys could stop a pandemic - BBC Future, 09.02.2021 https://www.bbc.com/future/article/20210208-yellow-fever-this-virus-could-be-the-next-epidemic This story is the part of Stopping the Next One – our multimedia series looking at which diseases are most likely to cause the next global pandemic, and at the scientists racing to keep that from happening. Find out more about the series, and read the other stories, here*. [Image] Un tamarin-lion à tête dorée. | Adèle via Unsplash * Stopping the Next One
La co-circulation des virus de la dengue et du SARS-CoV-2 peut avoir nombre d’effets pervers : retard dans la prise en charge, sous-déclaration des cas, détérioration de la lutte anti-moustiques… Marie-Marie Olive, Institut de recherche pour le développement (IRD); David Roiz, Institut de recherche pour le développement (IRD); Johanna Fite, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail et Thierry Baldet, Inrae, 15.09.2020
"En mobilisant aujourd’hui, à juste titre, l’attention du monde entier, la pandémie de Covid-19 liée au nouveau virus SARS-CoV-2 éclipse d’autres maladies infectieuses. Or cette situation est d’autant plus alarmante qu’en détournant l’attention des gestionnaires, des décideurs et du public sur ces maladies, elle peut aggraver leur impact. Dans de nombreux pays – en Afrique, en Asie et en Amérique latine – la pandémie de Covid-19 pourrait ainsi nuire aux campagnes de lutte et de prévention contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (principales cibles du Fonds mondial), ainsi qu’aux campagnes de vaccination contre la diphtérie, la polio et la rougeole. Les maladies virales transmises par les moustiques Aedes – comme la dengue, le Zika, le chikungunya et la fièvre jaune – sont elles aussi concernées. La situation est d’autant plus inquiétante que leurs incidences ont augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie, et qu’elles sont responsables de graves épidémies touchant actuellement l’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est et l’océan Indien. Des épidémies de dengue en série L’Amérique latine connaît cette année l’une des plus importantes épidémies de dengue jamais enregistrée dans la région. Le Brésil, très affecté par l’épidémie de Covid-19, a par exemple recensé plus d’un million de cas et environ 400 décès imputés à la dengue entre janvier et juin 2020. Les départements de Mayotte et de la Guyane – qui font toujours face à une circulation importante de SARS-CoV-2 – sont également dans une situation préoccupante. Plus largement, les territoires français d’outre-mer connaissent des épidémies de dengue importantes, avec plus de 30 000 cas signalés dans les îles de l’océan Indien depuis 2017 (Mayotte et La Réunion) et plus de 15 000 cas dans les îles des Caraïbes (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Martinique) depuis la fin de l’année 2019. Les régions tempérées de l’hémisphère nord (États-Unis et Europe), particulièrement touchées par la pandémie de Covid-19, sont aussi à risque pour ces arboviroses durant l’été, dans les zones où les moustiques vecteurs Aedes aegypti et/ou Aedes albopictus sont établis. Une transmission autochtone de dengue a par exemple été détectée cet été en France, dans le département de l’Hérault. Aux États-Unis, une vingtaine de cas ont été recensés en Floride. Dans ce contexte, en avril 2020, le ministère français de la Santé a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer d’une part l’impact potentiel de la pandémie de Covid-19 et du confinement sur la surveillance et la lutte contre la dengue, et d’autre part la balance bénéfices/risques de l’arrêt ou de la poursuite de certaines actions de lutte antivectorielle. Ce travail d’évaluation a fait l’objet d’un rapport disponible en 3 langues (français, anglais et espagnol) sur le site de l’ANSES, dont nous vous présentons ici une courte synthèse." (...) [Image] Nombre de cas confirmés de dengue et de Covid-19 à La Réunion depuis le 01/01/2020 (d’après les informations des Points Epidémiologiques de SpF), avec une échelle distincte sur le nombre de cas (d’un facteur 20) [capture d'écran] En savoir plus
Le moustique Aedes aegypti est en particulier considéré comme l’un des vecteurs les plus importants, responsable de la transmission de la fièvre jaune, de la dengue, du chikungunya et plus récemment du virus Zika, dont les conséquences humaines en termes de morbidité et mortalité restent très élevées en particulier dans la zone sud-américaine. Les insecticides botaniques : des produits naturels contre les moustiques Aedes aegypti en Guyane. Par Emeline Houël, Emmanuelle Clervil, Isabelle Dusfour & Jean-Bernard Duchemin, 09.04.2020 [Image] Graphical abstract French Guiana biodiversity was explored for the search of novel larvicidal products against both insecticide-susceptible and -resistant Aedes aegypti populations.
Des scientifiques internationaux, parmi lesquels des chercheurs de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (IMT), ont dévoilé lundi une série de cartes prédisant la propagation des moustiques tropicaux susceptibles de transmettre des virus tels que la dengue, la fièvre jaune, le chikungunya ou le Zika. Pour les réaliser, les chercheurs ont étudié l’influence de la mobilité et du changement climatique sur la progression des espèces Aedes aegypti et Aedes albopictus (moustique tigre). Le moustique tigre se propage en Belgique. Publié le 04.03.2019 [Image] Predicted future spread of Ae. albopictus in Europe.
Un arrêté paru au Journal officiel le 30 novembre 2018 élargit la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé publique. Publié le 04 décembre 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) Les nouveaux départements concernés sont : Charente-Maritime Nièvre Seine-et-Marne Côte-d'Or Puy-de-Dôme Essonne Loire Paris Seine-Saint-Denis
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Novembre "La lutte contre les moustiques vecteurs de la fièvre jaune, du paludisme, de la dengue et autres pathologies gravissimes fait appel à des individus génétiquement modifiés, des mâles vecteurs, eux, d’un facteur mortel pour leur espèce. Cette forme de lutte autocide implique de produire de très grandes quantités de mâles et de les acheminer de l’insectarium au terrain dans les meilleures conditions possibles. Le nombre d’individus à épandre dans les populations cibles est bien plus élevé dans le cas des moustiques : ces insectes sont en effet paresseux, ne volant pas plus loin que 100 ou 200 m du point de lâcher. Des entomologistes de l’université du Nouveau Mexique (États-Unis) ont recherché le taux maximum de compression des moustiques Aedes aegypti (Dip. Culicidé) dans un conteneur de petite taille. Résultat : 240 individus tiennent dans 1 cm³, s’y sentent assez bien (à 14° C, une fraîcheur qui les calme) pour en sortir en forme à l’issue de leur voyage (de 24 heures), envoyés par la poste. Un lot moins comprimé subit des pertes, dues probablement aux vibrations subies durant le vol, ce qui reste à prouver. Les chercheurs doivent aussi montrer que les mâles ne perdent rien de leur virilité." Article source (en anglais, gratuit) vidéo À (re)lire : OX3604C moustique suicide, par Alain Fraval. Insectes n° 168 (2013-1) NDLR : des expérimentateurs australiens ont réussi à comprimer suffisamment 21 personnes humaines pour les faire tenir dans une 2 CV – sur place et brièvement.
L'été 2018 a été rude pour les oiseaux d'Europe de l'Ouest : ils ont dû supporter des températures élevées et une sécheresse qui ont réduit leurs ressources en eau et en nourriture, et certains ont dû faire face à la propagation du virus émergent Usutu, originaire d'Afrique australe et transmis par les moustiques. Des oiseaux touchés par le virus Usutu en Europe : situation et conseils | Ornithomedia.com, 30.08.2018 Présentation du virus Usutu "Le virus Usutu a été découvert en 1959 dans la vallée de la rivière Usutu au Swaziland, en Afrique australe. Il a par la suite été isolé dans plusieurs pays africains (République Centrafricaine, Sénégal, Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Nigeria, Ouganda et Tunisie). C'est un arbovirus (= qui se propage via les arthropodes, en l’occurrence les moustiques) qui appartient au genre Flavivirus, qui compte plus de 70 espèces, dont les virus de la fièvre du Nil occidental ("West-Nile"), de la dengue, de la fièvre jaune, du Zika et de l’encéphalite japonaise. Les moustiques de différentes espèces ornithophiles (il a été détecté chez Aedes albopictus, Aedes caspius, Anopheles maculipennis, Culex quinquefasciatus, Culex perexiguus, Culex perfuscus, Culex pipiens, Coquillettidia aurites et Mansonia aricana) sont les vecteurs, et les oiseaux (et dans une moindre mesure les chauves-souris) sont les réservoirs. Il est génétiquement et antigéniquement proche du virus du Nil occidental, qui a décimé des milliers d’oiseaux en Amérique du Nord après son arrivée sur ce continent en 1999, et qui avait provoqué quelques cas cliniques chez les humains et les chevaux dans le sud de la France. En Camargue (Bouches-du-Rhône), les chercheurs du Cirad l’ont détecté chez Culex pipiens. Les oiseaux malades ou morts sont essentiellement trouvés de mai à novembre, et surtout de juin à septembre, car les moustiques sont alors plus nombreux et plus actifs. On a constaté en Allemagne que le nombre de cas signalés avait fortement augmenté lors des vagues de chaleur de 2017 et de 2018. Durant la période hivernale, les moustiques sont en période de repos (ou diapause) et le risque diminue. Il est possible que le réchauffement climatique, qui permet à une plus grande proportion de larves qu’auparavant de survivre à l’hiver européen, favorise désormais la persistance du virus sur notre continent. D'autre part, la multiplication des endroits où l’eau peut stagner (petits détritus, encombrants, pneus usagés, déchets verts...) constitue une source potentielle de sites d'hivernage et de développement des larves." (...) Quel impact chez l'Homme ? "Dans quelques cas rares, le virus Usutu a été transmis à l’Homme par des moustiques. Le premier cas d'infection humaine a été rapporté dans les années 1980 en République centrafricaine et le deuxième au Burkina Faso en 2004. Ces premiers patients n'ont présenté que des symptômes peu graves : éruption cutanée, fièvre et légère atteinte au foie. Le virus a été identifié pour la première fois sur des humains sur le continent européen en 2009 chez deux patients italiens qui présentaient une immunodépression et étaient atteints de méningo-encéphalite. Seuls 28 cas d’infections humaines ont été rapportés en Europe au cours des dix dernières années : aucun décès n'est à déplorer, mais certains malades ont souffert d'atteintes neurologiques sévères. Ce chiffre serait toutefois largement sous-estimé du fait de l'absence de tests de détection et de la méconnaissance générale des symptômes associés. En France, le virus a été identifié chez un patient de 39 ans hospitalisé en 2016 à Montpellier (Hérault) : il présentait une paralysie faciale temporaire que la médecine n'arrivait pas à relier à une maladie précise, et après analyse du liquide céphalo-rachidien, il s'est avéré qu'il était touché par Usutu." [Image] via Virus Usutu : un premier cas d'infection humaine à Montpellier, quels sont les risques de contamination ? 14.06.2018 https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/25979-Virus-Usutu-cas-d-infection-humaine-Montpellier-risques-contamination
Depuis décembre 2016, le Brésil a dû faire face à sa plus importante épidémie de fièvre jaune depuis des décennies. A ce jour, on compte 2043 cas humains dont 676 décès qui proviennent principalement de 10 états brésiliens dont Rio de Janeiro et São Paulo. Ces deux états, les plus peuplés du Brésil sont depuis près de 70 ans indemnes de fièvre jaune. Une étude menée par des chercheurs de l’Institut Pasteur et l'Institut Oswaldo Cruz a permis de montrer que la transmission du virus de la fièvre jaune était possible avec le moustique Aedes albopictus, ou moustique tigre. Cette espèce opportuniste est capable de coloniser aussi bien la ville que la forêt… L'actu de l'Institut Pasteur, 26.09.2018 - Experimental Adaptation of the Yellow Fever Virus to the Mosquito Aedes albopictus and Potential risk of urban epidemics in Brazil, South America, Scientific Reports, 25.09.2018
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Août "Dans les années 1980, dans le Sud-Est des États-Unis, eut lieu une grande confrontation, la bataille des Aedes. Soit les envahisseurs contre les indigènes, et se concluant par l’installation d’Aedes albopictus, le Moustique-tigre venu d’Orient, en lieu et place d’A. aegypti, le Moustique de la fièvre jaune. Ce dernier ne subsiste plus guère qu’à Key West, en Floride et en Arizona. L’envahisseur a gagné et mérite son titre d’espèce invasive. Ses armes : d’une part des larves plus compétitives et d’autre part la satyrization. Il faut entendre par là une dissymétrie dans le devenir des femelles ayant fauté avec l’ennemi, arrivé en nombre. En effet toute femelle « jaune » ayant connu un mâle « tigre » sera stérile jusqu’à la fin de ses jours, alors que la femelle « tigre » pourra continuer à procréer et à multiplier l’espèce – si fécondée par un mâle « tigre ». Martha Burford Reiskind (université de Caroline du Nord) et ses collègues ont voulu savoir comment les femelles « jaunes » réagissaient à cette satirization et avec quel impact sur leur génome. En seulement 6 générations, ces femelles deviennent plus difficiles, écartant les mâles « tigre » pour ceux de leur espèce. Ce changement de comportement sexuel s’observe au labo comme en nature, en Floride comme en Arizona. Et l’équipe a pu localiser les gènes impliqués. Les femelles d’A. aegypti qui pratiquent cette sélection s’accouplent moins jeunes et sont plus petites : choisir son partenaire a un coût." D’après « Female mosquitoes get choosy quickly to offset invasions », par Mick Kulikowski. Lu le 16 août 2018 à //phys.org/news/ Photo : Moustique-tigre in copula. Cliché James Gathany NDLR : le satyrisme est la stérilisation des femelles d'une espèce par des mâles d'une autre espèce suite à des accouplements interspécifiques non productifs. La satiyrisation, par lâchers inondatifs de mâles d’une espèce proche, a été testée avec succès contre des glossines en lutte antivectorielle.
"En Guyane française, les autorités françaises ont notifié un cas autochtone de fièvre jaune chez un sujet non vacciné. Le diagnostic a été biologiquement confirmé à l'Institut Pasteur de Cayenne le 10 août 2018." Par Claude Hengy, 15.08.2018 • Mis à jour le 16 août 2018 "Il s'agit d'un homme de 47 ans, de nationalité suisse, rentré par voie terrestre depuis le Brésil, mais qui est en Guyane depuis 4 mois, sans notion de sortie du territoire depuis son arrivée. On peut donc considérer qu'il s'agit d'une contamination locale. Le malade n'était pas vacciné. Selon les informations disponibles à ce stade, il travaillait au balisage de chemins forestiers dans la zone du pont de la Comté, autour de la rivière Comté dans l'est guyanais à Roura, depuis avril 2018. Symptomatique le 4 août, il a développé une hépatite fulminante. Il a été transféré à Paris le 9 août où il a reçu une greffe de foie. Aucun autre cas n'a été détecté jusqu'à présent, ni la présence de larves de moustiques Aedes aegypti dans cette zone. Des mesures de surveillance et de contrôle ont été mises en œuvre. Ce cas est le deuxième cas confirmé diagnostiqué sur ce territoire depuis 1998. Le premier cas est survenu en 2017, il s'agissait d'un cas importé. En Guyane française, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire et la couverture vaccinale globale est bonne. Cependant, elle pourrait être insuffisante dans certaines populations, en particulier en forêt. Les citoyens européens voyageant dans une zone à risque de fièvre jaune doivent consulter un médecin avant leur voyage et obtenir une vaccination au moins 10 jours avant le voyage. Ils devraient également suivre les recommandations pour éviter les piqûres de moustiques et connaître les signes de la fièvre jaune. Le seul traitement préventif contre la fièvre jaune est la vaccination." (...) [Image] Vectopôle | Institut Pasteur de Guyane http://www.pasteur-cayenne.fr/la-recherche/nos-equipes/uem/
... Avec le chikungunya, la dengue et le Nil occidental, Usutu fait désormais partie des virus transmis par les moustiques ayant provoqué au moins un cas autochtone en France – c’est-à-dire chez une personne n’ayant pas voyagé dans un pays étranger. Si Usutu n’est pas le plus redoutable de ces virus que les Français doivent apprendre à côtoyer, il mérite cependant l’attention des scientifiques et des autorités sanitaires. Par Yannick Simonin, 17.06.2018 Un nom tiré d’une rivière du Swaziland, en Afrique "Le virus Usutu était un illustre inconnu jusqu’à peu. Il attire l’attention de la communauté scientifique en raison de sa propagation importante en Europe. L’Usutu est un arbovirus de la famille des Flaviviridae et du genre flavivirus, composé de plus de 70 membres. Parmi ceux-ci, on retrouve quelques-uns des arbovirus les plus dangereux pour l’Homme, comme le virus Zika, de la dengue, de la fièvre jaune, ou de la fièvre du Nil occidental. Usutu a été baptisé d’après la rivière du même nom située dans le Swaziland, petit pays d’Afrique ayant une frontière commune avec l’Afrique du Sud. Il y a été́ identifié pour la première fois, en 1959. Peu de choses sont connues concernant les cellules cibles d’Usutu. Néanmoins notre équipe a décrit récemment sa capacité, comme d’autres flavivirus, à infecter in vitro (en laboratoire) des cellules du système nerveux." (...) [Image] Figure 2. Salinas et coll., PLoS Negl Trop Dis., 2017 sep 5 ;11(9) :e0005913.
1. Situation de l'épidémie de fièvre jaune au Brésil.
Au Brésil, entre juillet 2017 et le 15 février 2018, les autorités sanitaires ont notifié 409 cas humains biologiquement confirmés de fièvre jaune, dont 118 décès :
183 cas dans l'État de São Paulo ; 157 cas dans l'État de Minas Gerais ; 68 cas dans l'État de Rio de Janeiro ; 1 cas dans le Distrito Federal. [...] 2. Cas de fièvre jaune chez des touristes non vaccinés ayant voyagé au Brésil.
Le 15 janvier 2018, un touriste des Pays-Bas, non vacciné, est décédé au retour d'un séjour une zone située à environ 50 kilomètres au nord de Sao Paulo, où se trouvent les villes de Maripora et Atibaia.
Le 14 février 2018, un cas de fièvre jaune a été notifié chez une touriste française non vaccinée. Elle a probablement été infectée lors de la visite du jardin botanique Inhotim à Brumadinho, dans l'État de Minas Gerais.
(...) Par Claude HENGY, le 17 fév. 2018
Transmise à l’homme et au singe par le moustique, la fièvre jaune épargne pourtant les muriquis. Un mystère que les scientifiques tentent de percer.
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Memory B cells (MBCs) can respond to heterologous antigens either by molding new specificities through secondary germinal centers (GCs) or by selecting preexisting clones without further affinity maturation. To distinguish these mechanisms in flavivirus infections and immunizations, we studied recall responses to envelope protein domain III (DIII). Conditional deletion of activation-induced cytidine deaminase (AID) between heterologous challenges of West Nile, Japanese encephalitis, Zika, and dengue viruses did not affect recall responses. DIII-specific MBCs were contained mostly within the plasma-cell-biased CD80 + subset, and few GCs arose following heterologous boosters, demonstrating that recall responses are confined by preexisting clonal diversity. Measurement of monoclonal antibody (mAb) binding affinity to DIII proteins, timed AID deletion, single-cell RNA sequencing, and lineage tracing experiments point to selection of relatively low-affinity MBCs as a mechanism to promote diversity. Engineering immunogens to avoid this MBC diversity may facilitate flavivirus-type-specific vaccines with minimized potential for infection enhancement. Affinity-Restricted Memory B Cells Dominate Recall Responses to Heterologous Flaviviruses - Immunity, 02.10.2020
Une étude italienne menée par l’institut national de la Santé confirme que le moustique n’est pas impliqué dans la propagation du virus. Par Johanna Amselem, 26.06.2020 "C’est un soulagement. Jeudi 25 juin, l’institut national de la Santé italien a publié une étude consacrée à la transmission possible de la Covid-19 par les moustiques. Les chercheurs ont conclu que les moustiques ne pouvaient pas transmettre la maladie. “Les tests ont prouvé que le virus, transmis aux moustiques en leur faisant ingérer du sang infecté, n'avait pas été capable de se dupliquer”, a expliqué l'Institut. En piquant une personne, il ne peut donc pas véhiculer le virus. Si, pour le moment, il existait des preuves hypothétiques pour confirmer cette information, les conclusions de cette étude fourniront maintenant les preuves expérimentales manquantes. Avec cette recherche, les chercheurs ont formellement exclu les moustiques de la chaîne de transmission du virus. Zika, dengue et fièvre jaune Par le passé, l’Organisation mondiale de la Santé avait déjà affirmé qu’il n’existe pas de preuve formelle de la transmission du virus par ces insectes. “Le nouveau coronavirus est un virus respiratoire qui se propage essentiellement par contact avec une personne infectée, par l'intermédiaire des gouttelettes respiratoires émises lorsqu'une personne, par exemple, tousse ou éternue, ou par l'intermédiaire des gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales”, avait rappelé l’OMS. Avant d’ajouter : “À ce jour, il n'existe aucune information ni aucun élément de preuve laissant penser que le 2019-nCov pourrait être transmis par les moustiques. Pour vous protéger, évitez tout contact rapproché avec une personne qui a de la fièvre ou qui tousse, et pratiquez les bons gestes d'hygiène des mains et d'hygiène respiratoire”. Les moustiques sont déjà des insectes redoutés partout dans le monde. Le virus Zika, la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya sont des maladies transmises à l’homme par Aedes aegypti. Rien que pour l’année 2015, le paludisme a causé la mort de 438 000 personnes dans le monde."
Les femelles moustiques qui transmettent la dengue et le virus Zika repèrent les humains grâce à un récepteur sentant l'acide lactique contenue dans la sueur humaine, ont découvert des chercheurs américains. Matthew DeGennaro, neurogénéticien à l'université internationale de Floride à Miami, et des collègues ont identifié un gène du nom de IR8a, sans lequel les moustiques perdent une grande partie de leur capacité olfactive. Les moustiques mutants, privés de ce gène, étaient deux fois moins attirés par les humains que les moustiques sauvages, selon leurs expériences sur 14 personnes. Les chercheurs ont publié jeudi dans la revue Current Biology leurs travaux réalisés sur des moustiques Aedes aegypti, qui transmettent Zika, la dengue ou la fièvre jaune. AFP, 28.03.2019 ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Vers un répulsif quasi infaillible contre les moustiques ? Des chercheurs identifient un gène recherché depuis les années 1960 - RTL Info, 28.03.2019
Scientists at the KU Leuven Rega Institute have developed a new vaccine against the Zika virus. This vaccine should prevent the virus from causing microcephaly and other serious conditions in unborn babies. Game over for Zika? KU Leuven researchers develop promising vaccine – KU Leuven News, 19.12.2018
Google a lancé un programme pour nous débarrasser des moustiques vecteurs de maladies, sans impacter l'environnement ou la santé des humains et des animaux. . Par Anaïs Col, 01.12.2018 "Google n'est pas qu'un moteur de recherches. Depuis 2017, des chercheurs de Verily Life Science, une filiale santé de la firme américaine, se sont lancé le défi de débarrasser la planète des moustiques vecteurs de maladies comme le Zika, la dengue, le chikungunya ou encore la fièvre jaune. Des moustiques génétiquement modifiés Baptisée "Debug Fresno", leur initiative les a amenés à libérer dans le comté de Fresno (Californie du Nord) 80 000 petits moustiques mâles génétiquement modifiés pour être stériles d'une envergure de quelques millimètres, après les avoir infectés en laboratoire par la bactérie Wolbachia, qui affecte de nombreux insectes. Une fois libérés, ils essaieront naturellement de s'accoupler avec d'autres moustiques femelles Aedes Aegypti, mais cette bactérie provoquera des productions d'oeufs non viables, ce qui devrait progressivement faire diminuer leur population." (...)
Aedes aegypti bears the common name “the yellow fever mosquito,” although, today, it is of more concern as the major vector of dengue, chikungunya, and, most recently, Zika viruses. In the present article, we review recent work on the population genetics of this mosquito in efforts to reconstruct its recent (approximately 600 years) history and relate these findings to epidemiological records of occurrences of diseases transmitted by this species. The two sources of information are remarkably congruent. Ae. aegypti was introduced to the New World 400–550 years ago from its ancestral home in West Africa via European slave trade. Ships from the New World returning to their European ports of origin introduced the species to the Mediterranean region around 1800, where it became established until about 1950. The Suez Canal opened in 1869 and Ae. aegypti was introduced into Asia by the 1870s, then on to Australia (1887) and the South Pacific (1904). BioScience | Oxford Academic, 31.10.2018 [via] Recherche animale sur Twitter, 02.11.2018 : "#Épidémiologie #génomique #moustique: une étude retrace la conquête du monde par #Aedes aegypti, #vecteur de nombreuses maladies virales comme fièvre jaune, #Zika, #dengue, #chikungunya https://t.co/tuyZRTdZZg… https://t.co/3rtfutJqeg" https://twitter.com/recherche_anima/status/1058387042537820162
"DENGUE. Le «worldwide insecticide resistance network » (WIN) est très inquiet. Son congrès qui s’est déroulé du 1er au 3 octobre à Singapour constate l’inefficacité croissante des insecticides." La résistance des moustiques porteurs de virus face aux insecticides augmente. Par Loïc Chauveau, 10.10.2018 (accès limité) "Dans des régions de plus en plus étendues d’Asie du sud-est et d’Amérique latine, les méthodes de lutte contre le moustique tigre Aedes albopictus et son proche cousin Aedes aegypti patinent. «Par mutation génétique, ces insectes deviennent résistants aux produits chimiques actuels qui représentent 80% des moyens développés dans le mode pour les éradiquer », expose Vincent Corbel, directeur de recherche à l’IRD, organisme français animateur du réseau WIN. Or, les Aedes transmettent des virus de la dengue, de la fièvre jaune, du chikungunya, de zika et de la fièvre de la vallée du Rift. 200.000 personnes sont touchées tous les ans par la fièvre jaune tandis que les flambées de dengue ont concerné plus de 3 millions de personnes en 2016 en Amérique latine, Afrique et Asie du sud-est. En 2017, zika a affecté 5 millions de personnes." [Image] Les moyens de résistance des moustiques : l'évitement des pesticides, l'épaississement de la cuticule protectrice, la résistance métabolique par détoxication et la mutation génétique. Crédit : Plos
Congo-Brazzaville, 30 août – Le ministère de Santé et de la Population a annoncé le 29 août qu'une l’épidémie de fièvre jaune a été déclarée à Pointe-Noire et dans le Kouilou. La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés.
Les chercheurs ont publié l’image dans la plus haute résolution du virus Zika. Par Jacqueline Charpentier, 27.06.2018 "Ils ont profité de la stabilité du virus Zika par rapport à ses cousins flavivirus tels que le virus de la dengue, le virus de l’encéphalite japonaise et le virus de la fièvre jaune, permettant un modèle atomique tridimensionnel particulièrement précis. Avec cette résolution plus élevée, il est maintenant possible de concevoir efficacement des vaccins et de concevoir des composés antiviraux qui inhibent le virus selon Michael G. Rossmann, biologiste structurel à l’Université Purdue."
Des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et de Sanofi Pasteur viennent de développer une nouvelle méthode alternative à l'expérimentation animale, qui permettra à terme de tester l'innocuité de vaccins comme celui contre la fièvre jaune. Cette démarche originale, repose sur la mise au point d'un dispositif in cellulo utilisant un modèle de culture 3D, le « BBB-Minibrain », pour évaluer l'innocuité de vaccins vivants à usage humain. Ce modèle a été développé par l'Institut Pasteur et une demande de brevet a été déposée par l'Institut Pasteur et l'Inserm. Il permet d'envisager une limitation du recours aux animaux dans le contrôle qualité, notamment pour les tests effectués par l'industrie pharmaceutique pour répondre aux demandes des autorités. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Biologicals en mai 2018, et en ligne le 24 mars. Communiqués et dossiers de presse - CNRS, 14.06.2018 - Innovative in cellulo method as an alternative to in vivo neurovirulence test for the characterization and quality control of human live Yellow Fever virus vaccines: A pilot study, Anaelle da Costa, Christophe Prehaud, Cecile Khou, Nathalie Pardigon, Aure Saulnier, Nolwenn Nougarede, Monique Lafon. Biologicals, Mai 2018 (volume 53). Consulter le site web
Face à l’épidémie de « vomito negro », les primates, premières victimes de la maladie, sont pourchassés, accusés, à tort, d’être le vecteur du virus. LE MONDE (abonnés) | 31.01.2018 ___________________________________________________________________ MÊME SUJET (en accès libre) : → Accusés à tort de propager une maladie mortelle, des centaines de singes sont massacrés au Brésil | Publié le 07.02.2018 https://dailygeekshow.com/singes-massacre-fievre-maladie-bresil/
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