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Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique

Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
On les croit résistants à tout, mais les insectes sont, eux aussi, sensibles au changement climatique. Le réchauffement notamment les met en danger. Quelles sont leurs stratégies de survie ?

  

Par Vincent Foray, Deconninck Gwenaëlle, Mathieu Leclerc et Sylvain Pincebourde, 14.10.2022

 

"L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.

 

Les insectes représentent plus de la moitié des espèces vivantes décrites, avec plus d’un million d’espèces reconnues au niveau mondial et près de 50 000 en France. Généralement mal connus du grand public, ils sont perçus comme capables de résister à tout… Pourtant, eux non plus ne sont pas épargnés par ces températures élevées et doivent lutter pour survivre.

 

Comme pour les autres organismes vivants, la réponse des insectes aux changements climatiques se décompose en trois alternatives principales : s’adapter (génétiquement), ajuster leur physiologie et chercher des conditions plus clémentes. Par exemple, des études ont rapporté des modifications de la « phénologie » (la temporalité de phénomènes biologiques au cours des saisons) ou de l’aire de répartition de certaines espèces de papillons en réponse au changement de leur environnement.

 

Cependant, ces réponses sont souvent trop lentes et/ou inadaptées pour faire face aux événements climatiques extrêmes régulièrement brutaux et imprévisibles tels que les vagues de chaleur. Prendre la mesure du challenge que représentent les vagues de chaleur pour les insectes et identifier les solutions qui s’offrent à eux constituent une priorité pour connaître quelles espèces sont les plus en danger et comment limiter les risques d’extinction.

Pourquoi se préoccuper des insectes ?

On a toujours besoin d’un plus petit que soi… Le proverbe s’applique parfaitement aux insectes car, si petits soient-ils, ils jouent des rôles cruciaux au sein des écosystèmes. La pollinisation, la dégradation de végétaux et matières organiques, leur place dans les chaînes alimentaires ou encore leur utilisation comme agents de biocontrôle en agriculture sont autant d’exemples qui soulignent leur place omniprésente dans nos quotidiens.

 

Leur déclin est lié à de nombreux facteurs, incluant les changements de pratiques agricoles (pesticides, remembrement, etc.), l’urbanisation, mais aussi les changements climatiques, et devient extrêmement préoccupant."

(...)

 

 

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NDÉ

Études en relation :

 

 

 

 

Scoops en relation :

 

Déclin des insectes : l’urgence d’agir - De lejournal.cnrs.fr - 27 janvier 2021, 17:52

 

  • "Insect decline: immediate action is needed" ("Le déclin des Insectes  : il est urgent d’agir"), H. Jactel,  J.-L. Imler, L. Lambrechts, A.-B. Failloux, J. D. Lebreton, Y. Le Maho, J.-C. Duplessy, P. Cossart, Ph. Grandcolas, Comptes Rendus. Biologies, 27 p. (en anglais et en français). doi : 10.5802/crbiol.37.

 

Les petites bestioles souffrent fortement des vagues de chaleur / Latest in ecology: A study assesses vulnerability of leaf-dwelling ectotherms to extreme temperatures - De www.pnas.org - 9 avril 2019, 18:36

 

 

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Phénologie. Quel est l’impact du réchauffement climatique sur les insectes ?

"Le réchauffement climatique a un impact sur les insectes. Il affecte en effet le partenariat entre ces animaux et les plantes. Les explications en vidéo avec Colin Fontaine, du Muséum national d'histoire naturelle."

 

 

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SUJET PROCHE (Synchronisation oiseaux/insectes) :

 

 

"... In this study, we use a 17-year dataset (1995–2011) to compare breeding phenology at the community-level for a group of eight resident, largely insectivorous, tree cavity-nesting bird species in the interior of British Columbia, Canada (four woodpeckers, three small insectivores, and one small owl species (Table 1))

 

Table 1 Interior of British Columbia cavity-nesting species monitored in the study. Nesting strategies and whether these species consume mountain pine beetle (MPB; Dendroctonus ponderosae) during its larval (L) or adult (A) stage are noted.

 
Bernadette Cassel's insight:

 

"En modifiant la période de reprise de l'activité des pollinisateurs et celle de la floraison, le changement climatique affecte ce partenariat entre animaux et plantes. Si ces glissements dans la saison sont synchrones, tout va bien. Mais ce n'est manifestement pas toujours le cas."

 

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Dans les Alpes, les mouches et les plantes qu'elles visitent pourraient être particulièrement menacées par le réchauffement climatique

Dans les Alpes, les mouches et les plantes qu'elles visitent pourraient être particulièrement menacées par le réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Altitudinal, temporal and trophic partitioning of flower-visitors in Alpine communities

Vincent Lefebvre, Claire Villemant, Colin Fontaine & Christophe Daugeron

Scientific Reports volume 8, Article number: 4706 (2018)
doi:10.1038/s41598-018-23210-y

 

 

 

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"La pollinisation croisée de la plupart des plantes alpines dépend des insectes, dont la distribution altitudinale est limitée par la température. Cependant, bien que le réchauffement climatique provoque des changements dans la distribution temporelle et spatiale des espèces, nous ignorons encore en grande partie comment les interactions plantes-pollinisateurs changent avec l'altitude et le temps le long des gradients altitudinaux. Cela rend difficile la détection des interactions et des espèces en voie de disparition.

 

Dans cette étude, nous avons cherché à fournir une telle référence et testé si et comment les principaux ordres et familles d'insectes visitant les fleurs se sont séparés par altitude, phénologie et préférences de recherche de nourriture le long d'un gradient d'altitude de 970 m à 2700 m dans les Alpes.

 

Les mouches étaient les principaux pollinisateurs potentiels à partir de 1500 m, les abeilles et les coléoptères ayant rapidement diminué au-dessus de cette limite. Les diptères, les coléoptères et les hyménoptères différaient de façon significative dans les assemblages d'angiospermes visités.

 

Au sein de Diptera, le groupe prédominant, les familles principales sont séparées à la fois par la phénologie et les préférences en matière de recherche de nourriture le long du gradient. Les empidés, les muscidés et les anthomyiides, dont le rôle dans la pollinisation n'a jamais été étudié, dominaient la partie supérieure du gradient.

 

Nos résultats suggèrent donc que les mouches et les plantes particulières qu'elles visitent pourraient être particulièrement menacées par le réchauffement climatique, et soulignent le manque flagrant d'études sur les composantes critiques de ces écosystèmes de montagne riches mais fragiles."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Pollinisation : quand les mouches prennent le relais des abeilles | EntomoNews | Scoop.it - From www.techno-science.net - November 22, 2014 8:52 AM

 

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Tempo, un nouvel Observatoire national pour étudier les effets du changement climatique sur un large spectre d'organismes vivants

Tempo, un nouvel Observatoire national pour étudier les effets du changement climatique sur un large spectre d'organismes vivants | EntomoNews | Scoop.it
L’Alliance nationale de recherche pour l’Environnement (Allenvi) a labellisé, ce 1er janvier 2017, le SOERE (Système d’Observation et de Recherche en Environnement) TEMPO.

TEMPO rassemble plus de 70 partenaires dont 54 équipes de recherche d’organismes publiques, et 8 associations œuvrant dans le domaine de l’environnement.

 

Observatoire des Saisons, 28.02.2017

 

"Le SOERE TEMPO ambitionne de comprendre et prédire comment le changement climatique impacte la phénologie des organismes vivants et les conséquences en termes de productivité des systèmes, survie et répartition des populations.

Chercheurs, gestionnaires et acteurs des sciences participatives se mobilisent pour collecter, gérer et diffuser les données d'observation ; harmoniser les pratiques ; partager les compétences et discuter les hypothèses scientifiques. Les données collectées par TEMPO, intéressent aussi bien les chercheurs en écologie que les agronomes, les acteurs économiques de secteur dépendants des ressources naturelles ou encore les gestionnaires de territoires qui souhaitent accéder à des indicateurs de l'impact du changement climatique.

 

TEMPO se compose de 10 sous–observatoires dédiés à un type d’espèces (forêt, fruitiers, vigne, prairies, cultures, adventices, arthropodes, poissons, reptiles, champignons) et d’un onzième observatoire citoyen constitué par L’Observatoire Des Saisons et Phenoclim."

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Évolution des populations de Rhopalocères en Périgord vert (été 2013)

Évolution des populations de Rhopalocères en Périgord vert (été 2013) | EntomoNews | Scoop.it
Après un hiver interminable et un printemps désastreux, on pouvait s’interroger sur l’abondance et la variété des populations de papillons « de jour » durant l’été 2013.
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Les mouches sont partout

Les mouches sont partout | EntomoNews | Scoop.it
Les fortes chaleurs du mois de juillet ont provoqué une prolifération de mouches.

 

[...]

 

Pour Vincent Albouy, entomologiste (spécialiste des insectes) et vice-président de l’Office pour les insectes et leur environnement de Poitou-Charentes (OPIE), « il n’y a pas plus de mouches que d’habitude. La situation était pire vingt ou trente ans en arrière ». Seulement, le printemps difficile a bloqué le développement des larves. Les mouches sont toutes sorties au début du mois de juillet : « Comme pour les plantes, le climat a un impact sur les mouches. Leur cycle a été décalé. »

 

[...]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

En Belgique :

 

→ Les mouches aiment la chaleur

http://www.lalibre.be/light/societe/les-mouches-aiment-la-chaleur-5208faff3570fb19a88c0b43

 

→ [Vidéo] Invasion de mouches cet été chez nous en raison de la chaleur

http://www.rtl.be/videos/video/454266.aspx

 

 

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Processionnaire du pin : Même les gagnants actuels du changement climatique pourraient finir par être des perdants

Processionnaire du pin : Même les gagnants actuels du changement climatique pourraient finir par être des perdants | EntomoNews | Scoop.it

"Effects of climate warming on the pine processionary moth at the southern edge of its range: a retrospective analysis on egg survival in Tunisia"


Asma Bourougaaoui, Christelle Robinet, Mohamed L. Ben Jamaa, Mathieu Laparie

04.05.2022

 

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En relation :

 

  

Effets du réchauffement climatique sur la processionnaire du pin à la limite sud de son aire de répartition : une analyse rétrospective de la survie des œufs en Tunisie : Asma Bourougaaoui, Christelle Robinet, Mohamed Lahbib Ben Jamâa, Mathieu Laparie (2022), bioRxiv, 2021.08.17.456665, ver. 5 peer-reviewed et recommandé par Peer Community in Ecology

 

Traduction :

 

Le changement climatique s'accélère (IPCC 2022), et applique ainsi des pressions sélectives toujours plus fortes sur la biodiversité (Segan et al. 2016). Les réponses possibles incluent des déplacements d'aires de répartition ou des adaptations à de nouvelles conditions climatiques (Bellard et al. 2012), mais il y a encore beaucoup d'incertitudes sur l'étendue des capacités d'adaptation de la plupart des espèces et sur l'impact des événements climatiques extrêmes.

La processionnaire du pin est un ravageur majeur des pins de la zone méditerranéenne. C'est notamment l'une des rares espèces pour lesquelles un lien clair entre le changement climatique récent et son expansion vers le nord a été établi, et à ce titre elle est souvent considérée comme bénéficiant globalement du changement climatique. Cependant, des résultats récents montrent une rétraction de son aire de répartition à la limite sud, exposée à un fort réchauffement et à des événements thermiques estivaux extrêmes. Ainsi, il est possible que les capacités d'adaptation de l'espèce soient mises à mal à la limite sud de son aire d'origine par l'ampleur du changement climatique observé.

Dans ce travail, Bourougaaoui et al. (2022) étudient l'impact du changement climatique des 30 dernières années sur le succès reproductif de la processionnaire du pin en Tunisie. Un intérêt méthodologique majeur de cette étude est qu'ils ont utilisé des données provenant à la fois de collections historiques et d'échantillonnages récents, ce qui a soulevé un défi pour la réalisation d'une analyse longitudinale car les lieux d'échantillonnage différaient entre les deux périodes. En appliquant une méthode de regroupement aux données climatiques locales, les auteurs ont pu définir plusieurs grands groupes climatiques au sein du pays et analyser les données à long terme provenant de différents sites au sein des mêmes groupes. Ils constatent que la fécondité et le taux d'éclosion ont diminué au cours de la période, alors que dans le même temps, la température moyenne a augmenté et la variabilité climatique s'est accrue.

 

L'une des principales conclusions est que les épisodes récurrents de chaleur extrême en été pourraient avoir un impact plus important que l'augmentation à long terme de la température moyenne, ce qui fait fortement écho à la façon dont l'intensification des extrêmes météorologiques s'avère actuellement l'une des dimensions les plus importantes du changement climatique.

Toutefois, une hypothèse très intéressante découle également de l'analyse des différences entre les groupes climatiques : les adaptations préexistantes à la chaleur, par exemple, les changements phénologiques qui permettent aux stades les plus sensibles de se développer plus tôt dans la saison avant que les événements de chaleur extrême ne se produisent, pourraient en fait réduire les impacts dans les zones historiquement les plus chaudes. Ainsi, la plus grande vulnérabilité climatique ne se trouve pas toujours là où on l'attend.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Effets du réchauffement climatique sur la processionnaire du pin à la limite méridionale de son aire de répartition : une analyse rétrospective de la survie des œufs en Tunisie

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L’impact du réchauffement climatique sur les insectes en Arctique

L’impact du réchauffement climatique sur les insectes en Arctique | EntomoNews | Scoop.it
Quand on parle des menaces sur l’Arctique, on a souvent l’image de l’ours polaire solitaire sur un iceberg qui est en train de fondre. Mais le changement sur les insectes dans l’arctique semble poser un problème bien plus important.

 

Par Jacqueline Charpentier, 18.04.2018

 

"Une nouvelle recherche de l’Université de Washington à St. Louis montre comment les insectes de l’Arctique réagissent au réchauffement rapide qui se produit dans cette région. Les saisons plus chaudes de l’été et de l’automne et moins d’événements de gel et de dégel ont entraîné des changements dans le nombre relatif de différents types de punaises dans l’Arctique selon Amanda Koltz, stagiaire postdoctorale en arts et sciences.

 

Par rapport aux années plus froides dans le passé, il y a désormais plus d’arthropodes parasitoïdes et mangeurs de plantes et moins de détritivores (les insectes qui consomment littéralement les ordures du monde vivant). La recherche est publiée dans la revue Royal Society Open Science."

 

 

[Image] Nysius groenlandicus, un insecte herbivore qui deviendra plus abondant avec les changements de température – Crédit : Toke Høye

 

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Un printemps hâtif sur la côte est

Un printemps hâtif sur la côte est | EntomoNews | Scoop.it
Le temps anormalement froid qui a sévi cet hiver sur une partie du continent nord-américain n’a pas empêché le printemps de commencer sa marche vers le Nord : en fait, il est déjà arrivé dans certaines régions avec… 22 jours d’avance.

 

Agence Science-Presse, 05.03.2018

 

"... Ces données proviennent du National Phenology Network , un projet collaboratif né en 2007 et impliquant des scientifiques et des milliers de volontaires chargés d’amasser des données sur les variations saisonnières de la vie animale et végétale dans leur coin de pays.

 

Or, ce qui réjouit les citadins aura des conséquences imprévisibles : des tiques et des moustiques porteurs de maladies vont arriver plus tôt cette saison et les gens allergiques au pollen risquent de faire face à une saison plus hâtive et plus vigoureuse. Sans compter que si la floraison survient plus tôt, ça signifie que le cycle migratoire ou saisonnier des oiseaux, abeilles et papillons en est perturbé — particulièrement ceux qui, au terme d’une migration, arrivent dans une région où des insectes plus opportunistes les ont déjà précédés."

(...)

 

 

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Phénologie : ça chauffe en montagne ! Et pour les insectes ?

La phénologie est l'étude des variations, en fonction des saisons, des phénomènes périodiques de la vie animale et végétale. Pour expliquer ce que c'est, le Parc national des Ecrins a fait réaliser 4 petits films d'animations. Ils aident à comprendre les conséquences possibles du réchauffement en montagne pour les mammifères, les insectes, les oiseaux, le monde végétal...

                                 

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Guêpes et tiques profitent du beau temps

Guêpes et tiques profitent du beau temps | EntomoNews | Scoop.it
Les températures estivales de cette fin d'été sont favorables au développement des guêpes. Elles ont aussi une influence sur le nombre de piqûres de tiques, également en hausse actuellement.
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Mais où sont donc passées les guêpes ? | Tribune de Genève

Mais où sont donc passées les guêpes ? | Tribune de Genève | EntomoNews | Scoop.it
Cette année, il n’y a pas foule chez les vespidés. Les hauts et bas de la météo expliquent cette situation, qui devrait se maintenir jusqu’au retour du froid, juge un spécialiste.
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