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Avec FidelPass, une start-up toulousaine propose une carte de fidélité commune aux commerçants de proximité./Photo DDM Fabrice Vironneau
Les portefeuilles sont inondés de cartes de fidélité. C'est en partant de ce constat que Florent Martenne-Duplan, ingénieur télécoms, a décidé, en 2009, de créer FidelPass. Cette start-up toulousaine ambitionne aujourd'hui de commercialiser auprès des commerçants de proximité une carte de fidélité unique. Depuis trois mois, une cinquantaine de commerçants, dont pas moins de 20 à Muret, ont été conquis par les propositions de la start-up. 30 000 comptes de fidélités ont déjà été ouverts à Toulouse. «Nous sommes partis d'une idée simple : révolutionner le concept de fidélité client, en proposant une solution pour les commerçants de proximité souvent démunis face aux grandes enseignes. Nous proposons une solution innovante qui met au centre le consommateur et le commerce de proximité», explique Florent Martenne-Duplan. Outre le fait de proposer la même carte de fidélité pour tous les commerçants, la clef de FidelPass est une tablette tactile. Fixée sur le comptoir, elle est tournée vers le client. Ce dernier peut scanner sa carte, gagner des points… «Le client devient un consommacteur sans s'encombrer de plusieurs cartes. Le commerçant, lui, a les mêmes outils que les grandes enseignes», souligne Florent Martenne-Duplan. Traduction : il a les coordonnées de ses clients, connaît leurs goûts… Le tout pour un abonnement mensuel de 39,90 € par mois. A l'espace Milan, rue des Puits-clos, au centre de Toulouse, le système FidelPass a été installé depuis trois semaines. «Notre ancien système de fidélité permettait aux clients d'obtenir 5 % de réduction. Nous avons transféré nos fichiers sur FidelPass et proposons désormais un système de points avec, à chaque passage en caisse, des cadeaux», explique une des responsables de la boutique, manifestement conquise par le système. Un système qui déjà se répand en France : Orléans a près de 30 commerçants fidélisés, deux commerciaux ont été récemment envoyés en banlieue parisienne.
