Les papillons sont bien connus pour leurs couleurs vives et éclatantes, qui interviennent dans la séduction de partenaires, le camouflage, mais qui peuvent aussi signaler aux prédateurs la présence de toxines. Or, certaines espèces de papillons toxiques ont des ailes transparentes !
INEE. Publié le 20.06.2019
"Deux études publiées dans Functional Ecology et Proceedings of the Royal Society of London B, menées par des équipes de l’Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (YSEB – CNRS/MHNH/Univ Sorbonne Université/EPHE/Univ Antilles) et du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE – CNRS/Univ Montpellier/Univ Paul Valéry Montpellier/EPHE/IRD/Montpellier Supagro/INRA) lèvent le voile sur les causes écologiques de l’évolution de la transparence chez les papillons toxiques. Ces travaux montrent que la transparence rend ces papillons moins détectables, mais que ceux-ci ne sont pas moins toxiques pour autant."
Des chercheurs des universités de Namur et de Gand ont mis au point le premier modèle capable de prédire l'impact des produits chimiques sur la biodiversité aquatique. Leurs travaux mettent également en évidence qu'au sein d'une même espèce, les individus réagissent différemment aux produits toxiques, et ce davantage qu'on le pensait jusqu'à présent. Une variable qui est prise en compte par leur nouveau modèle. Ces résultats de recherche viennent d'être publiés dans la prestigieuse revue 'Ecology Letters'. Jusqu'à présent, il était impossible de prédire la relation entre la toxicité chimique et la diversité des communautés aquatiques, ce qui rendait difficile une conservation environnementale efficace...
EFSA Communiqué de presse. « Deux insecticides néonicotinoïdes – l'acétamipride et l'imidaclopride – peuvent avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain, a déclaré l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Les experts de l'Autorité proposent que certains niveaux recommandés d'exposition acceptable à ces deux néonicotinoïdes soient abaissés pendant que des recherches complémentaires sont menées pour fournir des données plus fiables sur la neurotoxicité développementale (NTD). Le groupe scientifique de l'EFSA sur les produits phytopharmaceutiques et leurs résidus (groupe PPR) demande que des critères soient définis au niveau de l'UE pour rendre obligatoire la soumission d'études NTD dans le processus d'autorisation des pesticides. Cela pourrait inclure l'élaboration d'une stratégie d'essai complète pour évaluer le potentiel de neurotoxicité développementale des substances, y compris tous les néonicotinoïdes. »
"Mouse Impervious to Scorpion's Sting | Science/AAAS | News"
Who would win in a fight: a bark scorpion or a grasshopper mouse? It seems like an easy call. The bark scorpion (Centruroides sculpturatus) delivers one of the most painful stings in the animal kingdom—human victims have compared the experience to being branded. The 25-gram grasshopper mouse (Onychomys torridus) is, well, a mouse. But as you can see in the video above, grasshopper mice routinely kill and eat bark scorpions, blissfully munching away even as their prey sting them repeatedly (and sometimes right in the face). Now, scientists have discovered why the grasshopper mice don’t react to bark scorpion stings: They simply don’t feel them.
Evolutionary neurobiologist Ashlee Rowe at the University of Texas, Austin, has been studying the grasshopper mice’s apparent superpower since she was in graduate school. For the new study, she milked venom from nearly 500 bark scorpions and started experimenting. When she injected the venom into the hind paws of regular laboratory mice, the mice furiously licked the site for several minutes. But when she injected the same venom into grasshopper mice, they licked their paws for just a few seconds and then went about their business, apparently unfazed. In fact, the grasshopper mice appeared to be more irritated by injections of the saline solution Rowe used as a control.
Par Yves Miserey. Le Figaro. "Les insectes pollinisateurs vont très mal"
« Deux études publiées cette semaine dans la revue Science révèlent que, contrairement à ce qu'on croyait, la mauvaise santé des abeilles domestiques n'est pas la principale cause de cette crise. Car les rois de la pollinisation, de loin les plus efficaces, ce sont des insectes pollinisateurs sauvages, comme les abeilles solitaires, dont il existe un millier d'espèces en France, les syrphes, les bourdons et plusieurs espèces de mouches. Or, depuis plusieurs décennies, ces insectes sont massivement éliminés par les pesticides, la diminution de la biodiversité et la destruction des habitats où ils nichent. »
[...]
« Les abeilles domestiques mettent les grains de pollen en pelote dans leurs pattes, ce qui limite leurs dépôts dans la fleur et sa fertilisation. Chez les abeilles sauvages, les grains restent accrochés sur tous les poils de leur corps, ce qui facilite les échanges. Échanges d'autant plus efficaces que ces espèces sont fidèles à une même espèce de plantes, explique le chercheur de l'Inra. »
[...]
« Des spécialistes comme Bernard Vaissière demandent en vain depuis quelques années que les tests de toxicité des insecticides soient effectués sur au moins une espèce d'abeilles sauvages. La question est vitale car chez les abeilles solitaires, et contrairement aux abeilles domestiques qui vivent en colonie de 30 .000 ouvrières, si l'abeille meurt, c'est la descendance qui disparaît. »
« Drosophila suzukii est une espèce de drosophile originaire d’Asie, appartenant au sous-groupe melanogaster. Elle a été introduite récemment en Amérique du nord (2008) et en Europe (2009). A la différence de la majorité des drosophiles frugivores dont les larves se développent uniquement dans des fruits très mûrs ou en décomposition, D. suzukii infeste des fruits avant leur maturité, encore portés par les plantes. Cette drosophile s’attaque particulièrement aux fruits rouges cultivés (cerise, fraise, framboise) et est déjà responsable en France de nombreux dégâts sur ce type de fruits ce qui lui confère le statut d’insecte ravageur.»
... Des scientifiques de l’Université du Maryland (Etats-Unis) ont observé l’impact des produits en conditions réelles. Ils ont suivi pour cela les abeilles à travers tout le pays, au cours de leurs « programmes de pollinisation ». Leur hypothèse a été confirmée, à savoir que l’accumulation de divers produits est particulièrement toxique. En effet, certains pesticides considérés comme non toxiques engendrent une hausse de mortalité dans les colonies d’abeilles. Les chercheurs ont publié les résultats de leur étude dans Nature, le 15 septembre 2016.
Par Morgane Le Poaizard. Sciences et Avenir, 22.10.2016
[L'étude] In-hive Pesticide Exposome: Assessing risks to migratory honey bees from in-hive pesticide contamination in the Eastern United States : Scientific Reports, 15.09.2016 http://www.nature.com/articles/srep33207
[Image] Pollination schedule of the three commercial beekeeping operations tracked over time
Par utexasCNS. YouTube. « Crazy Ants Detoxify the Venom of Fire Ants »
« A new development in the competition between two ants invading the southern United States: tawny crazy ants (Nylanderia fulva) can detoxify the venom of the red imported fire ant (Solenopsis invicta). It's the first known example of an insect with the ability to detoxify another insect's venom, and it is likely helping the crazy ant beat out fire ants where the two species overlap. »
The Raw Story. « Insecticides implicated in bee population decline may also impact human nervous system »
« The EU warned Tuesday that two widely used insecticides, one of which has already been implicated in bee population decline, may pose a risk to human health. »
« The neonicotinoid insecticides acetamiprid and imidacloprid “may affect the developing human nervous system,” the European Food Safety Authority said, the first time such a link has been made. »
[...]
« The EFSA said its opinion was based on recent research and existing data on “the potential of acetamiprid and imidacloprid to damage the developing human nervous system — in particular the brain.” »
[...]
« Earlier this year, the European Union restricted the use of a series of insecticides made by Swiss chemicals giant Syngenta and its German peer Bayer on concerns they were responsible for a catastrophic decline in bee populations »
[...]
« The companies involved insist that their products are not at fault and Sygenta and Bayer said in August they would take legal action against Brussels. »
Les abeilles n'ont pas fini de nous étonner : leur morsure contient... un anesthésique naturel. C'est ce que vient de découvrir une équipe de chercheurs grecs et chypriotes, en collaboration avec le laboratoire Evolution, Génomes et Spéciation du CNRS. Dans ces travaux publiés dans la revue PLoS ONE, les chercheurs montrent que la morsure des abeilles domestiques (Apis mellifera) contient un composé, la 2-heptanone (2-H) dont la propriété est d'être un anesthésique naturel, à la fois efficace et très peu toxique. Cette découverte qui a fait l'objet d'un brevet pourrait amener à la production d'un anesthésique local présentant une très faible toxicité pour les hommes et les animaux.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.